par Psycholive Jeu 24 Aoû - 0:21
Pour ma part je pense que le fait d'être seul n'est pas "sain", pas au sens pathologique (quoi que je n'en sache rien) mais au sens relationnel, empirique. L'altérité, et à fortiori la relation de couple, nous enrichit aussi, l'autre nous apporte des éléments existentiels (sur lui (elle), sur la vie, sur nous-même !) qui viennent nous extraire un peu de notre pensée parfois circulaire.
C'est un peu ce qui se passe dans une relation thérapeutique selon moi, dans ce type de relation le thérapeute vient révéler la personne qui consulte à elle-même, chose qu'elle n'aurait peut-être pas pu réaliser toute seule.
Ce qui ne signifie pas que le célibat soit une tare ou un problème majeur, cela signifie juste qu'il faut être sûr que cela ne nous affecte pas plus que si nous étions en couple. Si l'on sent que le célibat nous permet de nous exprimer et d'être heureux, pourquoi pas ?
Mais si l'on sent que ce même célibat nous limite, nous blesse et nous appauvrit, là il faut peut-être se demander si cela a du sens pour nous.
Mais bon, c'est un point de vue.