C’est ok pour un bol d’air. Et pour une coupe au bol. Jean Castex a annoncé ce jeudi un nouveau confinement dans les 16 départements pour affronter la nouvelle vague de coronavirus : si les habitants pourront sortir sans limite de durée en journée, dans le même temps, les commerces « non-essentiels » vont, une nouvelle fois, « baisser le rideau » pour au moins quatre semaines. Tous ? Non. Les libraires et les disquaires n’étaient, dès jeudi soir, pas concernés par ces nouvelles restrictions. Et le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a indiqué ce vendredi sur RTL que les salons de coiffure seraient eux aussi autorisés à ouvrir.
Une manière de dire qu’au même titre que l’alimentaire, les sorties en plein air ou la lecture, la coiffure est elle aussi « essentielle » dans le quotidien des Français ? En matière de cheveux, Christian Bromberger sait de quoi il parle. L’ethnologue et professeur émérite à l’université d’Aix-Marseille est l’auteur des Sens du poil - Une anthropologie de la pilosité (ed. Créaphis, 2015). Il répond à 20 Minutes.
Les salons de coiffure vont donc rester ouverts dans les départements concernés par ce troisième confinement, comme les commerces « essentiels ». Cela signifie-t-il qu’ils sont « essentiels » à la vie des Français ?
Une manière de dire qu’au même titre que l’alimentaire, les sorties en plein air ou la lecture, la coiffure est elle aussi « essentielle » dans le quotidien des Français ? En matière de cheveux, Christian Bromberger sait de quoi il parle. L’ethnologue et professeur émérite à l’université d’Aix-Marseille est l’auteur des Sens du poil - Une anthropologie de la pilosité (ed. Créaphis, 2015). Il répond à 20 Minutes.
Les salons de coiffure vont donc rester ouverts dans les départements concernés par ce troisième confinement, comme les commerces « essentiels ». Cela signifie-t-il qu’ils sont « essentiels » à la vie des Français ?
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