Here i am

Ringo94 a écrit:

Elia a écrit:
oui    et non ..( expériences et éducation ne sont tout de même pas de notre responsabilité toujours ..)
mais par contre on est responsable de la possibilité de changer les choses  

Ce que je voulais dire par là c'est qu'on reproche souvent aux autres d'être responsables de nos problèmes mais en fait on est notre propre ennemi avant tout.

oh que oui!!!
la répétition des modèles est confortable même si on souffre c'est ça le paradoxe

et pour s'en sortir il suffit souvent de se botter le cul- tout simplement - !

Elia a écrit:

oh que oui!!!
la répétition des  modèles  est confortable même si on souffre c'est ça le paradoxe

et pour s'en sortir  il suffit souvent de se botter le cul- tout simplement -  !

Et à force de s'auto-analyser on finit par apprendre un peu plus sur soi mais cela demande du temps.

Elia a écrit:... et pour s'en sortir  il suffit souvent de se botter le cul- tout simplement -  !

Il faut quand même être très souple...

Elia a écrit:

et pour s'en sortir  il suffit souvent de se botter le cul- tout simplement -  !

ça me rappelle quelqu'un qui m'avait dit la même chose sur un autre forum. ça m'avait vexé à vrai dire. Sauf qu'entre temps j'avais plus ou moins réussit à m'en sortir.

Reste qu'il me manque quelque chose pour décoller dans cette vie et je ne sais pas ce que c'est: la chance, sourire et s'ouvrir aux autres, ne pas se regarder le nombril, éviter de trop penser à soi etc...

Chacun fait comme il peut faut juste pas resté bloqué
et faire la liste de ce que l'on peut changer ..

viser un peu loin pour être sûr de faire un peu de trajet

" Faut viser les Indes pour atteindre l'Amérique " aurait dit C. Colomb

Je suis d'accord, c'est ça qui compte. On n'est pas obligé d'avancer vite, de trouver la solution tout de suite, de tout changer...
Ce qui est important, c'est de ne pas rester statique, et d'avancer quand même !

Une chose importante: se mettre à l'écart des personnes nocives qui vous veulent du mal. ça m'a un peu sauvé mais cela m'a marginalisé ou obligé de renoncer à beaucoup de choses.

et en renonçant à plein de choses tu as aussi mis des relations positives de côté

donc faut refaire un pas vers les autres et trier !! trier sans hésiter ..

C'est tout à fait vrai, décider de tout mettre de coté quand on a des difficultés relationnelles, c'est aussi mettre de coté ce qui pourrait permettre de les résoudre.

Dans ce genre de difficultés comme dans beaucoup d 'autres d'ailleurs, ce qui compte, ce n'est pas d'obtenir le résultat, mais c'est plutôt la quête.

Oui Loba  

hier j'écoutais l'émission dont j'ai mis le sujet " la libre antenne "   sur E 1

https://papoterdetout.forumactif.org/t1703-europe-1-la-libre-antenne?highlight=antenne

une dame appelait    très dépressive , seule   etc..

 le problème   était  qu'à  chaque suggestion de l'animatrice psychologue  ..elle disait non
et refusait même les 1º pas :
aller voir un toubib pour une cure de repos  qq chose qui la sorte de là , de son quotidien  

-  la dame disait les toubibs sont tous des  incapables, des laxistes , les psychiatres , des laxistes  

au bout d'un moment  la psychologue lui a fait prendre conscience de sa fermeture  à tout
son rejet de tout   et lui a demandé pourquoi elle appelait alors

l'autre lui a dit : pour que vous me trouviez une solution   !!!

la psychologue : je viens de vous proposer une dizaine de pistes  - vous dîtes non à tout
 vous trouver une critique à tout  
vous attendez trop des autres et quand les autres essaient de vous aider vous refusez l'aide en ayant toujours un argument contre
soit c'est vous qui faîtes la 1º  ,un pas en avant    vers ceux qui vont vous tendre la main  et peu à peu vous pourrez trouver un chemin
soit vous en serez au même point dans 6 mois


pour sauver qq'un il faut lui tendre la main mais à condition que la personne aussi tende la main et aide l'aidant

sinon soulever un poids mort c'est très dur voire impossible et surtout pourquoi ?

on ne peut pas sauver qq'un qui dit aller mal mais refuse l'aide

C'est c'est une situation à laquelle je suis confrontée tous les jours, mais dans le cadre du retour à l'emploi, pas de la psychologie.
Il y a des personnes qui se mettent des freins tous seuls, et quelque soit ce qu'on leur propose, c'est toujours, ça ne va jamais. Donc forcément la situation n'évolue pas.

