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5 participants

    On parle d'un mec qui a violé des centaines d'enfants : Affaire Matzneff

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    On parle d'un mec qui a violé des centaines d'enfants : Affaire Matzneff Empty On parle d'un mec qui a violé des centaines d'enfants : Affaire Matzneff

    Message par Invité Sam 25 Juil - 22:18

    Marc Esposito facebook
    17 h ·

    Affaire Matzneff

    "On parle d’un mec qui a violé des centaines d’enfants.

    J’avais l’intention de lire ‘’Le consentement’’ de Vanessa Springora, à propos de sa relation avec Gabriel Matzneff quand elle avait 14 ans et lui 50, mais je ne sais finalement pas si je le lirai, car je crains trop de me mettre en colère à chaque page.

    J’ai beau être à Bali, j’ai vu et revu, grâce à facebook, l’émission d’Apostrophes de 1990 où Denise Bombardier est la seule à attaquer Gabriel Matzneff, celle, très récente, où François Morel défend Bernard Pivot tout en avouant n’avoir jamais lu Matzneff, celle où Georges-Marc Benamou confond Frédéric Beigbeder, tout péteux d’avoir soutenu Matzneff, et aussi celle de Yann Barthès où Springora parle de son livre.

    A chaque fois, j’ai été choqué par certains propos, et j’ai envie d’ajouter mon grain de sel, parce que moi j’ai lu Matzneff, et parce que j’ai entendu trop de conneries insupportables.
    D’abord, Vanessa Springora. Dans l’émission de Barthès, elle traite Gabriel Matzneff de ‘’malade’’. Utiliser ce mot est pour moi une façon de l’excuser. Matzneff n’est pas un ‘’malade’’, c’est une ordure malfaisante, un serial violeur, ce qui est très différent. Je n’aime pas le mot ‘’pédophile’’, qui signifie, stricto sensu, ‘’qui aime les enfants’’. Matzneff n’aime pas les enfants, il aime sodomiser des enfants, ce qui est très différent. C’est un pédocriminel.

    J’ai également été très choqué par cet extrait de la 4ème de couve du livre de Springora, que j’ai vue sur le site de Grasset : ‘’…elle questionne aussi les dérives d’une époque, et la complaisance d’un milieu aveuglé par le talent et la célébrité.’’ Lire de telles conneries au dos d’un livre qui prétend dénoncer Matzneff, donner ainsi du crédit aux clichés mensongers qui ont permis à ce mec de commettre ses méfaits pendant un demi-siècle, je trouve ça ahurissant.

    Car, non, cent fois non, l’époque n’a rien à voir là-dedans, ma colère n’est pas révélatrice d’une montée de puritanisme propre à cette décennie, les premières lois punissant la pédocriminalité datent de 1791 ! Les comportements pédocriminels ont toujours été inadmissibles, ils n’étaient pas plus tolérés par la quasi-totalité des Français dans les années 1970 ou 1990 qu’aujourd’hui.

    ‘’La complaisance d’un milieu’’, oui, évidemment, mais ‘’aveuglé par le talent et la célébrité’’, non, mille fois non.

    Matzneff a dû avoir une érection en lisant ces deux mots associés à son nom : talent et célébrité.

    J’ai lu Matzneff, et je trouve, et je ne suis pas le seul, qu’il n’a aucun talent, il n’écrit pas ‘’bien’’ comme je l’ai beaucoup lu partout, pas du tout, il écrit propret, son ‘’style’’ n’a aucune personnalité, ce n’est pas pour rien s’il n’a jamais séduit les lecteurs de son époque, même avec ses quelques livres qui ne parlaient pas de ses pratiques sexuelles. Et il n’est donc pas du tout ‘’célèbre’’ - sauf peut-être depuis que Springora a écrit ce livre et que son visage est apparu partout sur les réseaux sociaux.

    Au moment où Springora a vécu son histoire avec lui, il n’était connu que du micro-milieu germanopratin des éditeurs et des écrivains, ses livres se sont toujours très mal vendus - son Prix Renaudot de l’essai, attribué en 2013, s’est vendu à 3 600 exemplaires. Ça veut dire que, malgré les éloges de Jean d’Ormesson, BHL ou Mitterrand, malgré ses invitations chez Pivot, le grand public n’a jamais eu envie de lire ce mec. On ne peut que lui dire bravo et merci.

