Il y a 6 000 ans déjà, un régime alimentaire varié. Selon une étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America et relayée par Courrier international, l'homme de Neandertal avait l'habitude de manger, non seulement de la viande, mais des racines, des noix et même des féculents. Ainsi, la variété croissante des bactéries présentes dans leur bouche a contribué à l'accroissement de leur cerveau.
Selon la biologiste Rachel Carmody, qui commente l'étude à laquelle elle n'a pas participé dans Sciences, ces révélations sont « révolutionnaires » et « laissent à penser que les ancêtres à la fois des êtres humains (Homo sapiens sapiens) et des néandertaliens préparaient beaucoup d'aliments à base de féculents il y a au moins six cent mille ans et qu'ils s'étaient déjà adaptés à une alimentation plus riche en féculents, longtemps avant l'invention de l'agriculture, il y a dix mille ans ».
Des fragments d'ADN de bactéries « prélevés sur les dents d'hominidés et singes »
Courrier international rappelle que les féculents sont une « excellente source de glucose », élément essentiel au bon fonctionnement du cerveau. Ces résultats proviennent de l'analyse de plusieurs milliards de fragments d'ADN de bactéries « prélevés sur les dents d'hominidés et singes ». Cent vingt-quatre individus ont été pris en compte, parmi lesquels des néandertaliens (dont l'un ayant vécu il y a plus de 100 000 ans), des humains de l'époque préagricole (il y a plus de 10 000 ans), des chimpanzés, des gorilles et des singes hurleurs.
Selon la biologiste Rachel Carmody, qui commente l'étude à laquelle elle n'a pas participé dans Sciences, ces révélations sont « révolutionnaires » et « laissent à penser que les ancêtres à la fois des êtres humains (Homo sapiens sapiens) et des néandertaliens préparaient beaucoup d'aliments à base de féculents il y a au moins six cent mille ans et qu'ils s'étaient déjà adaptés à une alimentation plus riche en féculents, longtemps avant l'invention de l'agriculture, il y a dix mille ans ».
Des fragments d'ADN de bactéries « prélevés sur les dents d'hominidés et singes »
Courrier international rappelle que les féculents sont une « excellente source de glucose », élément essentiel au bon fonctionnement du cerveau. Ces résultats proviennent de l'analyse de plusieurs milliards de fragments d'ADN de bactéries « prélevés sur les dents d'hominidés et singes ». Cent vingt-quatre individus ont été pris en compte, parmi lesquels des néandertaliens (dont l'un ayant vécu il y a plus de 100 000 ans), des humains de l'époque préagricole (il y a plus de 10 000 ans), des chimpanzés, des gorilles et des singes hurleurs.
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