La vidéo est d’une violence inouïe : une dizaine de personnes, tout de noir vêtues, s’acharnent sur Yuriy, un ado de 15 ans, pourtant à terre. Coups de pied, de poing, de béquille et de ce qui s’apparente à un marteau au niveau de la tête. C’était le 15 janvier, sur la dalle Beaugrenelle, dans le 15e arrondissement de Paris. L’adolescent, qui souffre de multiples fractures, notamment au crâne, est toujours dans un état critique.
Peu à peu l’enquête se précise. Et si aucune interpellation n’a eu lieu à ce stade, les enquêteurs penchent pour un règlement de compte entre bandes rivales, en l’occurrence entre celles de Beaugrenelle et de Vanves, une commune voisine des Hauts-de-Seine.
Une seconde vidéo – non datée – publiée ce week-end a alimenté cette hypothèse. On y aperçoit un jeune garçon le visage ensanglanté, victimes de coups et d’insultes. « Tu vas revenir sur la dalle ? », interroge un de ces agresseurs. Est-ce le premier acte de cette tragédie ? L’hypothèse est en tout cas en train d’être explorée par les enquêteurs du 3e district de police judiciaire, en charge des investigations. Une quinzaine de bandes active sont actuellement répertoriées dans la capitale, un chiffre stable depuis plusieurs années. « Ce sont des groupes bien identifiés d’au moins trois personnes qui sont dans une logique d’appropriation du territoire », précise à 20 Minutes Laëtitia Vallar, la porte-parole de la préfecture de police de Paris.
Les réseaux sociaux comme catalyseur de la violence
Peu à peu l’enquête se précise. Et si aucune interpellation n’a eu lieu à ce stade, les enquêteurs penchent pour un règlement de compte entre bandes rivales, en l’occurrence entre celles de Beaugrenelle et de Vanves, une commune voisine des Hauts-de-Seine.
Une seconde vidéo – non datée – publiée ce week-end a alimenté cette hypothèse. On y aperçoit un jeune garçon le visage ensanglanté, victimes de coups et d’insultes. « Tu vas revenir sur la dalle ? », interroge un de ces agresseurs. Est-ce le premier acte de cette tragédie ? L’hypothèse est en tout cas en train d’être explorée par les enquêteurs du 3e district de police judiciaire, en charge des investigations. Une quinzaine de bandes active sont actuellement répertoriées dans la capitale, un chiffre stable depuis plusieurs années. « Ce sont des groupes bien identifiés d’au moins trois personnes qui sont dans une logique d’appropriation du territoire », précise à 20 Minutes Laëtitia Vallar, la porte-parole de la préfecture de police de Paris.
Les réseaux sociaux comme catalyseur de la violence
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