    Contrairement à beaucoup de gens qui s’expriment sur ce sujet, j’ai lu, une fois dans ma vie, 40 pages d’un ‘’Journal’’ de Gabriel Matzneff, et ça explique pourquoi je n’ai aucune indulgence vis-à-vis de lui.


    C’était lors de mon premier séjour à Bali, en 1994, j’étais dans un hôtel de Candi Dasa, je n’avais plus rien à lire, je suis allé jeter un œil à la bibliothèque de l’hôtel, il n’y avait que 3 ou 4 livres français, dont un ‘’Journal’’ de Matzneff, je ne sais plus lequel (il en existe 15 tomes, publiés chez trois éditeurs différents, pendant 30 ans !), je me souvenais des polémiques au sujet de ses pratiques sexuelles, j’ai voulu voir de quoi il retournait, et j’ai vu. Et j’ai été scandalisé. Que ce mec ne soit pas en prison, et qu’il y ait des éditeurs, et non des moindres, Gallimard en tête, pour publier ces horreurs.
    A l’époque, internet et facebook n’existaient pas, je n’avais aucun moyen de crier ma colère.

    Ce livre est un journal intime très classique, avec des dates précises, parfois 10 lignes sur une date, parfois quelques pages, et il montre que Matzneff ne pense absolument qu’à ça : se taper des enfants et des ados, garçons ou filles. Et il n’aime que les deux choses que l’on peut faire indifféremment avec des enfants des deux sexes : enculer et se faire sucer. Il ne se fait jamais enculer et il ne suce jamais – vu que ses proies sont toujours ou des gamines ou des gamins pré-pubères, c’est tout simplement impossible. Il est toujours le seul qui jouit.
    Je ne me souviens pas d’un seul portrait d’un ami ou d’un parent, ou d’une note de lecture un peu consistante sur un livre qu’il a aimé, non, les pages que j’ai lues ne parlaient que de ses relations sexuelles avec des enfants et des ados.

    Dans tous les extraits d’émissions que j’ai vus depuis avec lui, il parle d’’’amour’’, il n’a que ce mot à la bouche, et d’après ce que j’ai lu du livre de Springora, il utilisait ce mot à propos de leur relation, mais dans les 40 pages que j’ai lues, il n’en était jamais question. Il ne parlait que de ses actes sexuels, de sa satisfaction sexuelle, et de sa jouissance à avoir ajouté une nouvelle proie à son tableau de chasse. C’était tellement dégueulasse que j’ai arrêté de le lire au bout de 40 pages, quand j’ai compris que ça ne parlerait que de ça jusqu’au bout, j’ai déchiré le livre et je l’ai jeté à la poubelle, pour que personne d’autre ne le lise.

    Si les 40 pages que j’ai lues sont révélatrices de la consommation sexuelle habituelle de Matzneff, et pourquoi ne le seraient-elles pas, ce mec se tapait des dizaines d’enfants par an, répartis en deux catégories : des collégiennes parisiennes et des jeunes prostitués asiatiques. Ce rythme frénétique, sur 50 ans de parcours, permet d’estimer, sans risque de se tromper, le nombre de ses victimes à plusieurs centaines, peut-être plusieurs milliers. Depuis, j’ai lu, par exemple, cet extrait qui confirme cette estimation : ‘’Il m’arrive d’avoir jusqu’à quatre gamins – âgés de 8 à 14 ans – dans mon lit en même temps, et de me livrer avec eux aux ébats les plus exquis.’’ (in Un galop d’enfer, 1985).

    Matzneff n’est donc pas un pédocriminel parmi tant d’autres, c’est un pédocriminel hors normes, un serial violeur de grande envergure. Et les détails de ses modes opératoires montrent qu’il serait un être humain haïssable, même si ses victimes étaient majeures. Il y a deux passages du livre que je n’ai jamais oubliés, et qui expliquent pourquoi j’écris ça.

