En décembre 1603, les têtes de Julien et Marguerite de Tourlaville tombaient sous l'épée du bourreau. Simple fait divers. Jusqu'au jour où, par hasard, a surgi un trésor, - le document qui révèle au chercheur une réalité plus romanesque, plus troublante que la fiction.
Décembre 1603. « Le mardi 2e de ce mois, furent décapités en la place de Grève à Paris un beau gentilhomme normand, riche (ainsi qu'on disait) de dix mille livres de rente, nommé Tourlaville, avec sa sœur, fort belle, âgée de 20 ans ou environ, et ce pour l'inceste qu'ils avaient commis ensemble ; desquels le pauvre père s'étant jeté à genoux aux pieds du roi [Henri IV] le jour devant, pour demander leur grâce, Sa Majesté aurait refusé, ayant fait réponse que si la femme n'eût point été mariée il lui eût volontiers donné sa grâce, mais que l'étant il ne pouvait [...] La reine aussi s'y montra fort contraire et dit au roi qu'il ne devait souffrir une telle abomination dans son royaume. »
Décembre 1603. « Le mardi 2e de ce mois, furent décapités en la place de Grève à Paris un beau gentilhomme normand, riche (ainsi qu'on disait) de dix mille livres de rente, nommé Tourlaville, avec sa sœur, fort belle, âgée de 20 ans ou environ, et ce pour l'inceste qu'ils avaient commis ensemble ; desquels le pauvre père s'étant jeté à genoux aux pieds du roi [Henri IV] le jour devant, pour demander leur grâce, Sa Majesté aurait refusé, ayant fait réponse que si la femme n'eût point été mariée il lui eût volontiers donné sa grâce, mais que l'étant il ne pouvait [...] La reine aussi s'y montra fort contraire et dit au roi qu'il ne devait souffrir une telle abomination dans son royaume. »
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