Le 13 février 1960, la France a procédé à son premier essai nucléaire, baptisé « Gerboise bleue » dans le désert du Sahara en Algérie. Soixante ans plus tard, les retombées radioactives des essais nucléaires Français sont encore palpables, et ce jusqu’en Europe, alertent des spécialistes.
Le 24 février, l’Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (Acro) a publié des mesures de radioactivité dans les nuages de sable venus du Sahara. Au mois de février, la France et une partie de l’Europe ont connu deux de ces épisodes météorologiques, donnant au ciel une teinte ocre. Résultat : environ 80.000 Becquerels de césium 137 au kilomètre carré, estime l’association, après avoir mesuré la fine couche de particules qui s’était posée sur une voiture.
Une radioactivité artificielle
« D’une manière générale, dans les poussières de l’air ambiant, il y a toujours un certain niveau de radioactivité naturelle », explique Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire, directeur de la Criirad, un laboratoire de recherche indépendant sur la radioactivité. « Mais ces poussières du Sahara contiennent des particules de radioactivité artificielle, comme le césium 137 », détaille-t-il.
Un marqueur des essais nucléaires humains, qui se déplacent à la faveur d’épisodes météorologiques, comme ici le vent, ou de phénomènes accidentels, comme les incendies autour de Tchernobyl cet été. « Ces événements remettent en suspension ces éléments dans l’air », note Bruno Chareyron.
Le 24 février, l’Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (Acro) a publié des mesures de radioactivité dans les nuages de sable venus du Sahara. Au mois de février, la France et une partie de l’Europe ont connu deux de ces épisodes météorologiques, donnant au ciel une teinte ocre. Résultat : environ 80.000 Becquerels de césium 137 au kilomètre carré, estime l’association, après avoir mesuré la fine couche de particules qui s’était posée sur une voiture.
Une radioactivité artificielle
« D’une manière générale, dans les poussières de l’air ambiant, il y a toujours un certain niveau de radioactivité naturelle », explique Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire, directeur de la Criirad, un laboratoire de recherche indépendant sur la radioactivité. « Mais ces poussières du Sahara contiennent des particules de radioactivité artificielle, comme le césium 137 », détaille-t-il.
Un marqueur des essais nucléaires humains, qui se déplacent à la faveur d’épisodes météorologiques, comme ici le vent, ou de phénomènes accidentels, comme les incendies autour de Tchernobyl cet été. « Ces événements remettent en suspension ces éléments dans l’air », note Bruno Chareyron.
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