    1. Matzneff est à Manille ou Bangkok, il vient de sodomiser un petit prostitué de 10 ou 12 ans, et le gosse a le malheur de lui réclamer le double du prix ‘’normal’’ de la passe, un prix dont je me souviens qu’il était ridiculement bas, le gosse avait dû réclamer l’équivalent de 10 dollars au lieu de 5, ou 20 au lieu de 10, pas plus. Et Matzneff raconte tout fiérot qu’il a refusé de payer ce prix démesuré, qu’il a jeté sans ménagement le gosse hors de sa chambre, et il se vante de ne pas avoir été un pigeon victime de cette petite salope.
    2. Matzneff est invité à un dîner chez des ‘’amis’’ qui veulent lui montrer leur ouverture d’esprit et leur tolérance en l’invitant à leur table malgré sa réputation sulfureuse. C’est Matzneff qui l’écrit et décrypte ainsi cette invitation. Et pour montrer à quel point ils lui font confiance, leur fille de 14 ans participe au dîner. Le paragraphe d’après, Matzneff se vante d’avoir sodomisé la gamine les jours qui ont suivi et rigole du bon tour qu’il a joué à ces intellos de gauche stupides qui lui ont fait confiance.

    Donc, quand j’entends des François Morel ou des Frédéric Beigbeder, dire avec un petit sourire : ‘’eh oui, il y a des gens qui ont du talent et qui sont des salauds…’’, ça me met très en colère. Parce que Matzneff n’a aucun talent, je l’ai déjà dit, et parce qu’il n’est pas juste un ‘’salaud’’, il est l’un des pédocriminels les plus malfaisants de tous les temps, et il est toujours en liberté. Je répète : on parle d’un mec qui a violé des centaines d’enfants.

    Si tous ceux qui lui ont serré la main, lui ont donné des prix, l’ont invité à leurs émissions, lui ont filé des subventions, ou un appartement de la ville de Paris à loyer ultra modique, ont lu ce que j’ai lu, ce sont des ordures aussi.
    Je suis peut-être naïf, mais je préfère penser que leur seule ‘’excuse’’ est de n’avoir jamais lu ces journaux intimes.

    Ceux qui sont impardonnables, ce sont ses éditeurs. Eux, c’est sûr, ont lu ces horreurs, et ils lui ont même donné des sous en échange !
    Antoine Gallimard en tête, qui a eu le culot, récemment, de retirer les livres de Matzneff de la vente, façon vierge outragée, comme si c’était le livre de Springora qui lui avait révélé l’ignominie du personnage, après l’avoir accueilli dans sa grande maison en 1990 alors qu’il avait déjà publié une dizaine de ses journaux intimes, pour lui permettre de continuer ce magnifique travail, et qui l’a mensualisé jusqu’en 2004 !
    Et son ‘’éditeur’’ personnel, Philippe Sollers, que je m’honore de n’avoir jamais lu, parce que je l’ai toujours trouvé débectant dans toutes ses interventions à la télé, bien avant de savoir qu’il éditait Matzneff. Rappelons que ce Philippe Sollers, qui est une icône de l’intelligentsia parisienne – forcément, éditeur chez Gallimard, c’est un pouvoir énorme – est aussi celui qui a élégamment traité Denise Bombardier de ‘’mal baisée’’ quand elle a osé attaquer Matzneff chez Pivot en 1990.

    L’’’éditeur’’, le grand public ne le sait pas forcément, c’est celui qui aide l’auteur à améliorer son texte. Ça signifie que Sollers a eu avec Matzneff des conversations du genre :
    - Dis-moi, dans ta phrase : ‘’je suis rentré dans son petit trou comme dans du beurre’’, tu préfères pas ‘’entré’’ plutôt que ‘’rentré’’ ?
    - Non je préfère ‘’rentré’’, c’est plus explicite.
    - Oui, tu as raison, c’est mieux.

