La dépression..

merci pour ton témoignage !

je n'ai pas ton courage car peut-ètre que j'ai vraiment une dépression de fond . la dépression c'est aussi une insuffisance de sérotonine ( de par la génétique ) et j'ai donc besoin d'un apport extérieur par la chimie

bien sûr comme tu dis : Ca a été très étrange cette sensation d'être complétement étrangère à ses propres émotions. ça c'est vrai ! mais quand tu souffres ds ta tète au point d'voir envie d evomir par le cerveau ( sensation que je ne souhaite à personne ) et bien oui les médocs ça aide à survivre


je pense que tu es forte Loba que tu as plus des périodes de déprime ( des moments de problèmes qui entraînent une déprime et c'est normal : on est pas encore des robots !)
pas une dépression .. c'est différents

ma soeur est comme toi elle a écu des trucs durs mais suffit qu'elle ait un projet en route ( comme en ce moment elle fait des expo photos) plus de fric et des voyages une rencontre porteuse d'espoirs pour que tout aille mieux pour elle
moi on me donne tout ça je continue à être mal ..

quelque soit la journée et même les bonnes nouvelles comme hier .. au moment où j'éteinds la lumière le soir les angoisses arrivent inévitablement .

je n'aime pas vivre

suis un peu ds la manière de voir de Happy mais lui a un atout : l'humour et l'autodérision , le recul et une certaine humilité que je n'ai pas
j'essaie de les cultiver mais c'est dur
alors oui je me suis bourrée d'A.D .. maintenant je suis plus résignée et arrive à prendre 1/4 tous les 2 jours mais j'ai juste la tête hors de l'eau
la noyade guette en permanence

le fait d'habiter ds une région où il fat beau 9 jours sur 10 m'aide aussi + mon chien et l'amour des animaux .. sinon

Je pense comme toi que je n'ai jamais eu de dépression. Tout au plus la façon dont j'ai pu constater que mon cerveau fonctionnait différemment selon les hormones m'a fait comprendre que c'était vraiment pas maitrisable.

Ce qui n'est pas si évident que ça à comprendre, car quand on ne sait pas ce que c'est, on peut vite imaginer qu'il suffit de se secouer pur que ça aille mieux, d'où le discours très culpabilisateur qu'on entends souvent.

Mais j'ai quand même du mal à comprendre comment c'est possible de considérer qu'on "n'aime pas vivre"... d'autant plus qu'après avoir passé des années à m'occuper de mon "devoir", je suis maintenant tant que possible tournée vers ma propre vie et le plaisir que j'ai à la vivre. Et j'entends bien en profiter le plus possible !

Et tu as bien raison !

La dépression est complexe (comme tous les troubles psychiques d'ailleurs), en ce sens qu'elle ne peut être réduite à une cause purement biologique ou purement psychologique. C'est un ensemble de réactions qui conduisent à la dépression, et les causes peuvent être très variées.

Je suis d'accord avec toi Loba, le discours culpabilisant que l'on entend parfois à l'endroit des personnes dépressives et certainement la plus mauvaise manière de les aider ! Il existe un certain nombre de comportements et de mots qui peuvent aider les personnes dépressives, au-delà des médicaments, qui par ailleurs peuvent être utiles, je ne dis pas le contraire. L'une de mes meilleures amies est dépressive depuis plus de trente ans ! Et elle m'a confié que mon aide (purement verbale, affective) avait été considérable.

On parle de neurotransmetteurs, de réactions nerveuses, etc. Mais la dépression c'est aussi des pensées, des souffrances psychologiques, des façons d'être perçu, et de percevoir... Donc pour aider il faut être conscient(e) du fait que la dépression n'est pas qu'une question de neurotransmetteurs défaillants, d'ailleurs si ceux-ci sont "défaillants" ce n'est pas uniquement un problème "mécanique", au fond, qui influence qui ? Dans quelle proportion le physiologique influence t-il le psychologique ?
That is the question !

Psycholive a écrit: Dans quelle proportion le physiologique influence t-il le psychologique ?
That is the question !

Il n'y a pas de réponse toute faite, ça dépend des personnes. Le vécu, le psychologique et le physiologique s’entremêlent en chacun, dans des proportions différentes pour chacun. Chacun sa recette, son dosage et c'est surement pour ça que c'est si difficile à comprendre.

