Ce sont des affaires qui obsèdent le haut magistrat depuis des années. Des crimes commis il y a parfois très longtemps, dont les auteurs n’ont jamais été identifiés et traduits en justice. Procureur général près la cour d’appel de Grenoble, Jacques Dallest dirige depuis près d’un an un groupe de travail chargé de réfléchir au traitement des « cold case ».
Les magistrats, policiers, gendarmes et avocats qui le composent ont formulé plusieurs propositions pour éviter que ces affaires souvent complexes ne tombent dans l’oubli. Un rapport sera remis d’ici la fin du mois au garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti. Jacques Dallest dévoile à 20 Minutes les principales mesures qu’il contient.
Dans quel cadre ce groupe de travail, dont vous êtes à l’origine, a-t-il été lancé ?
Les cold case sont un sujet qui m’intéresse depuis longtemps. J’ai été juge d’instruction, procureur de la République, et j’ai connu des dizaines d’affaires, des meurtres, que nous n’avons pas pu élucider. En 2018, j’ai proposé à la Chancellerie de réfléchir à l’amélioration du traitement judiciaire des « cold case » car j’ai constaté qu’on n’était pas très performant dans ce domaine, ou du moins que notre organisation judiciaire pourrait être meilleure.
C’est tout l’objet de ce groupe, composé d’une douzaine de policiers, de gendarmes, de procureurs, de juges d’instruction, d’avocats, de psychiatres, et qui a commencé ses travaux en octobre 2019. Un rapport, qui contiendra une bonne vingtaine de propositions, devrait être rendu en mars au ministre de la Justice.
Les magistrats, policiers, gendarmes et avocats qui le composent ont formulé plusieurs propositions pour éviter que ces affaires souvent complexes ne tombent dans l’oubli. Un rapport sera remis d’ici la fin du mois au garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti. Jacques Dallest dévoile à 20 Minutes les principales mesures qu’il contient.
Dans quel cadre ce groupe de travail, dont vous êtes à l’origine, a-t-il été lancé ?
Les cold case sont un sujet qui m’intéresse depuis longtemps. J’ai été juge d’instruction, procureur de la République, et j’ai connu des dizaines d’affaires, des meurtres, que nous n’avons pas pu élucider. En 2018, j’ai proposé à la Chancellerie de réfléchir à l’amélioration du traitement judiciaire des « cold case » car j’ai constaté qu’on n’était pas très performant dans ce domaine, ou du moins que notre organisation judiciaire pourrait être meilleure.
C’est tout l’objet de ce groupe, composé d’une douzaine de policiers, de gendarmes, de procureurs, de juges d’instruction, d’avocats, de psychiatres, et qui a commencé ses travaux en octobre 2019. Un rapport, qui contiendra une bonne vingtaine de propositions, devrait être rendu en mars au ministre de la Justice.
Suite de l'article...