Vers un remboursement des psychologues?......

Il n'y a pas de mal à avoir besoin d'une béquille médicamenteuse pendant les moments difficiles de la vie. Le problème c'est quand ça dure trop longtemps et qu'on ne peut plus s'en passer.
Et encore, si on trouve la bonne dose qui a le moins d'impacts secondaires possible, on peut très bien vivre avec.

Je n'avais pas le choix. Ca avait fini par me bouffer la vie.
Je n'arrivais plus à mettre le nez dehors de peur de faire une crise. J'étais par moments obligée de sortir d'un magasin car je me sentais étouffer.
Je ne souhaite ça à personne.
Par contre, c'est parti comme c'est venu.

Je connais bien, j'ai pris un anxiolytique pendant des années, mais il s'avère que la dépendance est souvent plus psychologique que physique.
C'est aussi fonction de la dose et de la durée.

Cela m'a aidé à avancer, car je n'ai pas subi d'effet secondaire, et j'ai pu suivre une psychothérapie dont je récolte encore les fruits aujourd'hui...

Psycholive a écrit:Je connais bien, j'ai pris un anxiolytique pendant des années, mais il s'avère que la dépendance est souvent plus psychologique que physique.
C'est aussi fonction de la dose et de la durée.

Cela m'a aidé à avancer, car je n'ai pas subi d'effet secondaire, et j'ai pu suivre une psychothérapie dont je récolte encore les fruits aujourd'hui...

Je prends toujours un anxiolytique pour dormir depuis de nombreuses années.
Si je le supprime, je ne dors pas. C'est peut-être psychologique

Il faudrait que tu arrive petit à petit à une transition entre tes anxiolytiques et quelque chose de plus doux, jusqu'à arriver à t'en passer pour des solutions plus naturelles.

J'ai lu hier qu'en fait, ce remboursement fonctionnerait sous forme d'un forfait de 8 séances.
La première remboursée 40 euros, puis 30 euros pour les autres.

Autant dire que les psys font la gueule. D'abord, parce que 8 séances, c'est bien trop peu.
Ensuite parce que, à 30 euros la séance, elles risquent de ne pas durer une heure.
Donc, autant dire que ce sera du bâclage....

Dany a écrit:Il faudrait que tu arrive petit à petit à une transition entre tes anxiolytiques et quelque chose de plus doux, jusqu'à arriver à t'en passer pour des solutions plus naturelles.

J'ai lu hier qu'en fait, ce remboursement fonctionnerait sous forme d'un forfait de 8 séances.
La première remboursée 40 euros, puis 30 euros pour les autres.

Autant dire que les psys font la gueule. D'abord, parce que 8 séances, c'est bien trop peu.
Ensuite parce que, à 30 euros la séance, elles risquent de ne pas durer une heure.
Donc, autant dire que ce sera du bâclage....

Ah bon ?? Ca gâche l'initiative non ? Après est ce qu'il vaut mieux une séance un peu bâclée que pas de séance du tout ?

Ca risque d'être du travail à la chaine et proposé, surtout, par des psys qui démarrent dans le métier....Pas très rassurant.
Bon, on verra bien. C'est pour le début de l'année prochaine, d'ici là ça peut changer.

Je me le demande Hilda, c'est selon les personnes et les problématiques je suppose. Si les difficultés réclament une prise en charge plus intense cela se fera, mais pour des difficultés moins importantes cela peut probablement suffire. Nous le verrons à l'usage...

En ce qui me concerne, pourvu que j'ai des réponse à mes questions, ce sera déjà pas mal....
Mais je voudrais vraiment que ça se fasse avec une personne d'expérience et de bonne renommée.

Une personne avec laquelle on a le feeling surtout. J'ai vraiment l'impression que c'est ce qui prime dans les relations psy/patients

Dany a écrit:
Mais je voudrais vraiment que ça se fasse avec une personne d'expérience et de bonne renommée.

On peut aussi souvent avoir confiance dans un praticien qui a moins d'expérience, car en général, il est de meilleure volonté et peut être moins blasé que celui qui exerce depuis 30 ans. Ses connaissances sont aussi plus actuelles.
C'est pour ça que les débutants peuvent être aussi bons que les "anciens", et/ou en tout cas avoir aussi des qualités appréciables

Oui tout à fait.

Oui et non selon moi, il y a des atouts dans chaque génération. Disons que dans le contexte des psychothérapies actuelles il ne faut pas s'égarer...

Tu veux dire quoi Olive?

Je veux dire qu'il y a l'expérience des anciens psys d'un côté et celles de psys plus jeunes qui utilisent des méthodes thérapeutiques plus récentes.

Bien sûr ce n'est pas un critère de qualité, c'est fonction des personnes. Dans cet univers il y a tellement de méthodes et de prises en charge différentes...

On peut dire que les deux se complètent.

Oui elles peuvent, en fait c'est vraiment au cas par cas selon moi. Il n'est pas rare que des personnes consultent deux ou trois psys avant d'être satisfaites, ce qui n'est pas propres aux psys d'ailleurs...

C'est comme avoir plusieurs points de vue en fait. C'est pas bête

Romain20 a écrit:

Psycholive a écrit:Je connais bien, j'ai pris un anxiolytique pendant des années, mais il s'avère que la dépendance est souvent plus psychologique que physique.
C'est aussi fonction de la dose et de la durée.

Cela m'a aidé à avancer, car je n'ai pas subi d'effet secondaire, et j'ai pu suivre une psychothérapie dont je récolte encore les fruits aujourd'hui...

