Non seulement le bruit nuit aux arbres et à la diversité des plantes, mais son impact négatif peut durer bien après le retour du silence.
Industrie, construction de routes ou de bâtiments... Non seulement le bruit nuit aux arbres et à la diversité des plantes, mais son impact négatif peut durer bien après le retour du silence, selon une étude publiée mercredi 15 avril 2021. La pollution sonore liée aux activités humaines a largement augmenté depuis le milieu du siècle dernier, une situation qui a poussé les biologistes à se pencher sur son impact sur la faune et la flore.
Des arbres exposés pendant 15 ans à un niveau élevé de bruit artificiel
De précédentes études ont déjà examiné les effets à court terme du bruit -qui chasse les pollinisateurs tels que les insectes- sur les arbres, mais peu de chercheurs ont enquêté sur les impacts à long terme. Des scientifiques américains ont étudié des arbres exposés pendant 15 ans à un niveau élevé de bruit artificiel, au Nouveau-Mexique.
Selon l'étude publiée dans Proceedings of the Royal Society B, ils ont découvert une réduction de 75% de jeunes pousses de pins à pignon dans les zones bruyantes par rapport aux zones plus calmes. Ils ont ensuite examiné les zones où la pollution sonore avait disparu pour voir quelle était la réaction des arbres, partant de l'hypothèse que ces populations (genévriers et pins à pignons) allaient se remettre rapidement, dès que les geais qui dispersent les graines reviendraient sur la parcelle redevenue silencieuse.
Mais à l'inverse, ils ont observé un déclin à long terme du nombre de nouvelles pousses, les oiseaux refusant de revenir sur ces sites.
Des arbres exposés pendant 15 ans à un niveau élevé de bruit artificiel
De précédentes études ont déjà examiné les effets à court terme du bruit -qui chasse les pollinisateurs tels que les insectes- sur les arbres, mais peu de chercheurs ont enquêté sur les impacts à long terme. Des scientifiques américains ont étudié des arbres exposés pendant 15 ans à un niveau élevé de bruit artificiel, au Nouveau-Mexique.
Selon l'étude publiée dans Proceedings of the Royal Society B, ils ont découvert une réduction de 75% de jeunes pousses de pins à pignon dans les zones bruyantes par rapport aux zones plus calmes. Ils ont ensuite examiné les zones où la pollution sonore avait disparu pour voir quelle était la réaction des arbres, partant de l'hypothèse que ces populations (genévriers et pins à pignons) allaient se remettre rapidement, dès que les geais qui dispersent les graines reviendraient sur la parcelle redevenue silencieuse.
Mais à l'inverse, ils ont observé un déclin à long terme du nombre de nouvelles pousses, les oiseaux refusant de revenir sur ces sites.
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