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    Crise de l'autorité !

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    Invité
    Invité


    Crise de l'autorité ! Empty Crise de l'autorité !

    Message par Invité Mer 22 Jan - 11:21

    https://www.causeur.fr/gilets-jaunes-police-violences-reforme-retraites-171610


    La mansuétude incompréhensible de la justice face aux émeutiers
    Le constat est aussi celui d’un cercle vicieux. En dehors même des manifestations, les violences envers les policiers ne font qu’augmenter. Injures, menaces, caillassages, insupportables pressions sur les familles, agressions au travail et parfois en dehors du travail. L’état d’hyper-vigilance qui se prolonge s’accompagne d’une fatigue nerveuse et morale pour nos forces de l’ordre. Combien de samedis passés loin des leurs, manifestation après manifestation ? Combien de colères rentrées devant la mansuétude de l’institution judiciaire envers les criminels – et pas seulement ceux qui agressent des policiers ? Combien de frustrations ravalées devant ces casseurs et leurs tactiques de harcèlement : brûler, s’enfuir, revenir, s’enfuir, brûler encore, casser, s’enfuir encore, se cacher derrière d’autres manifestants utilisés comme des boucliers humains ? Et voilà le policier à qui on ordonne de tenir sa position. Tenir, pendant des heures, sous les insultes, de plus en plus souvent les jets de canettes, d’ordures, de pavés. Tenir encore.

    A relire: Vous n’en faites pas un peu trop avec Geneviève Legay?

    Et soudain, la charge ! Lâchez les fauves ! Des heures, des jours, des semaines, des mois de tensions qui se déversent dans quelques secondes d’action. Jusqu’à l’excès. Jusqu’à la faute. Comprendre n’est pas excuser, et encore moins approuver.

    L’aspiration légitime à une souveraineté populaire retrouvée
    Mais ces violences résultent aussi de la morsure des petites phrases méprisantes du pouvoir, l’une après l’autre, mois après mois. Pendant des mois, des médias ont raillé ces beaufs de gilets jaunes, le gouvernement a parlé de pédagogie plutôt que de désaccords, comme si les citoyens n’étaient que des enfants ignorants et les ministres de sages instructeurs détenteurs du seul savoir. Des cahiers de doléances ont été remplis et n’ont jamais été lus. L’insupportable arrogance d’un Delevoye malhonnête et menteur ajoutant de faux dialogues aux faux débats du tour de France présidentiel, l’absurdité des propos tenus pour le défendre : comment ne pas sentir que le gouvernement prend les Français pour des imbéciles ? Pire : pour des paillassons, à qui on peut faire avaler toutes les couleuvres puisque jamais ils ne se révolteront. « Qu’ils viennent me chercher ! » a dit Emmanuel Macron. Chiche ! a répondu le peuple. Mais quand le peuple devient foule, sa saine colère devient rage absurde. Et en face : les flics. Qui ont eu une prime spéciale pour s’être opposés aux gilets jaunes. Qui seront, dit-on, épargnés par la réforme des retraites. Dont on voit les brutalités en vidéo sur les réseaux sociaux – et on les voit, on les regarde, et quelque chose en soit gronde « vengeance ». Et c’est le contact. Et la fureur explose. Jusqu’à l’excès. Jusqu’à la faute. Comprendre n’est pas excuser, et encore moins approuver.

    A lire aussi: Pourquoi les macronistes n’arrivent pas à gouverner (ce pays qui leur est étranger)

    Et je n’oublie pas, bien sûr, que parmi les policiers comme parmi les manifestants il y a une incompressible proportion d’imbéciles, de petits caïds qui jouissent de la moindre parcelle d’autorité, de brutes de cour d’école qui n’attendent qu’une occasion pour se défouler. Il y a des policiers qui seraient casseurs s’ils étaient manifestants. Il y a des manifestants qui se délecteraient de distribuer des coups de matraque s’ils étaient policiers. Ils sont peu nombreux, au fond, mais ils sont profondément nocifs. Ils provoquent et entretiennent le cercle vicieux. Jusqu’à la rupture, si on les laisse faire.

    Reparlons de notre justice
    Je n’oublie pas non plus l’institution judiciaire. Quand vous vous faites flasher à 52 km/h en ville, et que vous êtes obligé de payer, mais que celui qui le même jour vous a volé votre sac s’en tire avec un rappel à la loi (et ne vous rembourse même pas les dommages causés), vous avez le droit d’être en colère. Que dis-je ? Vous en avez le devoir ! Et les policiers qui constatent chaque jour ce genre d’injustices sont eux aussi en colère, d’ailleurs. Quand les gilets jaunes sont sanctionnés sans complaisance, mais que les Black Blocs s’en tirent toujours, les policiers ne s’indignent pas moins que le reste des citoyens !

    Et quand on déploie pour protéger un déplacement présidentiel des moyens que l’on aimerait bien avoir pour combattre les violences urbaines, par exemple la nuit du Nouvel An, les policiers ne sont pas moins outrés que le reste des citoyens – plus même, sans doute. Quand la répression des opposants est plus déterminée que la lutte contre les racailles, c’est insupportable pour tous les citoyens dignes de ce nom, peu importe qu’ils soient policiers ou pas.

    J’ai parlé de rupture. Si rien n’est fait, nous y allons tout droit. Un divorce entre les Français et leur police – car c’est leur police, pas celle du gouvernement, seul le peuple est souverain – serait catastrophique. Il n’est jamais bon que l’un des piliers de l’État s’effondre.

    Appel au calme
    La solution est pourtant claire : responsabilité. Que chaque policier arrête son camarade, là, juste à côté, qui va trop loin. Que chaque manifestant arrête son camarade, là, juste à côté, qui va trop loin.

      La date/heure actuelle est Mer 8 Mai - 21:06