LES ESCARGOTS COMME INDICATEURS DE POLLUTION
Dans les zones où le sol est pollué, la collecte des gastéropodes et l’étude, notamment de leur coquille, permettent de déterminer la présence et la quantité de métaux lourds. En France, les escargots sont aussi utilisés comme « pollumètre » des sols contaminés en métaux lourds. Les scientifiques étudient le taux de métaux lourds et autres toxiques trouvés dans le système digestif et les glandes salivaires des gastéropodes trouvés sur place.
Plus insolite, depuis 2011, la société Vodokanal, qui s’occupe des traitements des eaux usées de Saint-Pétersbourg, utilise dans une station d’épuration six escargots de la famille des Achatina fulica. Trois escargots africains de type Achatina, équipés d’appareils à fibre optique pour contrôler le battement de leur cœur et leur activité motrice, respirent de l’air et la fumée s’échappant de l’usine, et trois autres, munis du même appareil, respirent à titre de comparaison un air dépourvu de cette fumée, explique la société Vodokanal dans un communiqué. Greenpeace s’est déclarée sceptique sur le procédé car il ne détermine pas précisément les polluants présents dans les fumées.
LE CURIEUX DARD D’AMOUR DES ESCARGOTS
Plus proches de nous et facilement observables pendant la saison des amours, certaines espèces d’escargots terrestres, dont le célèbre petit gris (Helix aspersa), disposent d’un dard d’amour. Un aiguillon calcaire de quelques millimètres à un centimètre recouvert de mucus et d’enzymes qu’ils enfoncent (ou essayent) dans le corps de leurs partenaires avant l’accouplement. L’on a dénombré huit espèces d’escargots escrimeurs. Ce phénomène est décrit dans deux études anglophones Shooting darts : co-evolution and counter-adaptation in hermaphroditic snails de Joris M. Koene et Hinrich Schulenburg (BMC evolutionary biology, 2005) et The snail’s love-dart delivers mucus to increase paternity de Ronald Chase et Katrina C. Blanchard (Proceeding of the Royal Society Biological Sciences, 2006).
Dans les zones où le sol est pollué, la collecte des gastéropodes et l’étude, notamment de leur coquille, permettent de déterminer la présence et la quantité de métaux lourds. En France, les escargots sont aussi utilisés comme « pollumètre » des sols contaminés en métaux lourds. Les scientifiques étudient le taux de métaux lourds et autres toxiques trouvés dans le système digestif et les glandes salivaires des gastéropodes trouvés sur place.
Plus insolite, depuis 2011, la société Vodokanal, qui s’occupe des traitements des eaux usées de Saint-Pétersbourg, utilise dans une station d’épuration six escargots de la famille des Achatina fulica. Trois escargots africains de type Achatina, équipés d’appareils à fibre optique pour contrôler le battement de leur cœur et leur activité motrice, respirent de l’air et la fumée s’échappant de l’usine, et trois autres, munis du même appareil, respirent à titre de comparaison un air dépourvu de cette fumée, explique la société Vodokanal dans un communiqué. Greenpeace s’est déclarée sceptique sur le procédé car il ne détermine pas précisément les polluants présents dans les fumées.
LE CURIEUX DARD D’AMOUR DES ESCARGOTS
Plus proches de nous et facilement observables pendant la saison des amours, certaines espèces d’escargots terrestres, dont le célèbre petit gris (Helix aspersa), disposent d’un dard d’amour. Un aiguillon calcaire de quelques millimètres à un centimètre recouvert de mucus et d’enzymes qu’ils enfoncent (ou essayent) dans le corps de leurs partenaires avant l’accouplement. L’on a dénombré huit espèces d’escargots escrimeurs. Ce phénomène est décrit dans deux études anglophones Shooting darts : co-evolution and counter-adaptation in hermaphroditic snails de Joris M. Koene et Hinrich Schulenburg (BMC evolutionary biology, 2005) et The snail’s love-dart delivers mucus to increase paternity de Ronald Chase et Katrina C. Blanchard (Proceeding of the Royal Society Biological Sciences, 2006).
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