Offrir et recevoir des cadeaux

Extraits du sujet "bonjour" :

Happy67 a écrit:Du coup, j'ai une question saugrenue qui me vient en tête... Pourquoi avez-vous besoin de cadeaux ?
En ce qui me concerne, je me fiche qu'on se souvienne de mon anniversaire ou qu'on me souhaite un Joyeux Noël et une bonne année.
Je n'ai pas envie qu'on m'offre une cravate, une chemise ou un bouquin.
Qu'une jolie femme accepte de rester à mes côtés, ça, c'est chaque jour un cadeau.

Loba a écrit:Quand tu dis "vous", tu parles de "vous les femmes" ou "vous les autres humains " ?

Pour moi, avoir un cadeau, c'est le plaisir d'avoir quelque chose de nouveau qui me plait, mais c'est aussi le cas quand je me fais un cadeau. Mais là il y a en plus le plaisir de savoir que quelqu'un a pensé à moi, plus le plaisir de la surprise.

Mais bien sur, pour que ça soit sympa, il ne faut que pas que soit un cadeau de convenance, comme une cravate, etc...

C'est aussi un vrai plaisir de chercher un cadeau pour quelqu'un qu'on aime !
Et c'est pas du tout incompatible avec le fait d'avoir quelqu’un à ses coté !

Elia a écrit:j'aime bien faire des cadeaux mais je me freine bcp car je n'aime pas en recevoir
donc faut que je sois logique

Psycholive a écrit:Loba et Happy, nous pourrions ouvrir un sujet sur le thème du cadeau ? C'est intéressant. J'avais commandé un livre sur la psychologie de l'anniversaire, je ne l'ai pas encore lu...
Comme ça d'instinct je dirai que le cadeau c'est avant tout quelque chose qui vient recréer du lien, confirmer des sentiments, à condition qu'il soit offert avec conviction, sincérité. Moi j'aime bien offrir des choses spontanément, ce n'est pas que pour ma valoriser ou me rendre sympathique aux yeux d'autrui, ou pour combler un manque de reconnaissance, c'est aussi l'occasion d'offrir un moment de partage solidaire entre humains, tout simplement.

Le cadeau c'est comme tout, il y a un coté négatif et un coté positif.
Si on peut effectivement faire un cadeau pour se faire valoir, ou même pour faire du mal (ça peut être même très agressif), on peut aussi faire un cadeau simplement, pour dire "je t'aime" et sans arrière pensée.

Avec de la simplicité et de la sincérité, c'est quelque chose de très bien !

Ce que je n'aime pas dans les anniversaires, c'est ce sentiment d'être obligé d'offrir un cadeau... qui ne plaira pas forcément. On mettra mon manque de savoir-vivre sur le compte d'une vie sociale assez réduite.

Je pense que c'est souvent lié à l'enfance ça, le fait d'être vexé de ne pas avoir reçu de cadeau... Happy, si tu n'offres pas de cadeau à quelqu'un qui te connaît et t'estime, quelqu'un qui est équilibré et suffisamment ouvert pour faire la part des choses, ce n'est vraiment pas un problème selon moi.

Mais si la personne est un peu attachée à ce type de geste symbolique... Aîe !

Psycholive a écrit:Je pense que c'est souvent lié à l'enfance ça, le fait d'être vexé de ne pas avoir reçu de cadeau...

je vais réfléchir et chercher ds mon enfance   ce qui peut avoir causé le fait que j'aime pas du tout recevoir un cadeau

ton livre sur la psychologie de l'anniversaire     ça m'intéresse

je n'aime pas qu'on me le souhaite   non pas en rapport avec l'âge et tout ça mais je n'aime pas être au centre des attentions
par exemple l'idée du mariage en blanc être sur la sellette .. tout ça m'a toujours paru insupportable ( je me suis mariée vite fait avec 2 témoins trouvés à la dernière minute  et personne   rien pas de fête ..)

