Pendant une semaine, il y a près de 60 ans, le 16 Août 1951 , un bourg entier du Gard, Pont Saint-Esprit, est pris de folie et d’hallucinations. Un journaliste américain prétend avoir percé le mystère : il s’agirait d’une expérience secrète menée par les services américains, en pleine guerre froide.
Au moins 5 morts, plus de 30 personnes hospitalisées et près de 300 malades.
Ce qui commence comme une banale intoxication alimentaire collective culminera quelques jours plus tard en une nuit de pure folie, des scènes d’hallucinations dignes d’un tableau de Bosch, une « nuit de l’Apocalypse », pour reprendre les termes d’un des médecins locaux, le Dr Gabbaï.
L’affaire du « Le Pain maudit » débute le 17 août 1951. Les salles d’attente des 3 médecins de la ville sont pleines. Une vingtaine de malades sont là pour des symptômes apparemment digestifs : nausées, brûlures d’estomac, vomissements, diarrhées.
Viendront s’ajouter dans les jours suivants des fatigues importantes et des insomnies. Pour nombre de malades, après une rémission de 48 heures, les symptômes s’aggravent pour culminer dans des crises hallucinatoires habitées, entre autres, par des flammes et des animaux.
Un ouvrier, Gabriel Validire, hurle à ses compagnons de chambrée : « Je suis mort ! Ma tête est en cuivre et j’ai des serpents dans mon estomac ! » Une jeune fille se croit attaquée par des tigres. Un gamin de 11 ans, Charles Granjhon, tente d’étrangler sa mère.
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Au moins 5 morts, plus de 30 personnes hospitalisées et près de 300 malades.
Ce qui commence comme une banale intoxication alimentaire collective culminera quelques jours plus tard en une nuit de pure folie, des scènes d’hallucinations dignes d’un tableau de Bosch, une « nuit de l’Apocalypse », pour reprendre les termes d’un des médecins locaux, le Dr Gabbaï.
L’affaire du « Le Pain maudit » débute le 17 août 1951. Les salles d’attente des 3 médecins de la ville sont pleines. Une vingtaine de malades sont là pour des symptômes apparemment digestifs : nausées, brûlures d’estomac, vomissements, diarrhées.
Viendront s’ajouter dans les jours suivants des fatigues importantes et des insomnies. Pour nombre de malades, après une rémission de 48 heures, les symptômes s’aggravent pour culminer dans des crises hallucinatoires habitées, entre autres, par des flammes et des animaux.
Un ouvrier, Gabriel Validire, hurle à ses compagnons de chambrée : « Je suis mort ! Ma tête est en cuivre et j’ai des serpents dans mon estomac ! » Une jeune fille se croit attaquée par des tigres. Un gamin de 11 ans, Charles Granjhon, tente d’étrangler sa mère.
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