    Ces gens me dégoûtent. Il y a beaucoup d’hommes enfermés dans les prisons françaises qui ont commis des actes bien moins répugnants."
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    Message par marcaurele Dim 26 Juil - 7:56

    Ce type est une pure ordure - il doit crever en prison
    Quant aux membres de l' auto proclamée "intelligentsia", ils se sont rendus complices des actes pédophiles, par leur silence, leur soutien
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    Message par Elia Dim 26 Juil - 14:24

    colombine a écrit:
    Ces gens me dégoûtent. Il y a beaucoup d’hommes enfermés dans les prisons françaises qui ont commis des actes bien moins répugnants."
    Il y en a même de ce genre qui sont encore aujourd'hui sur les plateaux télé  ...

    peux pas mettre les noms  mais    vous savez bien ... Mad
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    Message par Psycholive Dim 26 Juil - 14:42

    Il y a plusieurs sortes de pédophiles, les pervers et les névrosés. Les premiers agissent sans scrupule et sans se soucier du bien être de leurs victimes, les second agissent mais peuvent regretter, en souffrir, bien sûr je schématise mais la question est de savoir à quelle catégorie l'individu appartient.
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    Message par Norma Dim 26 Juil - 20:12

    Elia a écrit:
    colombine a écrit:
    Ces gens me dégoûtent. Il y a beaucoup d’hommes enfermés dans les prisons françaises qui ont commis des actes bien moins répugnants."
    Il y en a même de ce genre qui sont encore aujourd'hui sur les plateaux télé  ...

    peux pas mettre les noms  mais    vous savez bien ... Mad
    Je vois pas de qui tu parles elia,
    Souvent ces pervers sont des proches des victimes, après en prison j ai tjrs entendu dire que les autres détenus ne leur faisaient pas de cadeaux, quand on voit ce qu ils ont fait et Bin ça les dressent


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    Message par Happy67 Lun 27 Juil - 10:50

    Ces écrits ne sont-ils pas des confessions ? Comment un individu pareil, fier de ses actes ignobles, peut-il encore circuler en liberté et sévir en toute impunité ?
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    Message par Invité Lun 27 Juil - 11:22

    Les soutiens de François Mitterand, Jean Marie Le Pen, Pierre Bergé, Yves Saint Laurent qui payait ses chambres d'hotels !

    https://www.nytimes.com/fr/2020/02/11/world/europe/france-gabriel-matzneff-pedophilie.html


    Gabriel Matzneff écrit ouvertement sur sa pédophilie depuis des décennies, protégé par des personnalités influentes des médias, de l’édition, du monde politique et du milieu des affaires. Désormais ostracisé, il attaque leur « lâcheté » dans un entretien rare.




    By Norimitsu Onishi
    Feb. 11, 2020


    PARIS — Gabriel Matzneff, l’écrivain français poursuivi pour son éloge de la pédophilie, se terre dans une chambre d’hôtel de la Riviera italienne sans arriver à se détendre, ni à dormir, ni à écrire.

    Lâché par les puissantes personnalités des médias, de l’édition, du monde politique et du milieu des affaires qui le protégeaient il y a encore quelques semaines, il est seul et à l’abri des regards. Il ne sort que pour des promenades solitaires, caché derrière ses lunettes de soleil, et quand je réussis à le retrouver dans un café qu’il avait mentionné dans ses livres, il tombe des nues.

    « Je me sens un mort-vivant, un mort qui marche, qui marche sur le lungomare, » dit-il au cours du long entretien qu’il accepte finalement de m’accorder, désignant le front de mer par son nom italien.

    M. Matzneff n’a pas l’habitude de se cacher. Longtemps il a été célébré parce qu’il ne cachait rien, justement; ni sa chasse aux jeunes filles devant les collèges parisiens, ni ses rapports sexuels avec des garçons de huit ans aux Philippines.

    Il a été invité à déjeuner à l’Élysée par François Mitterrand et a fréquenté Jean-Marie Le Pen, le dirigeant d’extrême-droite. Il a bénéficié des largesses du couturier Yves Saint Laurent et du compagnon de ce dernier, le puissant homme d’affaires Pierre Bergé.


    Il risque jusqu’à cinq ans de prison.
    Mais, en filigrane, c’est aussi une certaine élite qui est sur le banc des accusés: celle qui a promu sa carrière, qui a ignoré les rares appels réclamant son arrestation et, volontairement ou pas, qui a aidé l’homme à échapper à la justice.

    Le soutien dont il a bénéficié est à l’image d’une vieille contradiction hexagonale : la France a beau être un pays profondément égalitaire, son élite tend à se démarquer des gens ordinaires en s’affranchissant des règles et du code moral ambiant, ou, tout au moins, en défendant haut et fort ceux qui le font.

