La désorganisation de la vie familiale, les affrontements, les réactions d’indifférence, les fugues sont des sources de souffrance pour le conjoint, les parents, les enfants mais aussi le maniaco-dépressif lui-même. On attend et on redoute les épisodes maniaques et dépressifs. En général, le conjoint supporte la dépression mieux que l’excitation : la vie de couple subit des oscillations parallèles à celles de l’évolution maniaco-dépressive.
Le maniaque impose ses règles, il refuse toute contrainte, se sent libre et agit en conséquence. Le conjoint ne peut que subir, n’osant réagir de peur d’aggraver le conflit. La phase dépressive est un complet abandon, l’autre se retrouve seul à bord. Il est obligé de reprendre la barre et de tout contrôler.
La biographie d’un maniaco-dépressif est constellée de séparations, de divorces, et se conclut souvent par une situation d’isolement et de grande solitude. Ces situations constituent un facteur de rechute, de même que le niveau élevé d’émotions négatives (critiques, hostilité) qui règne au sein de la famille. L’excitation rend amoureux, l’inverse est aussi vrai.
Le maniaque impose ses règles, il refuse toute contrainte, se sent libre et agit en conséquence. Le conjoint ne peut que subir, n’osant réagir de peur d’aggraver le conflit. La phase dépressive est un complet abandon, l’autre se retrouve seul à bord. Il est obligé de reprendre la barre et de tout contrôler.
La biographie d’un maniaco-dépressif est constellée de séparations, de divorces, et se conclut souvent par une situation d’isolement et de grande solitude. Ces situations constituent un facteur de rechute, de même que le niveau élevé d’émotions négatives (critiques, hostilité) qui règne au sein de la famille. L’excitation rend amoureux, l’inverse est aussi vrai.
En savoir plus ...