je n'aime pas Noël les fêtes  ..les grandes tablées    avec déballage de bouffe et cadeaux  

j'ai dans l'idée que derrière le cadeau il y a  toujours qq part l'idée de m'acheter , de me ligoter  de m'empêcher de dire ce que je pense
et surtout m'obliger à  rendre la pareille   ( non pas en cadeaux acheter ça , ça va  )  mais à être sympa si je n'ai pas envie ...
j'ai horreur de me sentir redevable

si je passe chez qq'un  même je refuse de boire qq chose  si c'est possible  

pas de doute  qq chose à trouver ds mon enfance  

Suis un cas pratique pour Olive

Elia a écrit:mais je n'aime pas être au centre des attentions

Elia a écrit:par exemple l'idée du mariage en blanc être sur la sellette .. tout ça m'a toujours paru insupportable

Est-ce que au fond de toi même tu penses que tu ne le mérites pas ? Ou est-ce qu'on t'a inculqué le fait qu'il fallait toujours être discrète ?
Quand on est le centre de l'attention ou d'une attention, cela nous met dans la position de quelqu'un qui vaut le coup. Il peut y avoir un sentiment d'imposture si on croit qu'on "ne vaut pas le coup", et donc un mal-être.
Et bien souvent cela vient de l’intérêt qu'on a reçu pendant son enfance.

Elia a écrit:j'ai dans l'idée que derrière le cadeau il y a  toujours qq part l'idée de m'acheter , de me ligoter  de m'empêcher de dire ce que je pense
et surtout m'obliger à  rendre la pareille

Donc en toute logique, on peut se dire : "on m'offre un cadeau alors que je ne vaux pas le coup, c'est qu'on attend autre chose de moi"
Le sentiment d'obligation vient peut-être simplement de là, c'est une obligation qu'on se crée soi-même parce qu'on ne voit aucune autre raison de recevoir une attention. Cette obligation ne vient pas forcément des autres.

Il arrive parfois que certaines personnes fassent un cadeau ou lancent une invitation dans l'objectif spécifique d'avoir quelque chose en retour mais c'est rarement le cas au bout du compte, même si personne ne peut apprécier les relations unilatérales, parce qu'elles ne sont pas socialement enrichissantes, tout simplement.

meric Loba :
j'ai réfléchi
non ce n'est pas mon cas l'idée de ce que je ne le mérite pas
vraiment ce n'est pas ça

j'ai une bonne idée de qui je suis sans excès bien sûr . je suis fière de mon parcours de mes réussites
( comme dirait ma psycho : vraiment avec ce que vous trimballer de votre enfance
vous pouvez être fière de ce que vous êtes et avez fait !! )

en étant le plus honnête possible avec ce que je sais de moi c'est vraiment cette idée qui prime :
qu'on me laisse tranquille -qu'on ne m'oblige pas je veux choisir mes sorties, mes relations librement
je déteste les obligations sociales ..

Elia a écrit: je déteste les obligations sociales...

Pareil en ce qui me concerne. J'ai entendu un papy raconter que ses petits enfants ne venaient chez lui pour les fêtes que pour recevoir un billet de 50 €. C'est beaucoup, 50 €, pour acheter l'affection d'un membre de sa famille...

Elia a écrit:

en étant le plus honnête possible avec ce que je sais de moi    c'est vraiment cette idée qui prime :
qu'on me laisse tranquille  -qu'on ne m'oblige pas   je veux choisir mes sorties, mes relations   librement
je déteste les obligations sociales   ..  

On dirait que tu te sens un peu harcelée par les sollicitations ? Tu évolues peut-être dans un milieu où il y a beaucoup de relations de convenance ?

Car personnellement, je n'ai jamais l'impression de ne pas choisir mes relations, ou de recevoir des invitations de personnes que je n'ai pas envie de voir. Ou alors c'est très rare.

Quand on m'invite, c'est toujours quelqu'un que j'aime bien, donc je ne me sens jamais obligée. Et quand bien même ça serait le cas, je n'irais pas, tout simplement. Dans le pire des cas, quand c'est familial, je fais un petit bobard pour donner le change sans provoquer de vagues, sans aucun complexe.