    Il y a dix ans, Dominique Strauss-Kahn fut éjecté de son poste à la tête du Fonds monétaire international à la suite d’une accusation de harcèlement sexuel par une femme de ménage d’un hôtel. Un de ses soutiens balaya l’affaire sous prétexte qu’il s’agissait d’un « troussage de domestique », une expression qui évoque le passé féodal de la France.



    « On est dans une société très égalitaire où il y a une poche de résistance qui effectivement se comporte comme une aristocratie, » explique Pierre Verdrager, un sociologue spécialiste de la pédophilie.

    M. Matzneff était de ces figures transgressives que les élites ont toujours aimées. Pour des intellectuels de gauche grisonnants, ses ouvrages prolongeaient l’esprit libertaire de Mai 68, tandis qu’une nouvelle génération d’écrivains de droite a pu voir en lui un symbole de l’anti-politiquement correct.

    Mais le vent a tourné. M. Matzneff et ses soutiens sont maintenant sommés de s’expliquer face à un nouveau mouvement social – la libération de la parole des femmes, si longtemps étouffée par des hommes puissants.

    C’est la publication il y a un mois du livre Le consentement, premier témoignage d’une des victimes mineures de l’écrivain, Vanessa Springora, qui a donné le signal. Le livre ne contient aucune révélation sur l’historique sexuel de M. Matzneff, mais il a provoqué un revirement culturel radical en France.



    La chute de Gabriel Matzneff a beau être tardive, elle est brutale. Ses trois éditeurs l’ont lâché. Le directeur du Centre national du livre a annoncé que l’écrivain perdrait une allocation annuelle prestigieuse et rarement attribuée. Le ministère de la Culture a remis en cause deux décorations que l’État lui avait octroyées au milieu des années 1990. Le Point lui a retiré sa chronique hebdomadaire. Une enquête judiciaire est ouverte à son encontre.

    Le délai de prescription est a priori dépassé en ce qui concerne Mme. Springora. En revanche, M. Matzneff risque d’être poursuivi au pénal pour avoir eu des relations sexuelles avec des mineurs plus récemment en France et à l’étranger, outre l’accusation d’apologie de la pédophilie. Réfugié en Italie, il s’insurge contre ces reproches.

    « Qui sont-ils pour juger leurs semblables ? » dit-il. « Des associations pour la vertu, et eux comment ils couchent, qu’est-ce qu’ils font au lit et avec qui ils couchent, et leurs désirs secrets et refoulés ? »

    L’écrivain-icône
    Pour beaucoup, l’histoire de M. Matzneff, ne pouvait avoir lieu « qu’en France ».

    De Voltaire à Hugo et de Zola à Sartre, la France est un pays où la figure de l’écrivain est sacralisée. D’innombrables rues parisiennes portent le nom d’hommes de lettres, comme pour marquer physiquement leur extraordinaire influence. Chaque mercredi, La Grande Librairie consacre 90 minutes de prime time aux sorties littéraires sur une des principales chaînes de télévision française.

    M. Matzneff n’est peut-être pas l’un des plus grands écrivains français, mais il a largement bénéficié de cette tradition. Il est l’auteur de plus de 50 romans, collections d’essais et volumes de journaux qui ne seraient sans doute jamais parvenus en librairie si l’industrie avait été plus soucieuse de ses résultats financiers.

    Ses éditeurs français ont même consciencieusement accepté de publier plusieurs journaux intimes pour des périodes parfois identiques et dont la minutie évoque davantage de la comptabilité. Mais ces ouvrages regorgent de détails méticuleux sur les gens qui le soutenaient et les jeunes filles qu’il séduisait, parmi lesquelles figurait Mme. Springora.



    Il y a un mois, la justice, soudainement enhardie, a débarqué chez Gallimard, une prestigieuse maison d’édition française, pour saisir seize exemplaires de ses livres. Au procès qui s’ouvre mercredi, ces livres pourraient servir de preuves à charge contre les éditeurs et les soutiens de M. Matzneff.

    « Nous connaissons des hommes qui souffraient de troubles émotionnels, qui ont justifié la pédophilie en lisant les livres de Matzneff, » explique Méhana Mouhou, avocat de L’Ange Bleu, l’association à l’origine de la citation à comparaître de M. Matzneff.

