Les deux enseignants visés par des accusations d'islamophobie à l’Institut d’études politiques (IEP) de Grenoble font l’objet de mesures de protection susceptibles d’être renforcées, a déclaré ce lundi le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin en déplacement à Gannat (Allier).
Avec la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal, « nous avons fait contacter aujourd’hui les deux enseignants. Des mesures de protection sont prises. Je ne voudrais pas les détailler ici, ne serait-ce que parce qu’elles doivent être discrètes », a indiqué le ministre à la presse.
Gérald Darmanin a ajouté avoir demandé à ce sujet une « évaluation par la cellule Uclat (Unité de coordination de la lutte antiterroriste), c’est-à-dire ceux qui évaluent les dangers qu’il y a sur les personnalités ». Si cette évaluation « démontre qu’il y a un danger particulier », les deux enseignants « seront – évidemment il faudrait qu’ils l’acceptent – protégés par la police personnellement », a-t-il affirmé.
« Ce ne sont ni les réseaux sociaux, ni les vindictes publiques qui font la loi »
« En attendant cette évaluation, des mesures sont prises pour les protéger » car « chacun, dans ce pays, doit pouvoir être protégé par la République lorsqu’il est mis en accusation », selon lui.
Avec la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal, « nous avons fait contacter aujourd’hui les deux enseignants. Des mesures de protection sont prises. Je ne voudrais pas les détailler ici, ne serait-ce que parce qu’elles doivent être discrètes », a indiqué le ministre à la presse.
Gérald Darmanin a ajouté avoir demandé à ce sujet une « évaluation par la cellule Uclat (Unité de coordination de la lutte antiterroriste), c’est-à-dire ceux qui évaluent les dangers qu’il y a sur les personnalités ». Si cette évaluation « démontre qu’il y a un danger particulier », les deux enseignants « seront – évidemment il faudrait qu’ils l’acceptent – protégés par la police personnellement », a-t-il affirmé.
« Ce ne sont ni les réseaux sociaux, ni les vindictes publiques qui font la loi »
« En attendant cette évaluation, des mesures sont prises pour les protéger » car « chacun, dans ce pays, doit pouvoir être protégé par la République lorsqu’il est mis en accusation », selon lui.
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