Mais la personne demande quand même qu'on lui trouve une solution, qui ne lui convient jamais !

Mais en contrepartie, je me suis rendue compte que ça m'arrivait aussi.
Parfois quand je rencontre une difficulté, et que je l'exprime après avoir tourné le rpoblème mille fois dans ma tête, j'ai tendance à dire non à chaque suggestion.
Quand je m'en suis rendue compte, j'ai fait le lien avec ce que je rencontre au boulot et ça m'a interpellé, donc j'y ai réfléchi.
Quand je me comporte comme ça, je me suis rendue compte que c'était parce que le problème (et la réflexion liée) me pesais trop et que j'avais besoin de l'exprimer en premier lieu.
Donc quand je dis non à tout, c'est parce que j'ai besoin de m'alléger avant de pouvoir repartir sur une recherche de solution, car ma propre recherche de solution a épuisé mes ressources sur ce problème.
Donc je dis : "qu'est-ce que je peux faire" mais ça veut dire : "j'ai juste besoin d'en parler"
Ce qui n'est pas forcément facile pour l'interlocuteur !

Cette réflexion sur moi m'a été très utile dans mon boulot parce que maintenant, face à un problème lourd, d'abord j'écoute (je l'ai toujours fait mais je le fais plus) et après je demande à la personne si elle est prête à chercher des solutions. Ca la déstabilise un peu mais ça remet un peu les choses en places.

Mais une chose est sure : on ne peut pas aider quelqu'un qui n'a pas envie qu'on l'aide.
Parfois, je le dis aussi : revenez quand vous serez prêt à être aider, aujourd'hui ce n'est pas le cas.

réponse très intéressante Loba  

tu dois être qq'un de vraiment efficace ds ton boulot  

belle lucidité  

Parfois, je le dis aussi : revenez quand vous serez prêt à être aider, aujourd'hui ce n'est pas le cas.
Donc je dis : "qu'est-ce que je peux faire" mais ça veut dire : "j'ai juste besoin d'en parler"
Ce qui n'est pas forcément facile pour l'interlocuteur !



viens dire ça à mon mari

souvent je lui parle de qq chose juste pour m'exprimer je n'attends rien
et le voilà qui me dit : tu devrais faire ça , il faut que tu ...
à ta place je ferais ça

et si je ne le fais pas comme il veut ..il se fâche

plusieurs fois j'ai essayé de lui explique rle besoin d'exprimer sans attendre une solution
mais ça continue

c'est très masculin : je dois montrer que je contrôle , que je suis capable de protéger

bien mais souvent c'est saoûlant

C'est tout à fait vrai, c'est très masculin mais c'est aussi du fait d'une pression de la société qui incite les hommes à être toujours dans le "faire".
Ce qui fait que quand on leur parle d'un problème, ils s'imaginent toujours qu'on leur demande une solution, et s'ils n'en trouvent pas, ils se sentent inutiles.

Ca m'arrive parfois de dire à mon ami que je lui parle d'un problème juste parce que j'ai besoin d'en parler, pas parce que j'attend de lui qu'il résolve mon problème.
Ca le soulage en fait,mais si je ne lui redis pas, ça ne lui est pas naturel...
et je le comprends car je suis aussi un peu comme ça.

Loba a écrit:C'est tout à fait vrai, c'est très masculin mais c'est aussi du fait d'une pression de la société qui incite les hommes à être toujours dans le "faire".
Ce qui fait que quand on leur parle d'un problème, ils s'imaginent toujours qu'on leur demande une solution, et s'ils n'en trouvent pas, ils se sentent inutiles.

