En cette fin 2015, alors que les consultations après les attentats augmentent et que l'on peut pressentir un réel stress post-traumatique à venir chez certains survivants du 13 novembre, cette piste étudiée au sein d'un laboratoire de recherche à Toulouse offre un réel espoir.
« Il ne s'agit pas d'une pilule de l'oubli », précise d'emblée le professeur Philippe Birmes, qui dirige le laboratoire du stress traumatique à l'université Paul-Sabatier et l'étude de phase 2 menée sur plus de soixante patients à Toulouse, Lille et Tours. Il ne s'agit pas non plus d'un nouveau médicament. Le propranolol — c'est le nom de la molécule — fait partie des antimigraineux et antihypertenseurs, vendus de longue date mais inaccessibles sans suivi médical. « S'agissant d'un bêtabloquant, avec certaines contre-indications sa prescription ne peut être qu'encadrée », précise le psychiatre.
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Pourquoi pas, si ça peut aider certaines personnes ...
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