    L’écrivain s’est éclipsé fin décembre, juste avant la publication du témoignage de Mme. Springora. Alors que le scandale éclatait à Paris, je me suis plongé dans les journaux et les livres de M. Matzneff. Quand une courte interview accordée à BFM TV donna des indices sur son lieu de refuge, je pris la direction du littoral italien, où je l’ai trouvé – l’homme a ses habitudes, ses journaux le montrent – dans son café préféré.

    D’abord sur la défensive, à la fois surpris et en colère, il finit par reconnaître qu’il se sent « très, très seul, » et se livre peu à peu, demandant à ce que son adresse exacte ne soit pas révélée avant de se confier pendant trois heures et demie.

    Il se dit déconcerté par le brusque revirement culturel en France et par sa chute précipitée. Il n’exprime aucun remords vis-à-vis de ses agissements et ne renie aucun de ses écrits.

    M. Matzneff confirme aussi les passages de ses livres qui évoquent le soutien de personnalités influentes dont il a bénéficié, en ajoutant quelques nouveaux détails. Il paraît à la fois amer et en colère de savoir que ses vieux amis se taisent, prennent leurs distances, ou se sont retournés contre lui.

    « Ils témoignent de leur lâcheté, » dit-il. « On peut dire prudence, mais, enfin, c’est quand même plus que de la prudence pour certains que je prenais pour des amis. »

    Un réseau puissant
    Les amis de M. Matzneff ne se contentaient pas d’admirer son œuvre. Volontairement ou pas, ils contribuaient à protéger l’écrivain des autorités.

    En 1986, des policiers à Paris avaient convoqué M. Matzneff, âgé à l’époque de 50 ans, après avoir reçu des lettres anonymes affirmant qu’il vivait dans son appartement avec Vanessa Springora, qui avait alors 14 ans.

    Il s’était bien rendu au commissariat, mais avec un talisman en poche : un article très élogieux à son égard, signé par François Mitterrand, le président à l’époque. Ce dernier avait remarqué M. Matzneff vingt ans plus tôt, lors de la sortie de sa première collection d’essais, Le Défi.



    « Cela lui a tellement plu qu’il l’a offert à ses fils qui devaient avoir 15, 16 ans… et il m’a invité à déjeuner, » se souvient M. Matzneff.

    M. Mitterrand continua à fréquenter ce jeune écrivain prometteur dont il demeura admiratif, y compris après son apologie retentissante de la pédophilie, parue en 1974 sous le titre Les moins de seize ans.

    Une fois élu président en 1981, M. Mitterrand invita M. Matzneff au moins une fois à déjeuner au palais présidentiel, précisément en 1984, d’après l’Institut François Mitterrand.

    Le président signa également un article enthousiaste dans une revue culturelle éphémère, Matulu, pour un numéro spécial consacré à M. Matzneff, en juillet 1986. Qualifiant l’homme de « séducteur impénitent », le président écrit qu’il « m’a toujours étonné par son goût extrême de la rigueur et par la densité de sa réflexion. »



    M. Mitterrand écrivit un article faisant l’éloge de M. Matzneff, publié dans la revue Matulu en juillet 1986.
    La chronique fut publiée quelques semaines à peine avant que la Brigade des mineurs ne s’intéresse à Gabriel Matzneff suite à la lettre de dénonciation.

    « Sans doute, j’avais peut-être découpé l’article dans mon portefeuille, » avance Gabriel Matzneff.

    Dans son livre, Mme. Springora se souvient qu’« en cas d’arrestation, il pense qu’elle [la chronique de Mitterrand] aurait le pouvoir de le sauver. »

    Selon M. Matzneff, c’est précisément ce qui est arrivé. Quand les inspecteurs l’ont vue, ils ont rejeté les lettres de dénonciation comme étant le fruit d’un rival littéraire.

    « Un des inspecteurs m’avait dit, ‘Mais ça c’est des genres de jalousies, ces lettres anonymes, c’est certainement de la jalousie,’ » dit M. Matzneff.

    Outre François Mitterrand, M. Matzneff bénéficiait d’appuis plus directs.

