Pourriez-vous vous passer « d’actu » pendant 8 mois ?
En début d’année, quatre scientifiques sont partis étudier l’écosystème d’une petite île perdue au milieu du Pacifique.
Ils ont passé 8 mois à Kure, un atoll situé à plus de 2 100 kilomètres d’Hawaï.
Pendant tout ce temps, ils étaient totalement coupés du monde.
Pas de téléphone, pas de télévision…
Imaginez leur réaction à leur retour à la civilisation, en octobre dernier[.
Après 8 mois passés à étudier des oiseaux et des phoques en voie d’extinction sur une île déserte, ils retrouvent un monde transformé :
Les gens ne se prennent plus dans les bras. Ils ne se serrent plus la main, ne s’embrassent plus…
Il faut porter un masque pour sortir. Tout est fermé : restaurants, bars, musées, salles de sport…
Des millions de personnes dans le monde se retrouvent enfermées chez elles, avec l’interdiction de sortir
Les médias et les politiques entretiennent la peur en permanence
Quel choc !
Personne n’aurait pu imaginer, en début d’année, que notre monde ressemblerait à ça quelques mois plus tard.
Cette histoire est enrichissante à plus d’un titre.
D’abord, elle illustre à quel point le monde peut changer vite… et surtout à quel point nous nous habituons vite aux changements.
La fable de la grenouille dans son bain
Vous connaissez peut-être cette fable célèbre.
Si on plonge une grenouille dans de l’eau chaude, elle s’échappera d’un bond.
Mais si on la met dans une eau froide, qu’on chauffe progressivement jusqu’à ébullition, elle ne se rendra compte de rien et finira ébouillantée.
Si un changement dans notre environnement se fait de façon très lente, il ne suscite chez nous aucune réaction, aucune révolte.
La situation actuelle est un choc pour les quatre scientifiques de retour de leur île déserte. Mais pour nous, cela est presque devenu la norme.
Récemment, plusieurs ONG de défense des droits de l’Homme se sont d’ailleurs inquiétées des effets des mesures sanitaires sur nos libertés : systèmes de traçage, confinement strict, censure…
Le risque, c’est que cela ne soit pas temporaire.
Selon Laureline Fontaine, professeure universitaire à Paris :
« Les discours politiques tendent à nous assurer du caractère exceptionnel de l’État d’urgence. En revanche, le processus à l’œuvre est une modification du droit qui, elle, n’est pas provisoire. »
Nous devons rester lucides face aux décisions qui sont prises et veiller à ce que la crise sanitaire ne serve pas de prétexte aux gouvernements pour prendre, peu à peu, plus de pouvoir sur leurs peuples.
Mais l’histoire des quatre scientifiques a autre chose à nous apprendre.
Vous aussi, isolez-vous sur « votre île déserte »
Finalement, durant ces huit mois, nos quatre chercheurs ont été les plus heureux du monde.
Loin de l’anxiété ambiante, des discours de guerre, de la peur relayée par les médias… Ils vivaient leur passion, au milieu des oiseaux et des phoques, sans se soucier chaque jour de leur santé et de celle de leurs proches.
Cette expérience montre tout l’intérêt de pouvoir s’isoler de toutes les énergies négatives qui nous entourent.
Aujourd’hui, beaucoup de médias ne font malheureusement plus leur travail d’information. Ils cherchent simplement à capter l’attention du lecteur avec des titres choc.
Avec la crise sanitaire, les journaux s’en donnent à cœur joie : nombre de cas, nombre de décès… Et c’est un piège, qui peut nous rendre addict.
Je me suis rendu compte que je passais près d’une heure par jour à suivre l’actualité.
Mais en réalité, combien d’informations qui paraissent chaque jour dans les médias nous sont vraiment utiles ?
Aujourd’hui, suivre les infos en continu est une perte de temps et une source d’angoisse inutile.
C’est pourquoi j’ai eu l’idée de vous proposer de relever un défi avec moi durant cette période de fêtes :
une cure de désintoxication de la surinformation.
En cure de désintox pendant 10 jours
À partir de demain, je me coupe totalement de l’actualité.
Pendant dix jours, je ne suivrai aucun média, je ne lirai pas de journaux, je n’écouterai pas la radio et je ne regarderai pas la télévision (de toute manière je n’en ai pas ! ).
Bref, je vais m’isoler sur mon île déserte. Et je verrai au bout de ces dix jours comment je me sens. Si ce défi vous intéresse, je vous invite à le suivre avec moi : créez, vous aussi, votre petite île paradisiaque, isolez-vous du monde de l’actualité et profitez de ce moment pour vous recentrer sur vous et sur ce que vous aimez. Dix jours de vacances au soleil pour votre mental !
Chaque jour, vous pouvez noter ce que vous avez fait, si vous vous sentez moins déprimé, si vous avez plus de motivation, etc.