Bien entendu que chacun choisi librement ses relations sociales et sorties, mais il n'est jamais question du contraire, non ?
Qu'est-ce qui te laisse à penser qu'on veut t"imposer certaines relations ?

Loba a écrit:Quand on m'invite, c'est toujours quelqu'un que j'aime bien, donc je ne me sens jamais obligée.

Moi, c'est souvent le contraire : quelqu'un que j'aime bien qui ne m'invite pas.

l'erreur vient de moi : je suis contradictoire

je suis à l'extérieur qq'un de très sympa, très serviable .. je me fais facilement des amis donc inviter
mais voilà c'est en totale contradiction avec ce que je suis au fond : solitaire, renfermée ..

du coup ça coince
car je me fais souvent inviter et je dois trouver des excuses pour refuser
puisque inviter à mon tour je déteste .. quand qq'un vient chez moi je suis super mal à l'aise
je n'ai qu'une idée que la personne parte

je travaille là dessus mais je n'arrive pas à trop comprendre pourquoi

là je suis invitée demain à aller avec ma voisine allemande et sa famille voir les Baux de provence

la cathédrale d'images https://www.carrieres-lumieres.com/

un truc fabuleux
ça veut dire à 50 kms et donc passer la journée .. avec la famille ultra charmante
mais je n'ai pas envie du tout
je vais devoir inventer encore qq chose pour refuser
sans vexer

Pourquoi ne pas prendre les choses simplement comment elles se présentent ? Sans forcément te demander si tu as envie ou pas ? sachant que ton envie est surement un peu troublée par d'autres facteurs, ceux que tu n'arrives pas à comprendre...

La cathédrale d'image, j'y suis allée plusieurs fois et je pense que c'est tellement magnifique que je pourrais y aller même avec des gens que je n'aime pas (dont je ferais abstraction très facilement, mais j'ai une bonne expérience là dessus), rien que pour le spectacle.

Après il n'y a pas forcément d'invitations à rendre la pareille quand on est invité. On peut très bien assumer le fait qu'on n'aime pas inviter des personnes. Tu l'as dis toi-même, tu es serviable, donc la pareille est surement déjà rendue !

Le pourquoi du comment de ce qu'on fait, ce qu'on doit faire, comment on doit le faire, on n'a pas besoin de tourner ça dans tous les sens dans sa tête.... on s'en fout un peu, non ?
Passer un bon moment dans un bel endroit sans se poser trop de questions, et en plus avec des gens agréables, pourquoi aller chercher plus loin ?

A qui le dis-tu Loba ! Il n'y a que des gens comme moi pour se torturer l'esprit avec de telles questions !
Hihi... C'est le métier qui rentre pour moi.

La question du cadeau, donner, recevoir, etc. Tout cela est complexe, car c'est lié aux vécus des personnes, à leur psychogenèse. Il faudra que je termine ce livre sur la psychologie de l'anniversaire car il doit y avoir un chapitre sur ces questions.

Pour moi l'un des mots clefs impliqués dans cette question c'est le mot "DETTE", dette symbolique, un expression qui est très connue en psychologie, et plus particulièrement utilisée en psychanalyse. La réciprocité de l'offre est importante, car elle est révélatrice des personnalités concernées.

Je suis d'accord, quand on fonctionne avec son "mental", c'est pas facile de voir le moment où on se pose trop de questions.

Vous n'imaginez pas le nombre de fois où on m'a dit que j'étais trop "dans le mental". Cette remarque m'a perturbée un moment car c'est mon fonctionnement, et ça on ne peut pas lutter contre.
Par contre j'ai remarqué que toutes les personnes qui m'ont dit ça sous forme de reproche étaient un peu limite au niveau de la réflexion. Donc c'est facile pour se justifier de reprocher le fonctionnement des autres !
Maintenant quand on me dit que je suis dans le mental, je dis oui, et j'explique ce que ça m'apporte par exemple en terme de stratégie ou de créativité. Par contre, si on me dit que je suis "trop" dans le mental, je réponds que c'est les neuneus qui pensent ça !

