Mon enfant est insupportable

De plus en plus débordés par leur progéniture, les parents se plaignent d'avoir des enfants insupportables. A croire qu'un vent de désobéissance et d'agitation souffle sur nos chers bambins.

Qui d'entre nous n'a pas été confronté à un enfant "perturbateur" ? Salle d'attente du dentiste, restaurant, square, classe d'école, mais aussi à la maison… Ils bougent sans cesse, sont bruyants, mettent du désordre, et surtout ils n'écoutent pas.

3 conseils pour amorcer un changement

Cultivez la cohérence éducative

La mise en place d'un cadre indique à l'enfant jusqu'où il peut aller, à condition que les deux parents soient d'accord. Plus vous augmentez la cohérence éducative, plus les enfants s'y retrouvent. Idem en cas de séparation.

Choisir sa bataille

Etablissez des priorités. Il y a des points sur lesquels vous devez tenir et d'autres, lâcher. Si vous l'attrapez pour un oui, pour un non, continuellement l'enfant s'habitue et il n'en tient plus compte… et vous êtes toujours dans la vigilance. Epuisant, surtout pour vous, et particulièrement inefficace.

Booster votre sentiment de compétence

Les enfants sont champions pour vous mettre en échec. Et vous pouvez vous sentir découragé(e), miné(e) par la certitude d'être un mauvais parent. Stop ! Ils ont un véritable talent à s'engouffrer dans la faille. Dites vous que vous faites de votre mieux, et que vous allez explorer de nouvelles attitudes.

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Qu'en pensez vous ?

Je n'ai jamais eut de soucis avec mon fils, mais cela ne doit pas être évident pour les parents qui ont à gérer ce genre de situations

Mes enfants n'étaient insupportables (parfois) qu'à la maison mais à l'extérieur, ils restituaient tous les acquis de leur éducation et je n'ai jamais eu à m'en plaindre.

Du fait qu'ils étaient quatre - j'emploie l'imparfait parce qu'ils (2) et qu'elles (2) sont partis de la maison - il arrivait que parfois ils se chamaillent, ce qui est tout à fait normal entre les membres d'une fratrie et il me fallait alors sévir.

Je pense qu'en fait, nous sommes à une époque où pour les parents, tout devient dramatique. A l'école, nous avons une prof qui nous a annoncé qu'elle allait passer à mi-temps (soit 9/h semaine), parce qu'un plein temps (18h) était trop dur à assumer avec 3 enfants ...

Certains enfants sont plus difficiles à canaliser que d'autres. Ma fille collectionnait les conneries comme certains collectionnent les timbres, alors qu'à l'inverse, mon fils était une petite crème. Je ne dis pas que c'était de tout repos avec elle, mais bon, on s'adaptait au jour le jour, car après tout, quant on fait des enfants, on sait que c'est pour s'en occuper et qu'ils n'auront pas le caractère qu'on souhaite, mais celui qu'ils ont ...

Je n'ai pas d'enfants !.............Mais j'ai du en éduquer deux pendant 4 ans et demi....
Mon ex-épouse avait deux garçons de son premier mariage, l'ainé avait 8 ans et demi, le cadet juste 6 ans à l'époque ou on s'est connus.
Je précise, que c'était une garde alternée, donc une semaine chez maman, une chez papa.
J'avoue avoir été bien embêté quand je me suis retrouvé avec eux , mais j'ai pour principe de prendre toute la famille ou personne, donc, apprendre à gagner leurs confiances, leurs respect (ils allait chez leur père le vendredi et revenait le vendredi suivant); Et ce ne fut pas simple.
La méthode "je gueule comme un sergent-chef" ne me semblait pas adaptée, alors j'ai appris à élever des enfants !
Sur tout le temps ou je les ais eus, ils ont pris une petite taloche chacun à des années d'écart. Leurs but était de me tester, de voir jusqu'ou ils pouvaient aller; alors j'ai fixé les limites, sans brutalités ni autoritarisme primaire. J'ai la chance d'avoir un physique qui inspire le respect, ça m'a aidé ! J'ai du mordre ma langue, jouer à des jeux qui m'amusaient.......30 ans avant ! Mais,ça fait partie du "jeu" si on peux dire.
Ils me respectaient, je les respectaient, ils m'ont même aimé, tout comme moi! Je leur ai appris des tas de choses, eux aussi !
La ou je suis content de moi, c'est que l'ainé, qui ne savait pas quoi faire de sa vie a trouvé son chemein, grâce à moi. A la maison, le cuisinier, c'était moi, et le grand semblait s'intéresser à ce que je faisait, il me demandait s'il pouvait m'aider...jamais je ne lui ai dit non, maintenant, il à 21 ans, il à son diplôme d'école hôtelière et travaille dans un restaurant comme deuxième chef !
Le petit, ce fut plus difficile car c'était le chouchou à sa maman, ce qui m'énervait profondément car j'avais vécu la situation du "mouton noir" que connaissait l'ainé ! Il savait que sa mère le préférait lui , et en profitait !

