La situation se tend en Birmanie. La télévision d’Etat a fait planer lundi pour la première fois la menace d'« actions » contre les contestataires alors que des foules massives manifestaient pour la troisième journée consécutive en Birmanie contre le coup d'État qui a renversé Aung San Suu Kyi. « Des actions doivent être prises conformément à la loi (…) contre les infractions qui troublent, empêchent et détruisent la stabilité de l’État, la sécurité publique et l’État de droit », a fait savoir la chaîne MRTV, contrôlée par l’Etat.
Il s’agit du premier avertissement lancé par les autorités depuis le début des manifestations samedi. La fronde grandit dans le pays. Lundi, plusieurs centaines de milliers de personnes, d’après diverses estimations, étaient rassemblées à Rangoun, la capitale économique. « Nous n’allons pas travailler même si notre salaire va baisser », a déclaré à l’AFP Hnin Thazin, salariée dans une usine de confection, répondant à l’appel à la grève générale lancé par les contestataires. « Je ne veux pas de la dictature ».
D’autres ouvriers ont rejoint le mouvement ainsi que des moines en robe safran, des avocats, des étudiants, et des infirmières agitant des drapeaux rouges aux couleurs de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), le parti d’Aung San Suu Kyi, détenue au secret depuis lundi. « Libérez nos dirigeants », « respectez nos votes », « rejetez le coup d’État », pouvait-on lire sur des banderoles.
Il s’agit du premier avertissement lancé par les autorités depuis le début des manifestations samedi. La fronde grandit dans le pays. Lundi, plusieurs centaines de milliers de personnes, d’après diverses estimations, étaient rassemblées à Rangoun, la capitale économique. « Nous n’allons pas travailler même si notre salaire va baisser », a déclaré à l’AFP Hnin Thazin, salariée dans une usine de confection, répondant à l’appel à la grève générale lancé par les contestataires. « Je ne veux pas de la dictature ».
D’autres ouvriers ont rejoint le mouvement ainsi que des moines en robe safran, des avocats, des étudiants, et des infirmières agitant des drapeaux rouges aux couleurs de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), le parti d’Aung San Suu Kyi, détenue au secret depuis lundi. « Libérez nos dirigeants », « respectez nos votes », « rejetez le coup d’État », pouvait-on lire sur des banderoles.
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