Le projet de loi « séparatisme » ne « menace en rien la liberté des religions », a assuré le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, ce lundi, dans une tribune dans Le Figaro, en réponse aux responsables chrétiens, inquiets du texte.
Adopté en première lecture par les députés en février, le projet de loi sera examiné par le Sénat à partir du 30 mars.
Des « masses de granit »
Le 10 mars, dans une tribune également publiée dans Le Figaro, les responsables catholique, protestant et orthodoxe de France avaient estimé que ce texte « (tournait) le dos à la séparation » des Eglises et de l’Etat opérée par la loi de 1905 et « (risquait) de porter atteinte aux libertés fondamentales que sont la liberté de culte, d’association […] ».
Le ministre de l’Intérieur, en charge des Cultes, explique que la loi de 1905 a subi « vingt-trois modifications » depuis sa promulgation sans qu’aient varié ses « grands principes », « liberté de conscience, liberté d’exercice public du culte, forme associative de l’exercice du culte, qui tous trouvent leurs limites dans le respect de l’ordre public. Ces principes sont là comme des "masses de granit" ». « Cette 24e modification, apportée par le projet de loi, serait-elle liberticide ? Non. Est-elle bienvenue ? Oui » poursuit Gérald Darmanin, pour qui « le paysage cultuel a évolué depuis un siècle », avec notamment l’émergence du « culte musulman ».
Adopté en première lecture par les députés en février, le projet de loi sera examiné par le Sénat à partir du 30 mars.
Des « masses de granit »
Le 10 mars, dans une tribune également publiée dans Le Figaro, les responsables catholique, protestant et orthodoxe de France avaient estimé que ce texte « (tournait) le dos à la séparation » des Eglises et de l’Etat opérée par la loi de 1905 et « (risquait) de porter atteinte aux libertés fondamentales que sont la liberté de culte, d’association […] ».
Le ministre de l’Intérieur, en charge des Cultes, explique que la loi de 1905 a subi « vingt-trois modifications » depuis sa promulgation sans qu’aient varié ses « grands principes », « liberté de conscience, liberté d’exercice public du culte, forme associative de l’exercice du culte, qui tous trouvent leurs limites dans le respect de l’ordre public. Ces principes sont là comme des "masses de granit" ». « Cette 24e modification, apportée par le projet de loi, serait-elle liberticide ? Non. Est-elle bienvenue ? Oui » poursuit Gérald Darmanin, pour qui « le paysage cultuel a évolué depuis un siècle », avec notamment l’émergence du « culte musulman ».
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