Sénèque, Pétrarque et René Char en avaient écrit les louanges. Au cœur de la Provence, la Fontaine de Vaucluse, dans la commune du même nom, à quelques kilomètres de L’Isle-sur-la-Sorgue, ne cesse de fasciner.
Sur le flanc des monts de Vaucluse, les visiteurs se pressent pour voir les eaux de la Sorgue surgir des profondeurs, au pied d’une falaise de 240 mètres.
Ce site naturel a donné son nom au département de Vaucluse. Le terme est dérivé du latin vallis clausa, qui signifie « vallée close ».
Un débit exceptionnel
Il s’agit de la résurgence la plus importante d’Europe. Avec un écoulement moyen de 630 millions de mètres cubes par an, il s’agit aussi de la plus importante source de France, et de la cinquième au classement mondial.
Ce gouffre est alimenté par un immense réseau souterrain, dans lequel se retrouvent les eaux de pluie et de la fonte des neiges du mont Ventoux, des monts de Vaucluse et de la montagne de Lure. Au total, ce réseau couvrirait une surface de récupération de plus de 1 000 kilomètres carrés.
Par conséquent, la résurgence suit le rythme des saisons : calme en été, elle devient bouillonnante au printemps et à l’automne.
Le lieu fascine depuis longtemps. En 2002 et en 2003, des campagnes archéologiques ont retrouvé 1 624 pièces d’or, d’argent et de bronze de la période gallo-romaine. En ce temps, les Gaulois se rendaient au gouffre pour y célébrer les vertus de l’eau et des entités qui y résident.
Ces pièces sont désormais présentées au public au musée Pétrarque, à Fontaine-de-Vaucluse.
Sur le flanc des monts de Vaucluse, les visiteurs se pressent pour voir les eaux de la Sorgue surgir des profondeurs, au pied d’une falaise de 240 mètres.
Ce site naturel a donné son nom au département de Vaucluse. Le terme est dérivé du latin vallis clausa, qui signifie « vallée close ».
Un débit exceptionnel
Il s’agit de la résurgence la plus importante d’Europe. Avec un écoulement moyen de 630 millions de mètres cubes par an, il s’agit aussi de la plus importante source de France, et de la cinquième au classement mondial.
Ce gouffre est alimenté par un immense réseau souterrain, dans lequel se retrouvent les eaux de pluie et de la fonte des neiges du mont Ventoux, des monts de Vaucluse et de la montagne de Lure. Au total, ce réseau couvrirait une surface de récupération de plus de 1 000 kilomètres carrés.
Par conséquent, la résurgence suit le rythme des saisons : calme en été, elle devient bouillonnante au printemps et à l’automne.
Le lieu fascine depuis longtemps. En 2002 et en 2003, des campagnes archéologiques ont retrouvé 1 624 pièces d’or, d’argent et de bronze de la période gallo-romaine. En ce temps, les Gaulois se rendaient au gouffre pour y célébrer les vertus de l’eau et des entités qui y résident.
Ces pièces sont désormais présentées au public au musée Pétrarque, à Fontaine-de-Vaucluse.
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