C'est comme avoir devant soi un gâteau et se demander quelle étaient les proportions de départ... pas facile !

Oui ! Et j'ai à coeur d'aider autrui à résoudre ces questions douloureuses (je parle de la dépression bien sûr) en m'orientant vers le métier de thérapeute. Je ne serai jamais médecin, je n'en ai ni les compétences ni la qualification, mais écouter et soutenir, essayer de comprendre et d'aider par mes mots, oui, ça je sens que je peux le faire...

j'espère ne jamais en refaire, c'est une saleté de maladie qui pourrit la vie, par contre je ne pourrais jamais arrêter mes anti dépresseurs, car à chaque fois que j'ai voulu les arrêter, le moindre petit pet de travers me fait redescendre vite

Psycholive a écrit:Oui ! Et j'ai à coeur d'aider autrui à résoudre ces questions douloureuses (je parle de la dépression bien sûr) en m'orientant vers le métier de thérapeute. Je ne serai jamais médecin, je n'en ai ni les compétences ni la qualification, mais écouter et soutenir, essayer de comprendre et d'aider par mes mots, oui, ça je sens que je peux le faire...

Voilà un beau projet, je te souhaite de réussir !

Merci Loba ! C'est gentil.
C'est le fruit d'un long cheminement, qui a débuté il y a un peu plus de six ans à la suite d'un événement traumatisant (mais fort utile en l'occurrence). Et toutes ces années je les ai mises à profit pour apprendre à me connaître en profondeur (ou du moins essayer), et par là-même à mieux être ouvert aux autres... Alors bien sûr ce n'est pas linéaire et optimal, c'est un parcours à travers soi parfois chaotique et jalonné de maux. Mais quand on parvient à le faire (même en partie) on ne voit plus les choses de la même manière...
Mon grand intérêt pour la psychologie a fait le reste, une formation en psychanalyse entre temps, la fréquentation de psys, l'apprentissage de l'humilité, et surtout la compréhension de mes propres erreurs et "défauts" m'ont beaucoup aidé. Rien n'est jamais acquis, mais la volonté de faire de son mieux et de répondre présent à la demande d'aide sont des conditions nécessaires.

Je dis toujours que je suis né une seconde fois à l'âge de 43 ans !

tu es fait pour ça mon petit olive, et j'espère qu'un de ces 4 tu vas nous annoncer que tu vis de ta passion, en tout les cas je te le souhaite

Norma a écrit:tu es fait pour ça mon petit olive, et j'espère qu'un de ces 4 tu vas nous annoncer que tu vis de ta passion, en tout les cas je te le souhaite

Merci Norma ! J'ai bon espoir de concrétiser bientôt, déjà en fin d'année je devrai être un peu plus avancé.

Psycholive, tu es encore en formation ? quelles ont été les étapes de ton projet ?
Comment tu as prévu de vivre de ton activité ?
(c'est pas un questionnaire, c'est juste parce que ça m’intéresse, tu n'es pas obligé de répondre à tout !)

Si tu veux on te sert de patients cobaye ..

Elia a écrit: Si tu veux on te sert de patients cobaye ..

Ah ben il y aura déjà du taf !!!

Elia a écrit: Si tu veux on te sert de patients cobaye ..

Je veux bien être cobaye mais je ne suis pas très patient.

bein avec Loba et moi -de chaque côté - on te tient immobile ..

La belle brochette !

Elia a écrit:bein   avec  Loba et moi -de chaque côté -  on te tient  immobile  ..

moi, je lui ai jeté un buffet sur la tronche et il n'a commencé à bouger qu'au bout d'une semaine !!!

Loba a écrit:Psycholive, tu es encore en formation ? quelles ont été les étapes de ton projet ?
Comment tu as prévu de vivre de ton activité ?
(c'est pas un questionnaire, c'est juste parce que ça m’intéresse, tu n'es pas obligé de répondre à tout !)

Hé mais moi aussi je fais partie de la brochette hein !

