Pendant des siècles, avant l'invention des enveloppes scellées, les écrits sensibles et privés étaient protégés des regards indiscrets grâce à des techniques complexes de pliage. Ce procédé transformait une lettre en sa propre enveloppe sécurisée. Celles qui ont résisté à l'épreuve du temps ne pouvaient jusqu'à présent être ouvertes qu'en les coupant en morceaux... Mais une nouvelle méthode de radiographie offre aujourd'hui aux chercheurs une alternative non invasive, en maintenant la forme pliée originale de la lettre. Pour la première fois, les scientifiques ont appliqué cette méthode aux écrits «verrouillés» de la Renaissance. Ces lettres étaient conservées dans une malle qui faisait partie de la collection du musée néerlandais de la poste à La Haye, aux Pays-Bas, depuis 1926.
Quatre lettres ouvertes, dont une française
Connues sous le nom de collection Brienne, les lettres ont été écrites en néerlandais, anglais, français, italien, latin et espagnol. Pour des raisons inconnues, une fois les missives arrivées à La Haye, elles n'ont jamais été livrées à leurs destinataires et ont été détenues par le chef de poste nommé Simon de Brienne. On a dénombré 3.100 lettres non livrées, dont 577 verrouillées.
Quatre lettres ouvertes, dont une française
Connues sous le nom de collection Brienne, les lettres ont été écrites en néerlandais, anglais, français, italien, latin et espagnol. Pour des raisons inconnues, une fois les missives arrivées à La Haye, elles n'ont jamais été livrées à leurs destinataires et ont été détenues par le chef de poste nommé Simon de Brienne. On a dénombré 3.100 lettres non livrées, dont 577 verrouillées.
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