Laisser aller le monde ancien et ses valeurs obsolètes n’est pas facile pour l’être humain, qui sent arriver une rupture de stabilité. Imaginons faire du vélo sur les routes goudronnées puis être obligé de prendre des chemins caillouteux. Au début, on siffle parce qu’on connaît la route, puis, on peste car on n’est pas à l’aise avec le terrain. Tout changement remet en question l’équilibre intérieur qui s’est construit au fil du temps.
Pour cette raison, l’être humain n’éprouve pas le besoin de changer. A moins qu’il n’y soit contraint.
Pourtant, c’est une illusion de penser que les choses ne se transforment jamais. Les évolutions sont permanentes et tout se modifie sans arrêt. Par exemple, notre réflexion évolue de jour en jour en fonction des informations qui arrivent à notre cerveau. C’est pourquoi il n’est pas bizarre de changer d’avis ; il s’agit simplement d’une pensée transformée.
Le changement est constant et, comme dans la nature, il est le résultat du cycle de vie propre à chaque organisme vivant.