La Ville loue une partie de son parc immobilier à des prix dérisoires. Le résultat de décennies de tergiversations.
A louer: appartement au rez-de-chaussée, entrée indépendante, proche des transports publics. Loyer: 0,05 euro par mois. Une annonce de rêve, surtout dans une capitale comme Rome… et une réalité pour un retraité du quartier de Serpentone. «Qui bougerait d’ici, vous plaisantez?» s’est-il exclamé devant les reporters du «Corriere della Sera».
Le montant indiqué sur son bail n’a pas changé depuis les années 1950: 900 lires de l’époque! «La Ville s’est complètement désintéressée de ce logement», confie le sexagénaire. D’ailleurs, elle n’envoie même plus les factures. Le retraité assure que son cas n’est pas unique dans le quartier. Deux tiers des maisons ont des loyers symboliques, alimentant un juteux marché de sous-locations.
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