L’attrait pour les médecines douces se porte aussi sur nos animaux de compagnie. « Aujourd’hui, 10 % des vétérinaires utilisent les plantes », estime le Dr Céline Gastinel-Moussour*, vétérinaire, phytothérapeute et aromathérapeute, qui prévient néanmoins : « On ne peut pas tout soigner avec ! L’ail, pourtant vermifuge, est toxique pour le chien et le chat. Et les produits naturels sont moins efficaces que les répulsifs chimiques contre les tiques ».
Des caractéristiques selon les races
Avant toute chose, il faut savoir que l’utilisation et les doses d’huiles essentielles ou de plantes diffèrent de celles préconisées chez l’Homme en raison de leur physiologie, du pelage, du poids, du léchage de peau… Autre élément à considérer : chiens et chats possèdent un odorat bien plus développé que nous et peuvent, pour cette raison, se détourner d’un remède. Concernant les doses, ce n’est pas qu’une question de poids : un lapin peut prendre dix fois plus de produits végétaux que le chat parce qu’il est herbivore. Le chat a une autre particularité : son foie métabolise difficilement les molécules aromatiques.
« C’est pourquoi je recommande de ne pas lui donner d’huiles essentielles en automédication sans passer par un bilan hépatique du vétérinaire », alerte la spécialiste. En outre, il est très sensible aux odeurs et la puissance olfactive de ces extraits aromatiques peut l’amener à régurgiter, à hypersaliver, voire à fuir. Ces conseils valent également pour le furet. Pensez-y aussi lorsque vous utilisez des huiles essentielles en diffusion pour vous-même. « Soigner son animal suppose de bien le connaître et de l’observer, afin d’obtenir sa coopération et de noter sa tolérance ou non aux traitements, et d’adapter les doses », ajoute le vétérinaire.
Pour les petits bobos et les grands maux
Des caractéristiques selon les races
Avant toute chose, il faut savoir que l’utilisation et les doses d’huiles essentielles ou de plantes diffèrent de celles préconisées chez l’Homme en raison de leur physiologie, du pelage, du poids, du léchage de peau… Autre élément à considérer : chiens et chats possèdent un odorat bien plus développé que nous et peuvent, pour cette raison, se détourner d’un remède. Concernant les doses, ce n’est pas qu’une question de poids : un lapin peut prendre dix fois plus de produits végétaux que le chat parce qu’il est herbivore. Le chat a une autre particularité : son foie métabolise difficilement les molécules aromatiques.
« C’est pourquoi je recommande de ne pas lui donner d’huiles essentielles en automédication sans passer par un bilan hépatique du vétérinaire », alerte la spécialiste. En outre, il est très sensible aux odeurs et la puissance olfactive de ces extraits aromatiques peut l’amener à régurgiter, à hypersaliver, voire à fuir. Ces conseils valent également pour le furet. Pensez-y aussi lorsque vous utilisez des huiles essentielles en diffusion pour vous-même. « Soigner son animal suppose de bien le connaître et de l’observer, afin d’obtenir sa coopération et de noter sa tolérance ou non aux traitements, et d’adapter les doses », ajoute le vétérinaire.
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