Pourquoi la pluie nous déprime tant

Il pleut des cordes sur la France, et c’est parti pour durer quelques jours. Voilà pour la mauvaise nouvelle, qui en amène une (relativement) bonne : non, les trombes d’eau descendues du ciel ne mettent pas forcément le moral dans les chaussettes. En tout cas, pas pour la majorité des gens.

out dépend de la sensibilité biologique de chacun. Pour les personnes touchées, on parle de Seasonal Affective Disorder (SAD), le nom officiel de la dépression saisonnière. « Cela concerne des gens sensibles à l’ensoleillement. Aux changements de saison, ils peuvent tomber dans une forme de dépression liée aux variations de lumière. Dans ces cas, ce n’est pas tant de la tristesse qu’ils ressentent qu’un manque d’énergie », explique Hervé Montes, psychiatre et président de l’Association française de thérapie comportementale et cognitive.

source

êtes vous dans ce cas ?

perso, quand il fait gris et surtout quand la pluie s'en mèle, j'ai le moral dans les chaussettes, surtout quand ça dure autant, de plus je suis déja d'une nature à déprimer alors quand il fait un temps pourrit

Je suis comme toi Norma, mauvais temps = moral dans les chaussettes.
Mais je me demande pourquoi on dit "il fait en temps de canard" lorsqu'il pleut?

Je pense que ça joue sur le moral parce qu'on ne peut pas sortir et qu'on a moins de lumière.

Psycholive a écrit:Ah oui la lumière agit clairement sur le moral, pour moi c'est certain.

N'étant moi-même pas une lumière, j'avoue que je déprime rapidement les gens...

A partir de la quarantaine, je suis devenu plus sensible à la lumière. Même au travail, s'il y a du soleil à l'extérieur, j'ai un meilleur moral.

Il est vrai que la lumière a plus d'influence plus on prend de l'âge

Cassandra a écrit:Il est vrai que la lumière a plus d'influence plus on prend de l'âge

C'est vrai. Au fur et à mesure que les personnes qui illuminaient notre vie s'en vont, notre vie s'assombrit. Ou alors, c'est ma vue qui baisse...

Quant à l'âge, ce sont plus les autres qui ont un problème avec mon âge que moi.

En ce qui me concerne la lumière est importante, mais je n'aime pas le trop plein de lumière, je suis plus sensible aux mi-saisons, les lumières rasantes j'aime bien. Un beau coucher de soleil et une lumière tamisée, c'est plaisant...

Chez moi, les murs sont blancs et j'y accroche des miroirs.
La pluie me déprime car je ne suis pas étanche. Avoir les pieds mouillés toute la journée, ce n'est pas top.

beliza a écrit:
Une pensée pour tous ceux qui baignent. On aime les villas pieds dans l'eau, mais quand on a vraiment les pieds dans l'eau, on aimerait être au sec. Toute la complexité de l'âme humaine.
Quand il faut tout jeter et repartir à zéro, c'est une épreuve difficile à surmonter.
Les pluies diluviennes qui s'abattent sur la France sont en partie dues à la pollution que nous développons.
- Ne plus jeter ce qui n'est plus à la mode, la mode est destructrice,(chaussures, réfrigérateur etc...)
- Ne pas acheter de fruits ou légumes ayant parcouru des milliers de kilomètres (l'ail d'Argentine)
- éviter les produits sur-emballés, ne pas acheter de plats préparés quand un oeuf au plat avec des pâtes peu faire l'affaire.
- Ne pas changer de voiture aussi souvent. La voiture est polluante, alors garder la le plus longtemps possible, même si la mode change.
etc...
-

Je n'ai jamais été à la mode et je ne jette presque rien.
Je me meuble même avec le mobilier que jettent mes voisins.
Du coup, je ne peux pas les inviter chez moi...
Mes vêtements déchirés servent à calfeutrer en hiver.
Je n'ai jamais eu de voiture. Il faudrait que je pense à m'acheter un vélo pour le jour où il y aura une pénurie d'essence.
Quant aux emballages, je les mets dans une poubelle destinée à les recycler qui est ramassée une fois qu'on est parti au boulot.
Et on se prend une amende si on laisse traîner la poubelle dehors toute la journée. Une façon d'encourager le citoyen à l'écologie.
Je ne suis pas à la mode et je dépense peu. Une collègue a dit que je n'étais pas normal. Après réflexion, ce n'est pas un défaut de ne pas être normal.

C'était ma pensée du jeudi soir avant d'emprunter mon train plein à craquer.