Je prends toujours un anxiolytique pour dormir depuis de nombreuses années.
Si je le supprime, je ne dors pas. C'est peut-être psychologique  

Bonjour ROMAIN

Ma mère pendant des années prenait pour dormir, un dimanche, elle était tombée, donc appel à SOS MEDECIN, qui nous a dit "faut petit à petit lui supprimer son somnifère, vous verrez qu'elle ne tombera plus, et dormira tout de même" donc c'est ce que nous avons fait, et croyez moi, elle dormait tout de même autant qu'avec le comprimé! elle prenait du RIVOTRIL, elle est partie à 99 ans 1/2 et n'était jamais plus tombée

Je peux vous parler de mon expérience sur les anxiolytiques pour dormir :

Pendant une vingtaine d'année, j'en avais toujours une boite au cas où. J'en consommais pas beaucoup, moins d'une boite par an, mais à certaines périodes où je n'arrivais plus à dormir, ça m'aidait bien.

J'avais eu cette prescription à une période où j'étais restée 2 mois sans dormir, et j'avais fini sur les rotules.

Puis mon doc a changé et j'ai maintenant une doc qui est contre ce genre de prescription, donc comme ça me contrarie de négocier avec elle, j'ai été obligée d'essayer toutes les autres solutions.
A savoir que son attitude est très anxiogène car je n'ai plus ma "roue de secours" mais ça c'est une autre histoire.

Je ne me considérait pas comme anxieuse car je ne ruminais jamais mes problèmes la nuit, et ce n'était pas la rumination qui m'empêchait de dormir. (ce qui était un argument en plus pour que ma doc ne me le prescrive pas).

Il n'empêche que je me réveille toutes les nuits après 2h de sommeil et que parfois je ne me rendors pas, sans raison.

Mais j'ai fini par me rendre compte que en fait il n'y a pas besoin de rumination et qu'il y a plein de formes d'anxiété. Pour ma part, sans que je pense, mon cerveau continue à tourner et ç'est ça qui m'empêche de dormir. Il m'est même arrivée d'être réveillée par une musique qui passait dans ma tête pendant que je dormais...

La première chose qui m'a permis de trouver un meilleur sommeil, ça a été le CBD. Ca a bien marché.

Ensuite, j'ai mis en place des "protocoles" pour les moments où j'ai trop chaud, du fait de la ménopause. Ca aussi, ça joue, c'est un truc en plus.

Et dernièrement, j'ai trouvé un truc qui fonctionne bien. c'est que quand je me réveille, je fais une sorte de check mental de tous mes soucis du moment, et je me redis tous les trucs qui vont bien, je me rappelle que tout va rouler et qu'il n'y a pas de catastrophe. Et avec ça je me rendors...

Loba a écrit:Et dernièrement, j'ai trouvé un truc qui fonctionne bien. c'est que quand je me réveille, je fais une sorte de check mental de tous mes soucis du moment, et je me redis tous les trucs qui vont bien, je me rappelle que tout va rouler et qu'il n'y a pas de catastrophe. Et avec ça je me rendors...

C'est ce que je fais aussi, parce que moi, par contre, quand je me réveille la nuit je gamberge énormément.
Bien entendu, le négatif c'est ce qu'on ressasse le plus la nuit.
Donc, j'essaie de laisser aller mes pensées négatives tout doucement et me détendre pour laisser place à quelque chose de plus léger.

Ceci dit, nous avons des cycles de sommeil. Je crois qu'ils sont d'environ deux heures.
Donc, si on se réveille, difficile de se rendormir sans attendre le prochain cycle.
Ca peut arriver mais c'est difficile.

Vous avez essayé les livres audio quand vous vous réveillez la nuit ?

Non, j'avoue que non.
Ca m'est arrivé de me mettre une musique apaisante sur mon téléphone, ou même d'allumer la télé.
Mais tout ça c'est par périodes. Autant ça m'arrive de faire la nuit d'un trait, mais de me réveiller plus tôt le matin. Ou alors, j'ai cette maudite coupure, et quand je me rendors, je le fais parfois même jusqu'à 9h.
Heureusement pour moi que je ne bosse plus, parce que quand je travaillais, bonjour le cirage quand je me rendormais 5 minutes avant que le réveil ne sonne.
A savoir qu'en tant que factrice, je me levais très tôt.

Mon problème c'est bien que je travaille, et qu'il faut y aller le matin, sinon ça ne serait presque pas un problème.

Le docteur me disait qu'il fallait sortir du lit et faire une activité calme, mais ça veut dire perdre un train de sommeil, soit 2 heures, ça ne m'avance pas à grand chose.
Je prévoir environ des nuits de 6 à 7 heures, si j'en perds 2 il me reste 4 heures de sommeil, c'est pas beaucoup...

J'ai essayé les livres audio et de la musique. Tout ce que je peux mettre sur des écouteurs a plutôt tendance à m'agacer, ça ne fonctionne pas.

Par contre, j'ai des vidéos que je mets sur ma télé qui sont particulièrement lénifiante, par exemple des vagues sur une musique douce, et ça, ça marche plutôt bien.

Mais le mieux, c'est vraiment de faire la liste de tout ce qui va bien dès que j'ai une première lueur de conscience, et avant que je sois complètement réveillée, ça me permet de me rendormir de suite, sans perdre 2 heures.
J'ai aussi remarqué que si je ne regardais pas mon réveil, que je n'avais pas de notion de l'heure, je me rendormais plus facilement. Alors je ne regarde plus.

Alors ça, l'histoire du réveil, moi aussi.
Quand je me lève, par exemple pour aller aux toilettes, je tourne la tête pour ne pas regarder le réveil.