Ce 16 décembre 2020 marque le 250e anniversaire de la naissance de Ludwig van Beethoven.
Le plus grand génie musical de tous les temps fut aussi un humaniste étonnamment moderne.
Hommage absolu.
Ce musicien était sourd. Il le devint progressivement, mais on sait qu’il n’a rien capté de ses plus grandes symphonies, et probablement pas un son de la Neuvième.
S’imagine-t-on que cet homme n’a pas entendu une grosse part de la musique qu’il a léguée au monde ?! C’est, étymologiquement, inouï.
Les musicologues affirment que, à un certain niveau de technique, il est tout à fait possible de composer en étant sourd (ce fut le cas de Smetana).
Mais le faire avec un tel degré de complexité et un tel degré d’innovation, c’est invraisemblable.
Beethoven a-t-il entendu, dans sa tête, la même chose que nous qui écoutons le résultat de ses inventions ? A-t-il composé ce qu’il avait prévu ?
S’il avait retrouvé l’ouïe, aurait-il été satisfait ou effrayé ? Nous ne le saurons jamais.
Cet homme nous a fait un immense cadeau dont il n’aura pas profité.
Paroles de la chanson Poème Sur La 7°
par Johnny Hallyday officiel
Texte de Philippe Labro
Qui a couru sur cette plage
Elle a dû être très belle
Est-ce que son sable était blanc
Est-ce qu'il y avait des fleurs jaunes
Dans le creux de chaque dune
J'aurais bien aimé toucher du sable
Une seule fois entre mes doigts
Qui a nagé dans cette rivière
Vous prétendez qu'elle était fraîche
Et descendait de la montagne
Est-ce qu'il y avait des galets
Dans le creux de chaque cascade
J'aurais bien aimé plonger mon corps
Une seule fois dans une rivière
Dites, ne me racontez pas d'histoires
Montrez-moi des photos pour voir
Si tout cela a vraiment existé
Vous m'affirmez qu'il y avait du sable
Et de l'herbe, et des fleurs, et de l'eau
Et des pierres, et des arbres, et des oiseaux
Allons, ne vous moquez pas de moi
Qui a marché dans ce chemin
Vous dites qu'il menait à une maison
Et qu'il y avait des enfants qui jouaient autour
Vous êtes sûrs que la photo n'est pas truquée
Vous pouvez m'assurer que cela a vraiment existé
Dites-moi, allons, ne me racontez plus d'histoires
J'ai besoin de toucher et de voir pour y croire
Vraiment, c'est vrai, le sable était blanc
Vraiment, c'est vrai, il y avait des enfants
Des rivières, des chemins, des cailloux
Des maisons, c'est vrai
Ça a vraiment existé
Ça a vraiment existé
Vraiment