Avignon : à la Reine-Jeanne, un plan stups démantelé et trois trafiquants présumés interpellés

AVIGNON
Avignon : à la Reine-Jeanne, un plan stups démantelé et trois trafiquants présumés interpellés
Mercredi après-midi, les policiers de la sécurité publique en lien avec leurs collègues de la PJ d'Avignon ont investi le quartier


Plusieurs semaines de planques menées autour d'un point de deal situé non loin de la place du Viguier, quartier de la Reine-Jeanne à Avignon, ont été couronnées de succès.

Mercredi après-midi, les policiers de la sécurité publique en lien avec leurs collègues de la PJ d'Avignon ont investi le quartier. Leur objectif ? Un appartement attenant à une épicerie, normalement inoccupé, a été bouclé par les policiers.

À l'intérieur de ce local transformé en véritable "atelier de confection" dédié aux stupéfiants, les policiers ont interpellé trois hommes et réalisé des découvertes intéressantes : 6 kg de résine de cannabis, 450 g de cocaïne, 49 sachets d'herbe de cannabis et des armes... Tout y était !

Les hommes du commissariat ont notamment saisi un pistolet-mitrailleur de calibre 9 mm, un pistolet automatique 7,65 mm ainsi qu'un fusil à pompe. Des gilets pare-balles, des perruques et des cagoules ont aussi été retrouvés.

A l'intérieur de trois coffres-forts entreposés dans le local, les policiers sont tombés sur des munitions 9 mm et sur plusieurs petits paquets conditionnés renfermant des grammes de la résine de cannabis. Sans doute ces petits colis étaient-ils destinés à être projetés par-dessus le mur d'enceinte de la prison pontétienne... Une somme de 4240€ en espèces a également été saisie ainsi qu'une compteuse à billets. Plus surprenant : un drône a aussi été mis au jour dans l'appartement.

Les trois hommes appréhendés, âgés de 26, 28 et 29 ans, se trouvaient à l'intérieur, à l'arrivée des policiers. Ils ont tous été placés en garde à vue. L'un d'eux a été relâché hier, son état de santé étant incompatible avec la poursuite des auditions. Quant aux deux autres, ils étaient toujours entendus en soirée par les enquêteurs de la PJ à qui le parquet d'Avignon a confié l'affaire. Ils pourraient être déférés dès aujourd'hui en vue d'une mise en examen pour trafic de stupéfiants en bande organisée et infraction à la législation sur les armes.


Voilà ce que sont devenus, nos beaux quartiers, avant nous avions des champs, un "chateau Les Poules Blanches, qui comme par hasard à brulé, et quelques temps après sur son terrain des HLM et un terrain de sports, ou je défie les gens d'aller" petit à petit, ils nous ont construit des HLM, qui étaient très bien et calme, puis ce sont devenus des quartiers communautaires! dans lesquels beaucoup ne travaillent pas, mais roulent en belles voitures, quartiers où avant nous pouvions aller marcher avec les enfants, maintenant, terminé, le long de la Sorgue ma dernière promenade avec nos petits enfants, il y a quelques années, avec des mamies et ou mamans, nous devions déranger, nous nous étions faites caillasser! dans les petits jardins, terminé aussi, même avec le tobbogan, ils tournent autour avec vélos ou pétrolettes jusqu'à ce que nous partions! voilà notre belle ville extra muros ce qu'ils en ont fait!

Et je suis entièrement d'accord avec vous Minouchette ! Tout ce dont vous parlez me parle également, mes parents ont aménagé dans le quartier Saint-Jean en 1967, ils ont connu tout cela, et moi aussi, un peu...
Je connais ce quartier de la Reine Jeanne, il n'est pas très loin de Saint-Jean, et c'est vrai que beaucoup de choses ont changé, et pas positivement. En 1982 j'allais au collège Jean-Brunet (que vous devez connaître), et il n'y avait que des champs alentour, c'était la campagne, je rentrais chez moi à pieds (et il y avait un tirée) et je n'avais jamais le moindre souci. Quand nous étions enfants avec mes soeurs et mon frère (dans les années 70), ma maman nous amenait piquer niquer dans le petit parc situé non loin de là, aujourd'hui ce n'est même pas envisageable !

Cela dit la situation se dégrade depuis déjà pas mal de temps, dans les années 90 les quartiers de ce secteur de l'extramuros commençaient à dégénérer, et ma famille a connu tellement d'incivilités, si vous saviez. Dans les années 70 début 80 il y avait encore des petits commerces sympas dans nos quartiers, un esprit familial...
Je trouve que vous avez raison de réagir ainsi Minouchette, je le ressens également, et encore plus depuis que mes parents sont décédés. Il me revient en mémoire ces bons souvenirs d'un temps où ces quartiers étaient encore familiaux, il n'y a là aucun jugement de ma part, c'est juste un constat. Après on peut faire une analyse psycho sociologique du sujet, mais les faits parlent d'eux-mêmes : il ne fait plus bon vivre ici !

D'ailleurs (et un peu à contre coeur) je sais que je vais bientôt déménager, pour de multiples raisons, mais notamment parce que je ne peux plus vivre ici.
Je vous comprends Minouchette, je suis avignonnais et je vis dans ce quartier depuis toujours, 52 ans de "pratique", ce n'est pas rien. Alors certes, Avignon est loin d'être la seule ville concernée.

