Le projet de loi sur le renseignement, débattu à partir de lundi à l'Assemblée, est contesté par ses opposants sur quatre points principaux.
La commission des lois a encadré l'utilisation de ces appareils, en obligeant les agents à tracer exactement leur utilisation.
Mais ils ratissent large et peuvent capter tous les téléphones qui se trouveraient dans leurs périmètres, pas seulement celui visé par l'enquête. Le président de la Commission nationale des interceptions de sécurités (CNCIS), Jean-Marie Delarue, a critiqué le projet de loi et mis en garde contre le risque d'une «pêche au chalut» avec ce genre de technique.
«Ces appareils représentent une vrai avancée pour les enquêteurs», estime pour sa part Céline Berthon, secrétaire générale adjointe du principal syndicat des commissaires de police (SNCP). «Il y a un mythe derrière tout ça, comme si les services de renseignement avaient le temps de s'intéresser à toutes les autres conversations privées captées autre que celles intéressant l'enquête».
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