Et j'en ai donc conclu que je devais assumer mon fonctionnement mental, mais c'est aussi là où j'ai compris qu'il ne devait pas m'amener trop loin, en tout cas pas là où cela pourrait être néfaste pour moi.
C'est donc avec mon mental que j'ai défini les questions que je devais me poser ou pas !
c'est ce que j'appelle utiliser mon mental pour ne pas être trop dans le mental...

Dans cet effet un peu pervers, il y a effectivement le concept de "dette", certainement lié à autre chose du vécu. Se dire qu'on "doit" des choses, des actes, des attitudes...
Pour moi c'est pas la bonne approche car on ne "doit" jamais rien, par contre on fait des choix. La bonne approche c'est de faire des choix justes, qui sont en accord avec soi-même. Les seules choses qu'on doit, c'est en fait à soi-même.
Pour le reste, ce n'est pas aux autres à définir ce qu'on doit, c'est pour ça qu'on ne doit rien !

A mon tour je suis d'accord avec toi Loba.
Je suis moi aussi quelqu'un qui "pense" beaucoup, mais c'est l'aspect qualitatif de cette pensée qui devait être transformé, et non l'aspect quantitatif. Les anxieux comme moi pensent généralement beaucoup, la plupart du temps à tort et à travers, une pensée plus régulée, et surtout mieux adaptée à ce qui nous convient, qui nous fait du bien, et évidemment préférable.
Donc tu as raison Loba, d'ailleurs toi seule "sait" quel type de fonctionnement mental te convient, chacun doit pouvoir effectuer ce "travail" sur soi, à condition de savoir remettre en question ce qui doit l'être, du fait de sa "toxicité" pour notre confort psychologique.

Pour revenir à la notion de dette, je crois que c'est d'autant plus compliqué si cette dette est subjective (elle l'est forcément), c'est à dire que l'on a intégré une dette affective pas vraiment justifiée (par exemple) qui revient de façon périodique pour nous rappeler à l'ordre. Et c'est là qu'il est parfois utile d'avoir l'avis d'une personne compétente, qui va nous aider à briser ce mécanisme inconscient. Par essence une dette est effectivement subjective, c'est un concept lié à des enjeux moraux, affectifs, etc. (Et puis il existe des connexions avec la notion de culpabilité, etc.)

Offrir sans attendre est un "art", la plupart du temps cette attitude dissimule une contrepartie, même si nous ne nous en apercevons pas. Généralement cela ne pose que des problèmes limités, mais il arrive que la non réciprocité pose de vrais problèmes relationnels...

faut lire " On est foutus on pense trop "

je n'attends jamais rien je donne ( plutôt mon temps mon aide des sous aux assoc défense animale plus que des objets )
je me sens libre comme ça
j'essaie de donner moins pour justement être raccord avec moi .. si je n'aime pas recevoir faut que je fasse aussi l'effort de moins donner

mes voisins allemands ne sont pas sortis finalement donc problème résolu

de plus sans mes lunettes adaptées .( je les aurai ds une semaine ouf!) . je vois mal .. donc j'aurais raté bcp de choses

Elia a écrit:faut lire " On est foutus on pense trop "  

Je pense que ce livre est de bon conseil, mais plutôt pour les gens qui gambergent.
S'apporter de mauvaises réponses, je trouve que c'est encore autre chose. Mais tout est relatif, une mauvaise réponse pour l'un n'en sera pas une pour l'autre.
Pour moi, une mauvaise réponse est celle qui à terme ne fait pas de bien à soi-même (et éventuellement aux autres dans un 2ème temps)

Elia a écrit: je n'attends jamais rien  je donne ( plutôt mon temps mon aide des sous aux assoc  défense animale plus que des objets  )
je me sens libre comme ça

Ca c'est génial, tu fait ton choix, tu sais ce que tu veux donner ou pas, et personne ne doit rien redire à ça ! c'est super important de se connaitre bien sur ce sujet aussi.