Notre grand était à Jean Brunet en 6ème (il est de 1973) en 1983/1984 le plus jeune en 1986, le grand a fait tout son collège, étant en Allemand 1er langue, les classes étaient bien composées, sauf en 3ème ayant mélangé le gosses, estimant que les bons allaient tirer les mauvais, la catastrophe pour certains! et même pas pu terminer le programme math, la Prof étant en déprime! de bons Prof. dans l'ensemble le plus jeune 1986 cela se dégradé déjà pas mal, et en 5ème il est parti dans le privé!
De JB, nous le laissions souvent revenir en bus ou à pieds, aucune crainte, mais déjà les trafics de drogues sur le parking, que nous parents avions signalé au Principal, qui prétendait qu'étant en dehors du collège, il ne pouvait intervenir! là par chance nous avions pas mal de copains, CRS ou Police Nationale, auxquels nous avions tout expliqué, et remis les courriers, résultats, régulièrement après des descentes!
Mon frère qui habite pratiquement à coté, a mis sa fille à Thiers!
Anecdote, l'école de Saint Jean, a été ouverte suite à des pétitions de notre quartier, et il y a des années que les gens du quartier ne mettent plus leurs gamins, car sans être raciste, sur la liste des élèves, il suffit de voir les prénoms! donc voulant que les gosses avancent, le choix est fait par beaucoup de parents!
Je suis de 1943, suis née Bd Capdevilla, ou j'ai vécu jusqu'en 1957, ensuite là où nous sommes toujours, à l'époque sur Capdevilla, nous avions GENOVA épicier, 1 casino, 1 boucher HAON, 2 coiffeurs, 2 merceries, 2 bars (il en rete 1) 2 boulangeries, il reste pas grand chose! sur le chemin St Jean, aussi épicerie, coiffeur, mercerie, il reste le coiffeur!
C'était un beau quartier, qui est toujours classé fiscalement "résidentiel"! et en "zone rouge, au commissariat", encore nous là c'est calme,

Là où votre Maman vous menez pique niquer, c'était certainement les POULES BLANCHES,

Malgré que je me sens moins en sécurité, et bien que par le passé, j'aurais de la difficulté à en partir !

J'espère que si vous en partez, vous vous ferez à votre nouveau endroit, pas facile je dois le reconnaitre!

Oui je l'espère aussi Minouchette... J'ai été à l'école Saint-Jean durant toute ma scolarité primaire, donc de 1972 à 1980, elle a en effet bien changé, tout a été refait à l'exception des murs solides, car je me souviens de préfabriqués avec le poêle pour l'hiver, les odeurs de craie et de vieux bois...

Le boulevard Capdevilla je l'ai évidemment bien connu à cette époque, j'étais enfant mais je me rappelle qui nous y allions avec ma mère. Aujourd'hui j'y passe de temps en temps pour rallier le cimetière Saint-Véran à la route de Montfavet...

Psycholive a écrit:Oui je l'espère aussi Minouchette... J'ai été à l'école Saint-Jean durant toute ma scolarité primaire, donc de 1972 à 1980, elle a en effet bien changé, tout a été refait à l'exception des murs solides, car je me souviens de préfabriqués avec le poêle pour l'hiver, les odeurs de craie et de vieux bois...

Le boulevard Capdevilla je l'ai évidemment bien connu à cette époque, j'étais enfant mais je me rappelle qui nous y allions avec ma mère. Aujourd'hui j'y passe de temps en temps pour rallier le cimetière Saint-Véran à la route de Montfavet...

Hier, j'étais avec une copine d'enfance, et nous avons parlé de notre quartier, les souvenirs qui aujourd'hui feraient bondir les gens!

le cimetière, n'avait pas les murs, nous y allions, au fond il y avait les déchets (couronnes perles, fleurs artificielles,) nous allions y récupérer les perles! et nos parents avaient beau nous dire "c'est sale", nous étions toute une bande à le faire!

Nous avions également le Corso, la fête foraine dans le terrain vague (maintenant des immeubles co propriétés)

C'est vrai que les gosses étaient plus libres finalement que maintenant! les grands surveillant les petits, nous allions au feu d'artifice au Pont St Bénézet à pieds, avec les grands sans les parents! nous jouions dans les marronniers sur la place, filles ou garçons, montions et faisions des cabanes, et pouvions faire du chariot sur la place, car pas de voiture, les mamans sous les marronniers surveillaient! faut dire, que j'avais un oncle de 2 ans de plus que moi, j'étais entourée de garçons dans la famille, la seule fille, donc un vrai garçon manqué!

Maintenant, notre pauvre placette n'a plus ses marronniers coupés car malades! la rue est ouverte à la circulation, donc nos enfants et petits enfants n'ont pu y jouer librement comme nous! nos près sont devenus des zones rouge, mais pour voyager, suffit de s'y promener, couleurs, tenues, langues, coutumes, nous retrouvons tout ce que certains vont chercher dans les voyages

Par contre, le coté positif de notre placette, c'est que quelques uns ou unes de mes amis et amies, qui l'avaient quittés lors des mariages, y sont revenus au décés des Parents (du coup les "vieux" se retrouvent!

L'école primaire de St Jean en de 1979 à 1983 ma nièce y était, ensuite elle est partie sur Jean Brunet, comme notre grand! maintenant elle est établie en Suisse!