par Dany Ven 23 Aoû - 12:49
C'est quand on voit des cas comme ça qu'on se rend compte de l'énorme vide juridique concernant la réponse émotionnelle à une agression où tout peut basculer.
Plus précisément, ce n'est pas ce qui est arrivé qui devrait être passé au crible, mais ce qui aurait pu arriver.
Et si l'une des deux victimes avait fait un malaise cardiaque compte tenu de la violence des faits.
Si cette personne (le malfrat) avait une autre arme cachée, et bien le père de famille, avec son petit couteau, se serait pris une balle dans le ventre et serait peut-être mort aujourd'hui.
Je vais vous raconter quelque chose que j'ai vécu il y a pas mal d'années. J'étais en voiture avec ma mère âgée sur une départementale un peu déserte. Soudain un scooter qui arrivait en face nous a bloquées par l'avant.
Il a tenté d'ouvrir la portière de ma mère pour dérober nos sacs, voire même la voiture, au risque de la tuer.
J'ai fait ni une ni deux, j'ai démarré en trombe et l'ai traîné sur plusieurs mètres avant qu'il ne lâche la portière.
Et bien je peux vous dire que je n'aurais eu aucun scrupule à lui rouler dessus.
Tout ça pour dire que répondre à la violence par la violence est un réflexe humain et naturel.
Qu'on revoit les lois et après on pourra trancher ou non sur la légitime défense.
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