par Loba Jeu 12 Mai - 14:30
Je te comprends, Hilda !
Ca m'interroge, ce que tu dis Olive, au sujet du groupe. Je n'avais jamais pensé ma vie sociale en terme de groupe, et je n'ai pas l'impression d'avoir une appartenance quelconque.
Bien sur, rien que le fait d'avoir un travail, on est dans un groupe, mais c'est le cas de toutes les personnes qui travaillent.
Je suis aussi dans un groupe qui est constitué par ma famille, mais là aussi, ça n'a rien d'exceptionnel, même si je sais que certaines personnes n'ont pas de contact avec leurs famille.
En parallèle, mes ami/es ne forment pas un groupe, ou très peu. Ils/elles ne se connaissent pas forcément et parfois même quand ils se connaissent, ils ne sont pas forcément aussi proche qu'avec moi.
Mais même si mes relations sociales se font avec des personnes dispersée, pour autant je n'en souffre pas du tout, ça me va très bien.
La vie sociale ne remplace pas la vie amoureuse, ce n'est pas ce que je voulais dire.
Par contre, le fait d'avoir une vie sociale atténue la souffrance issue de la solitude amoureuse.
Et le fait d'avoir une vie sociale favorise les opportunités pour avoir une vie amoureuse, et le bon état d'esprit.
Je te confirme qu'il y a beaucoup de personnes qui ne savent pas quel est leur besoin réel. D'ailleurs, ces personnes, en agissant comme s'ils ne savaient pas ce qu'ils voulaient, font aussi souffrir les autres par leur comportement incertain et souvent fuyant.
Ils se retrouvent seuls, effectivement, mais sont souvent loin d'être des victimes.
Pour autant, l'analyse de ses besoins et émotions est quelque chose de très difficile qui est vraiment très peu pratiquée. Mais c'est clair que c'est une étape qui serait très utile.