    D’abord, celui de son ami Christian Giudicelli, un écrivain maintes fois primé qui avait accepté de cacher chez lui des lettres et les photos de Mme. Springora qui étaient compromettantes pour M. Matzneff, relate-t-il.

    Puis, cherchant un abri plus sûr, M. Matzneff et l’adolescente s’installèrent à l’hôtel. M. Matzneff explique que les factures de ce dernier étaient réglées par Yves Saint Laurent, le couturier décédé en 2008, par l’entremise d’un de ses collaborateurs proches, Christophe Girard. L’arrangement lui avait permis de se remettre d’une opération de l’œil, et d’ « échapper aux visites de la Brigades des mineurs (qu’il appelle des “persécutions”), » écrit Mme. Springora.

    M. Matzneff se rappelle de M. Girard lui disant, « Nous nous occupons de tout, les repas, tout. » Il précise: «et ça a duré je crois, deux ans, à peu près. »

    « Pour nous, c’est une goutte d’eau, ce n’est rien, nous vous aimons beaucoup, » lui avait dit M. Girard, toujours d’après M. Matzneff. M. Girard a refusé de nous accorder un entretien pour cet article.

    Serrer les rangs
    Les rapports sexuels avec mineurs âgés de moins de quinze ans étaient et sont toujours illégaux en France. Mais contrairement aux États-Unis ou à d’autres pays dont les lois estiment que les mineurs sont trop immatures pour consentir pleinement à des relations sexuelles, la France ne définit pas d’âge minimum de consentement. Récemment encore, en 2018, le gouvernement a retiré d’un projet de loi un article qui établissait une présomption de non-consentement des mineurs de moins de 15 ans.

    En France, M. Matzneff a toujours veillé à ne pas sortir de ce que certains appellent une « zone grise » quand il s’épanche sur ses relations avec des jeunes filles dans ses journaux et ses romans. Quand il décrit clairement des escapades pédophiles, surtout avec des garçons pré-pubères, c’est aux Philippines que cela se passe.

    « Il m’arrive d’avoir jusqu’à quatre gamins – âgés de 8 à 14 ans – dans mon lit en même temps, et de me livrer avec eux aux ébats les plus exquis, » écrit-il dans Un Galop d’enfer, son journal publié en 1985.

    Certains lecteurs en furent abasourdis.


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    « Il devrait être en prison, » se souvient avoir pensé Denis Tillinac, une des rares voix critiques, qui dirigeait la maison d’édition La Table Ronde et qui avait refusé de publier ses carnets intimes. « Mais non, il n’est pas en prison, il est reçu et choyé par le président de la République, Mitterrand. »

    La critique la plus publique eut lieu en 1990, au cours de l’émission littéraire télévisée Apostrophes. L’animateur et les invités commentaient le dernier volume du journal de M. Matzneff, Mes amours décomposés, dans lequel l’écrivain se vante de ses innombrables relations sexuelles avec des mineurs, dont des garçons Philippins de 11 et 12 ans qu’il qualifie de « piment rare ».

    Une seule voix s’éleva pour dénoncer les pratiques sexuelles de M. Matzneff: celle de la journaliste québécoise Denise Bombardier, l’unique étrangère sur le plateau. La réaction de l’intelligentsia française ne se fit pas attendre.

    Josyane Savigneau, rédactrice en chef du Monde des livres de 1991 à 2005, critiqua publiquement Denise Bombardier et prit la défense de l’écrivain. Interrogée récemment à ce propos, Mme. Savigneau dit avoir été scandalisée par certains textes de M. Matzneff, mais estime que ses livres étaient meilleurs que d’autres qui atterrissaient sur son bureau.

    « Je le voyais comme un homme qui aime les jeunes filles. En France, on ne l’a jamais vu avec des garçons, » dit-elle.



    « Je le voyais comme un homme qui aime les jeunes filles. En France, on ne l’a jamais vu avec des garçons, » dit Josyane Savigneau.

    Philippe Sollers, l’éditeur de M. Matzneff chez Gallimard, fustigea la journaliste québécoise en l’affublant d’un terme sexuel grossier. M. Sollers n’a pas souhaité répondre à notre demande d’interview.

