Même en les transposant à notre époque/société, je les trouve essentielles, même de façon égoïste (ce qui est un peu contradictoire) car elles sont aussi une vraie source d’apaisement :
Les 4 demeures de Brahma :
Maitrī , la bienveillance, « souhait que tous les êtres trouvent le bonheur et les causes du bonheur » ;
Karuṇā , la compassion, « souhait que les êtres soient libérés de la souffrance et des causes de la souffrance » ;
Muditā , la joie sympathisante ou l'altruiste, « souhait que les êtres trouvent la joie exempte de souffrance » ;
Upekṣā , l'équanimité ou le détachement, « souhait que les êtres demeurent égaux et en paix quels que soient les événements, bons ou mauvais, qu'ils soient libres de partialité, d'attachement et d'aversion ».
Bien entendu, la problématique n'est pas seulement de le souhaiter, mais de le ressentir au fond de soi. Cela peut être une base de méditation,mais ça peut aussi être une façon de développer un sentiment profond au quotidien.
Est-ce que ça vous est déjà arriver de marcher en ville et de s'attacher à souhaiter sincèrement le meilleur à toutes les personnes qu'on croise et qu'on ne connait pas ? (faire un lot quand on est sur un quai bondé)
Source : WikiCes quatre incommensurables affaiblissent grandement l'attachement au petit moi enfermé sur lui-même et ouvre la conscience au monde dans son immensité ainsi qu'aux autres dans leur infinité.
(je précise qu'il ne s'agit pas du tout de prosélytisme étant donné que je n'adhère à aucune religion, mais j'aime bien piocher les choses qui me paraissent intéressantes, celle là en est une)