La France a mené ses premières "frappes" contre le groupe Etat islamique (EI) en Syrie, au nom de sa "sécurité nationale" et après deux semaines de vols de reconnaissance au-dessus du territoire syrien.
Jusqu'alors, la France s'était interdit d'intervenir militairement en Syrie, craignant que cela ne serve les intérêts du président syrien Bachar al-Assad dont Paris réclame le départ, le jugeant principal responsable de la guerre dans son pays.
Mais "la donne a changé et nous ne pouvons plus nous permettre de laisser la Syrie, principal repaire de Daech, demeurer un angle mort de notre politique au Levant", avait argumenté mi-septembre le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, pour justifier ce changement stratégique.
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