Tout ça pour dire que se retrouver "père de substitution" à 36 ans, c'est pas simple de faire ça convenablement !

tu t'en es plutot bien sortie je trouve

Norma a écrit:tu t'en es plutot bien sortie je trouve

Avec le recul, moi aussi.

Oui l'article est intéressant, de mon côté je suis en train de lire un dossier spécial dans le dernier numéro du "Cercle psy" (n°20), consacré à "l'enfant difficile". C'est un trimestriel, intéressant d'ailleurs :
http://le-cercle-psy.scienceshumaines.com/l-enfant-difficile_fra_596.htm

Psycholive a écrit:Oui l'article est intéressant, de mon côté je suis en train de lire un dossier spécial dans le dernier numéro du "Cercle psy" (n°20), consacré à "l'enfant difficile". C'est un trimestriel, intéressant d'ailleurs :
http://le-cercle-psy.scienceshumaines.com/l-enfant-difficile_fra_596.htm

Intérressant et humoristique cet article Olive !

Moi, je trouve que les enfants difficiles sont le reflet du monde ou ils grandissent !
Maintenant, même les parents n'ont plus de temps pour rien, ils sont speedés et courent tout le temps aussi !
Société qui devient surmenée, violente, dangereuse !

Je ne sais pas si j'ai eu de la chance, parsque à part les bêtises normal que font tous les enfants, je n'ai pas eu de problèmes avec les miens. Mais quand je vois autour de moi, je me dis toujours "heureusement".

C'est vrai que ce n'est pas facile pour les parents et je pense que l'entourage en dehors de la famille (les amis, les copains), joue aussi un grand rôle sur les enfants.

Cassandra a écrit:Je ne sais pas si j'ai eu de la chance, parsque à part les bêtises normal que font tous les enfants, je n'ai pas eu de problèmes avec les miens. Mais quand je vois autour de moi, je me dis toujours "heureusement".

C'est vrai que ce n'est pas facile pour les parents et je pense que l'entourage en dehors de la famille (les amis, les copains), joue aussi un grand rôle sur les enfants.

Absolument Cassandra ! Les enfants, filles et garçons, dès qu'il arrivent à l'âge du début de l'adolescence; change de "référentiel" !
En gros, ils ne déifient plus leurs parents, mais prennent leurs copains comme référence ! Les parents, ben on en parle plus et on aime plus quand maman ou papa vous amènent à l'école ! C'est un âge charnière ou un brave gosse peut mal tourner, car impossible de contrôler toutes leurs fréquentations ! Certains milieux sociaux sont plus favorisés que d'autres en plus !

Mais des choses qui se jouent durant l'enfance peuvent se rejouer à l'adolescence, sous des formes qui parfois peuvent effectivement être assez "violentes". Pour autant, je pense qu'un enfant "insupportable" ne sera pas nécessairement un ado tout aussi insupportable, les choses peuvent évoluer entre temps.

Psycholive a écrit:Mais des choses qui se jouent durant l'enfance peuvent se rejouer à l'adolescence, sous des formes qui parfois peuvent effectivement être assez "violentes". Pour autant, je pense qu'un enfant "insupportable" ne sera pas nécessairement un ado tout aussi insupportable, les choses peuvent évoluer entre temps.

Tout a fait d'accord ! j'ai connu des enfants qui devenus jeunes adultes étaient transformés !

Olive, j'adore ta signature ! Mais elle peut aussi s'appliquer à Jacques Lacan !