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Plus créatif, moins intelligent, plus fort… La comparaison est un booster de l’estime de soi, à condition d’être utilisée judicieusement. Car, à trop la pratiquer, elle peut aussi devenir un véritable poison.
Dans son Manuel du parfait petit masochiste (Points), l’écrivain américain Dan Greenburg conseille à ceux qui veulent s’empoisonner la vie de se comparer à d’autres. Un avertissement que conteste le psychologue Yves-Alexandre Thalmann : « Non seulement ne pas se comparer ne garantit pas le bonheur, mais c’est de plus impossible. Toutes nos transactions, intellectuelles et émotionnelles, passent par ce prisme. Identifier quelque chose, c’est mettre en parallèle ce que nous percevons avec la banque de données de notre mémoire. »
Il en va de même pour nos émotions : ressentir relève en effet aussi de ce processus. Un exemple ? La déception est le fruit d’une comparaison négative avec l’objet d’un souhait non exaucé. Mais le psychologue va plus loin en affirmant que, « à condition que nous choisissions des points de comparaison favorables », celle-ci peut devenir le ferment de l’estime de soi. « Cela commence par imaginer ce qui aurait pu être pire. Notre esprit de gratitude est alors activé, ce qui est générateur de bien-être. Cela passe par se comparer à un peu plus élevé que soi afin que cela agisse comme un stimulant. Mais il faut aussi, de temps en temps, se tourner vers un peu moins élevé pour renforcer sa confiance et son estime de soi. » Rares sont ceux d’entre nous qui pratiquent la juste comparaison, c’est pourquoi nous avons élaboré ce test avec Yves-Alexandre Thalmann.
Dans son Manuel du parfait petit masochiste (Points), l’écrivain américain Dan Greenburg conseille à ceux qui veulent s’empoisonner la vie de se comparer à d’autres. Un avertissement que conteste le psychologue Yves-Alexandre Thalmann : « Non seulement ne pas se comparer ne garantit pas le bonheur, mais c’est de plus impossible. Toutes nos transactions, intellectuelles et émotionnelles, passent par ce prisme. Identifier quelque chose, c’est mettre en parallèle ce que nous percevons avec la banque de données de notre mémoire. »
Il en va de même pour nos émotions : ressentir relève en effet aussi de ce processus. Un exemple ? La déception est le fruit d’une comparaison négative avec l’objet d’un souhait non exaucé. Mais le psychologue va plus loin en affirmant que, « à condition que nous choisissions des points de comparaison favorables », celle-ci peut devenir le ferment de l’estime de soi. « Cela commence par imaginer ce qui aurait pu être pire. Notre esprit de gratitude est alors activé, ce qui est générateur de bien-être. Cela passe par se comparer à un peu plus élevé que soi afin que cela agisse comme un stimulant. Mais il faut aussi, de temps en temps, se tourner vers un peu moins élevé pour renforcer sa confiance et son estime de soi. » Rares sont ceux d’entre nous qui pratiquent la juste comparaison, c’est pourquoi nous avons élaboré ce test avec Yves-Alexandre Thalmann.
Faire le test...
