Les parlementaires se portent au chevet des directeurs d’école. Le Sénat dominé par l’opposition de droite a voté mercredi, après l’Assemblée nationale et avec un avis favorable du gouvernement, pour le principe d’une « autorité fonctionnelle des directeurs d’ école ». La mesure est cependant vivement critiquée à gauche.
La proposition de loi LREM « créant la fonction de directeur d’école », adoptée l’été dernier en première lecture par les députés, entend faciliter la tâche des directeurs d’école. Elle a été adoptée en première lecture par la chambre haute, avec des modifications significatives, par 251 voix pour et 92 contre (PS, CRCE à majorité communiste, écologistes).
L’autorité en débat
Le texte prévoit notamment que les directeurs et directrices d’école disposent d’un « emploi de direction » et bénéficient « d’une délégation de compétences de l’autorité académique » pour le bon fonctionnement de l’école. « Le statu quo juridique est devenu intenable », a affirmé le rapporteur Julien Bargeton (RDPI à majorité En Marche).
Un point fait consensus : les directeurs d’école, qui ont vu leurs responsabilités mises en lumière par l’épidémie de Covid-19, ont besoin d’une meilleure reconnaissance et d’un soutien. Mais la question de l’autorité a fait débat. Le Sénat a en effet voté des amendements portés par Max Brisson (LR) et Sonia de La Provôté (centriste) qui leur confère « une autorité fonctionnelle ». Selon Max Brisson, cette autorité leur serait confiée « dans le cadre de leur mission, et ainsi limitée aux missions administratives et organisationnelles ».
La proposition de loi LREM « créant la fonction de directeur d’école », adoptée l’été dernier en première lecture par les députés, entend faciliter la tâche des directeurs d’école. Elle a été adoptée en première lecture par la chambre haute, avec des modifications significatives, par 251 voix pour et 92 contre (PS, CRCE à majorité communiste, écologistes).
L’autorité en débat
Le texte prévoit notamment que les directeurs et directrices d’école disposent d’un « emploi de direction » et bénéficient « d’une délégation de compétences de l’autorité académique » pour le bon fonctionnement de l’école. « Le statu quo juridique est devenu intenable », a affirmé le rapporteur Julien Bargeton (RDPI à majorité En Marche).
Un point fait consensus : les directeurs d’école, qui ont vu leurs responsabilités mises en lumière par l’épidémie de Covid-19, ont besoin d’une meilleure reconnaissance et d’un soutien. Mais la question de l’autorité a fait débat. Le Sénat a en effet voté des amendements portés par Max Brisson (LR) et Sonia de La Provôté (centriste) qui leur confère « une autorité fonctionnelle ». Selon Max Brisson, cette autorité leur serait confiée « dans le cadre de leur mission, et ainsi limitée aux missions administratives et organisationnelles ».
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