Un tremplin pour 2022 ? A trois mois des régionales et des départementales, prévues au mois de juin prochain, le Rassemblement national poursuit sa stratégie de conquête électorale. Marine Le Pen souhaite donner un écho national à ces scrutins pour préparer sa campagne. L’objectif : se servir de l’échelon local comme marchepied vers l’Elysée. La présidente du RN espère décrocher au moins une région, ce que le parti à la flamme n’a jamais réussi, pour donner des gages de sa crédibilité en vue de l’échéance présidentielle.
« Une répétition générale avant 2022 »
Au Rassemblement national, on répète que ces élections auront une importance cruciale pour la présidentielle. « Ce sera un scrutin d’ambiance, le dernier avant 2022. Il y aura donc une dimension nationale pour les électeurs comme pour les partis, car le scrutin donnera une impulsion pour les mois suivants », avance l’eurodéputé Philippe Olivier, proche conseiller de Marine Le Pen.
Les candidats investis font déjà campagne sur des thèmes nationaux, comme la sécurité, alors que cette dernière n’est pourtant pas une compétence régionale. « La sécurité dans les transports peut être une prérogative des régions, et sera un de nos axes principaux. Mais nous parlons également de fracture territoriale, de la ruralité abandonnée par les politiques publiques, du localisme et des circuits courts… », énumère Gilles Pennelle, membre du bureau national et tête de liste RN pour les régionales en Bretagne. Le slogan de campagne, « Une région qui vous protège », s’inscrit d’ailleurs dans une stratégie protectionniste plus globale. « A dix mois de l’élection présidentielle, on n’échappera pas au fait que ce scrutin sera perçu comme une répétition générale pour 2022 », dit-il.
« Une répétition générale avant 2022 »
Au Rassemblement national, on répète que ces élections auront une importance cruciale pour la présidentielle. « Ce sera un scrutin d’ambiance, le dernier avant 2022. Il y aura donc une dimension nationale pour les électeurs comme pour les partis, car le scrutin donnera une impulsion pour les mois suivants », avance l’eurodéputé Philippe Olivier, proche conseiller de Marine Le Pen.
Les candidats investis font déjà campagne sur des thèmes nationaux, comme la sécurité, alors que cette dernière n’est pourtant pas une compétence régionale. « La sécurité dans les transports peut être une prérogative des régions, et sera un de nos axes principaux. Mais nous parlons également de fracture territoriale, de la ruralité abandonnée par les politiques publiques, du localisme et des circuits courts… », énumère Gilles Pennelle, membre du bureau national et tête de liste RN pour les régionales en Bretagne. Le slogan de campagne, « Une région qui vous protège », s’inscrit d’ailleurs dans une stratégie protectionniste plus globale. « A dix mois de l’élection présidentielle, on n’échappera pas au fait que ce scrutin sera perçu comme une répétition générale pour 2022 », dit-il.
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