    Le seul à prendre publiquement la défense de Mme. Bombardier fut celui qu’on attendait le moins : M. Mitterrand.

    Mme. Bombardier fut invitée à l’Élysée, raconte-t-elle, et M. Mitterrand lui avoua qu’il avait reconnu « quelques qualités » à M. Matzneff, mais que ce dernier avait malheureusement « sombré » dans la « pédophilie ».

    Le bateau coule
    M. Matzneff avait beau publier des livres à la chaîne, il avait du mal à joindre les deux bouts, si bien qu’il se tourna vers ses amis haut placés.

    En 2002, M. Girard, l’ancien collaborateur d’Yves Saint Laurent, était devenu adjoint à la culture du maire de Paris, un poste qu’il occupe de nouveau à l’heure qu’il est. Il fit pression pour que M. Matzneff obtienne une allocation annuelle à vie du Centre National du Livre, un privilège rarement attribué, comme l’a révélé son directeur actuel, Vincent Monadé, au quotidien L’Opinion.



    Christophe Girard en 2013. Il fit pression pour que M. Matzneff obtienne une allocation annuelle à vie du Centre National du Livre.Credit.
    En 2005, l’éditeur d’origine des Moins de seize ans rechignait à le republier. C’est alors, selon M. Matzneff, qu’un autre de ses vieux alliés, un puissant avocat et écrivain nommé Emmanuel Pierrat, le présenta à un nouvel éditeur, qui donna une seconde vie au livre.

    « Je n’en renie pas une ligne, pas un mot, » écrit l’auteur dans la préface de cette édition de 2005.

    M. Pierrat, qui représente désormais M. Matzneff , est également Président du PEN Club en France et le secrétaire général du musée Yves Saint Laurent. Il n’a pas répondu aux nombreux mails et messages que nous lui avons envoyés pour l’interviewer.

    Arrivé 2013, les opinions de M. Matzneff sont passées de mode. Ses livres se vendent à peine. Un an plus tôt, un cancer de la prostate lui était diagnostiqué.

    Même désespéré, il réussit à faire jouer ses relations.

    Le Renaudot lui avait échappé à deux reprises, en dépit des manœuvres farouches d’un des jurés, M. Giudicelli, l’écrivain à qui il avait confié les lettres et les photos de Mme. Springora lorsqu’il redoutait une descente de la police.

    M. Giudicelli était non seulement l’ami et l’un des éditeurs de M. Matzneff chez Gallimard, mais aussi son acolyte régulier lors de ses virées à Manille.

    Gallimard n’a donné aucune suite à nos demandes d’interview, ni avec M. Giudicelli, ni avec d’autres représentants de la maison.

    Les deux hommes sont si proches qu’ils se réfèrent l’un à l’autre en utilisant les numéros des chambres qu’ils occupaient lors de leur premier séjour au Tropicana Hotel à Manille.

    « Lorsqu’il s’agit d’évoquer, ici et là, en un court paragraphe, de menues coquineries et fredaines dont nous ne nous sentons guère coupables, mon cher Eight o four prend soin de dissimuler son cher Christian sous l’aile protectrice d’Eight one one, » écrit M. Giudicelli.


    En 2013, M. Giudicelli aida à garantir le prix Renaudot pour son ami, après avoir soigneusement confié aux jurés que ce dernier souffrait d’un cancer.

    « C’est un argument qu’on a beaucoup entendu : il en a besoin, le pauvre, » confirme Franz-Olivier Giesbert, écrivain, journaliste et membre du jury.

    L’académicienne Dominique Bona, seule femme de ce jury de dix personnes, admet que les « liens d’amitié » ont joué un rôle important dans l’attribution du prix à M. Matzneff.

    Selon M. Busnel, l’animateur de La Grande Librairie, « les jurés littéraires en France sont totalement corrompus. » Mais le Renaudot relança la carrière de M. Matzneff et lui valut même d’être convié sur le plateau de l’émission.

    Seules quelques rares voix s’élevèrent pour s’en étonner, dont celle du blogueur littéraire Juan Asensio, qui se fendit d’un article cinglant sur le prix et sur la pédophilie de M. Matzneff.

    « Je pense qu’il y a eu une forme de trouille de la part des journalistes de dire que ce prix était scandaleux, » dit-il.

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