Dans ce cas, il faut préciser que tu n'attends pas une solution. Si ma compagne me parle d'un problème qu'elle rencontre, j'en déduis automatiquement qu'elle me demande de résoudre ce problème sinon elle m'en voudra.

Oui, voilà, maintenant, je le précise, j'ai compris que c'était nécessaire.

Happy67 a écrit:

Loba a écrit:C'est tout à fait vrai, c'est très masculin mais c'est aussi du fait d'une pression de la société qui incite les hommes à être toujours dans le "faire".
Ce qui fait que quand on leur parle d'un problème, ils s'imaginent toujours qu'on leur demande une solution, et s'ils n'en trouvent pas, ils se sentent inutiles.

Dans ce cas, il faut préciser que tu n'attends pas une solution. Si ma compagne me parle d'un problème qu'elle rencontre, j'en déduis automatiquement qu'elle me demande de résoudre ce problème sinon elle m'en voudra.

C'est une des différences entre les hommes e tles femmes

les femmes ont besoin de raconter sans attendre une solution ..
c'est pour ça que pour une femme les copines c'est important : on s'écoute sans conseiller obligatoirement - on sait qu'il est important de se parler sans pour autant se croire obligées de trouver la solution
l'homme ne raconte pas ..il s'enferme en lui le temps de trouver la solution . Il se tait et rumine
il voit le fait d'exposer son problème comme une faiblesse
par contre quand la femme raconte un souci il se croit ds l'obligation de trouver la solution

sans doute des restes ataviques préhistorique quand l'homme protégeait la femme -et les enfants - du monde violent de l'extérieur

c'est aussi pour ça qu'on trouve plus de femmes chez les psy qui les écoute - que d'hommes

qui croient en plus que son problème il doit le régler seul
quand il ne croit pas que le problème ne peut venir que des autres , de l'autre

Je crois au contraire que les problèmes se règlent en en parlant. D'ailleurs, je n'arrête pas de parler de mes soucis sur ce fofo.

Happy67 a écrit:Je crois au contraire que les problèmes se règlent en en parlant.

Oups, pardon ! C'est mon côté féminin qui vient de s'exprimer...

super on adooore ton côté féminin

la meilleure relation que j'ai eu avec un homme c'était qq'un qui savait être une copine aussi avec moi
on faisait les magasins de fringues et on avait des fous rires que je n'ai eu qu'avec des copines

Bon remarque il m'a plaquée quand même

J'ai eu aussi une relation avec un homme très efféminé, ben ça collait pas du tout, à cause de mon coté masculin...
Il adorait faire du shopping pendant des heures et était fragile comme une princesse, insupportable !

le mien n'était pas fragile pas efféminé c'était un motard

Loba a écrit:J'ai eu aussi une relation avec un homme très efféminé, ben ça collait pas du tout, à cause de mon coté masculin...
Il adorait faire du shopping pendant des heures et était fragile comme une princesse, insupportable !

Bon, on discute mais on est en train de polluer le post de présentation de Ringo. Pardon, Ringo.

Elia a écrit:le mien n'était pas fragile pas efféminé c'était un motard Arrow

Moi aussi, c'était un motard, chauffeur routier de son métier, mais efféminé... ce qui n'est pas un jugement de valeur de ma part, sinon, j'aurais pas entamé cette relation.

Les topics de présentation ,ça sert à flooder, non ?

transmission de pensée   j'allais le mettre

on profite de ce que la cheftaine rose n'est pas opérationnelle

Spoiler:

Bon pour Ringo le sujet risque de l'intéresser   !  

excuse

t'as qu¡à mettre un avatar ça nous rappelerait où on est

Oui mais à force de déceptions et de difficultés au quotidien, ça cogite beaucoup dans ma tête. On tourne le dos aux gens qui nous posent problème et le repli n'est pas forcément salutaire mais je le sens comme le résultat d'une exclusion encore une fois.