Elia a écrit:j'essaie de donner moins  pour justement être raccord avec moi  .. si je n'aime pas recevoir faut que je fasse aussi l'effort   de moins donner

Par contre, si spontanément tu aimerais donner plus et que tu te forces à ne pas le faire,c'est un peu aller contre sa nature, suite à une réflexion logique. Donc forcément, cette logique peut aller à l'encontre de toi-même. Quand on ne donne pas, c'est soit parce qu'on n'a pas envie (et à ce moment il faut que ce soit clair et pas se trouver des justifications mentales, pour sortir de sa propre culpabilité et être en phase avec soi-même), soit c'est parce qu'on se force par peur (de ne pas le mériter, de devoir rendre, de ne pas être à l hauteur, etc... il peut y avoir plein de motif) et là, il y a un ajustage à faire, car la réponse apporté suite à la peur ne peut pas être une bonne réponse. Aller contre soi-même c'est forcément intoxiquant, et ça peut générer de l'anxiété et du mal être.

Elia a écrit:de plus sans mes lunettes adaptées .( je les aurai ds une semaine  ouf!) . je vois mal ..  donc j'aurais raté bcp de choses

Je crois que si j'étais proche de cet endroit, j'y irais chaque fois qu'il y a un nouveau spectacle ! peut-être même sans lunettes, un spectacle de flou intersidéral, pourquoi pas ?

bein j'ai travaillé ça avec a psy elle dit qu'en effet je dois être logique : je ne peux pas donner trop car après les autres ne peuvent pas me rendre ça ne me plaît pas

oui faut pas aller contre sa nature mais des fois notre nature nous fait faire des choses qui à la longue se retournent contre nous !

pour illustrer ta phrase
Aller contre soi-même c'est forcément intoxiquant, et ça peut générer de l'anxiété et du mal être.


un ami m'a dit celle-ci qui rejoint ton idée
phrase très simple qu'il faut garder en mémoire :

" Fuis tout ce qui te rend faible !"

avec cette idée on avance je crois ..

parfois c'est fuir les autres ou certaines situations
mais c'est aussi fuir ses propres mauvais penchants négatifs ....
qui nous affaiblissent


merci Loba et Olive pour vos messages

c'est intéressant quand même de venir sur ce forum

Oui, c'est vrai, c'est intéressant. Autant quand on écrit pour s'exprimer, quand on écrit pour répondre (ça permet de se poser des questions et de faire le point avec ce qu'on pense), que quand on lit, car ça appelle d'autres questions, une confrontation avec d'autres points de vue.

Mais bien entendu, chacun prend ce qu'il veut, et l'adapte à soi-même.

Elia a écrit:bein j'ai travaillé ça avec a psy elle dit qu'en effet je dois être logique : je ne peux pas donner trop car après les autres ne peuvent pas me rendre ça ne me plaît pas

C'est logique, c'est vrai. C'est en lien avec l'acceptation. Mais ce n'est peut-être qu'une première étape, à laquelle il ne faut pas s’arrêter trop longtemps.
Le but peut aussi être : 'je donne ce que je veux comme je le sens et je ne me sens redevable de rien de plus que ce que j'ai envie de donner'

On a tous au fond de nous le petit diable et le petit ange qu'on voit dans les dessins animés. Il faut faire en sorte d'être en accord avec les 2 et qu'il n'y en ait pas un qui écrase l'autre.
Vivre en étant en bonne relation avec son(ses) démon (s on a envie de faire la chieuse, l'ingrate, ben on fait) et en bonne relation et à l'écoute de son ange, suivre sa bonne conscience.

C'est dans l'équilibre des 2 qu'on va se sentir bien.

Enfin, c'est un peu barré, mais personnellement, il m'arrive de discuter avec eux ! (je les vois ! )

Quand à fuir ce qui rend faible, fait du mal, entraîne du mal-être, je suis à 100% d'accord !
Le tout est de bien l'identifier, et quand ça vient de soi, c'est pas si évident...

je trouve ça très sain de faire discuter son ange et son démon et en effet pour bien mener la discussion faut les imaginer les visualiser

cette phrase je l'ai très souvent en mémoire ça m'aide à quitter un lieu , des gens qui ne me conviennent pas