Des caresses antistress
Le ronronnement n’est pas la seule « fonction » thérapeutique des chats. Certains ne ronronnent pas. Et certains maîtres sont incommodés par le « bourdonnement » trop bruyant de leur minet. « J’en ai eu une, Olympe, qui dormait avec moi et ronronnait fortement pendant son sommeil, avoue Madeleine, 60 ans, historienne. Or ce bruit censé m’apaiser m’énervait beaucoup. Il m’est arrivé de la caresser doucement pour que je puisse enfin m’endormir. » Car le chat nous guérit aussi – et peut-être surtout – par les caresses que nous lui prodiguons, par les contacts physiques qui nous lient à lui. À travers eux, nous ressuscitons les premiers câlins avec notre mère. D’ailleurs, « plus nous avons manqué de tendresse dans l’enfance, plus nous avons tendance à nous tourner vers les animaux pour trouver auprès d’eux une complétude affective », affirme Isabelle Claude, équithérapeute, auteure du Cheval, miroir de nos émotions (Éditions DFR, 2007).
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