Non pas de problème Loba, je peux l'évoquer.
Non pour le moment je suis en vacances, enfin, je compte faire un peu de bénévolat pour les associations humanitaires d'ici la rentrée. Je dois entamer une formation en PNL (programmation neuro linguistique) dès septembre, que j'espère suivre jusqu'à son terme car il y a plusieurs paliers.
Parallèlement à cette formation je vais monter mon dossier d'installation en libéral, et j'espère le faire aboutir l'année prochaine, ça c'est la version optimiste !

En vivre ? C'est LE problème, enfin, ce qui compte c'est avant tout de faire preuve de compétence dans son domaine, et si c'est le cas peut-être que les revenus seront suffisants pour espérer en vivre. Disons que dans la branche que j'ai choisi, à savoir la PNL et l'orientation psychanalytique, il n'y a que très peu de concurrence apparemment. Je compte me spécialiser dans une méthode un peu systémique, cela se fait beaucoup aujourd'hui. C'est à dire l'utilisation combinée de plusieurs courants de compétences.
Et moi je suis tout de même fort d'une formation psychanalytique, d'une formation au Planning Familial et d'une formation en PNL à venir, donc je suppose que je pourrai faire quelque chose d'intéressant avec tout cela, même si cela ne garantit pas ma compétence bien sûr.

J'ai surtout pu vivre la thérapie moi-même, d'ailleurs c'est plutôt conseillé si l'on veut se lancer. Sans compter mes acquis en autodidacte au travers de la lecture. Je ne serai jamais psychologue ni psychiatre, mais je pourrai devenir un aidant de qualité, je l'espère, ce sera aux personnes de juger.

Psycholive a écrit:Hé mais moi aussi je fais partie de la brochette hein !

ça y est ! Du coup, j'ai oublié ma dépression et j'ai envie d'un barbecue !

des bonnes sardines au barbecue humm

Psycholive a écrit:

Loba a écrit:Psycholive, tu es encore en formation ? quelles ont été les étapes de ton projet ?
Comment tu as prévu de vivre de ton activité ?
(c'est pas un questionnaire, c'est juste parce que ça m’intéresse, tu n'es pas obligé de répondre à tout !)

Hé mais moi aussi je fais partie de la brochette hein !

Non pas de problème Loba, je peux l'évoquer.
Non pour le moment je suis en vacances, enfin, je compte faire un peu de bénévolat pour les associations humanitaires d'ici la rentrée. Je dois entamer une formation en PNL (programmation neuro linguistique) dès septembre, que j'espère suivre jusqu'à son terme car il y a plusieurs paliers.
Parallèlement à cette formation je vais monter mon dossier d'installation en libéral, et j'espère le faire aboutir l'année prochaine, ça c'est la version optimiste !

En vivre ? C'est LE problème, enfin, ce qui compte c'est avant tout de faire preuve de compétence dans son domaine, et si c'est le cas peut-être que les revenus seront suffisants pour espérer en vivre. Disons que dans la branche que j'ai choisi, à savoir la PNL et l'orientation psychanalytique, il n'y a que très peu de concurrence apparemment. Je compte me spécialiser dans une méthode un peu systémique, cela se fait beaucoup aujourd'hui. C'est à dire l'utilisation combinée de plusieurs courants de compétences.
Et moi je suis tout de même fort d'une formation psychanalytique, d'une formation au Planning Familial et d'une formation en PNL à venir, donc je suppose que je pourrai faire quelque chose d'intéressant avec tout cela, même si cela ne garantit pas ma compétence bien sûr.

J'ai surtout pu vivre la thérapie moi-même, d'ailleurs c'est plutôt conseillé si l'on veut se lancer. Sans compter mes acquis en autodidacte au travers de la lecture. Je ne serai jamais psychologue ni psychiatre, mais je pourrai devenir un aidant de qualité, je l'espère, ce sera aux personnes de juger.

C'est un très beau projet ! de toute façon, ce qui fera la différence, c'est le bouche à oreille, donc ça se verra vite si les clients sont contents !

Merci Loba ! Oui j'espère...
En tous cas ce n'est pas la motivation qui manque.
(Enfin ça dépend des jours)

Pour revenir à la dépression, il semblerait que le cerveau ne soit pas la seule entité impliquée ! En effet, les bactéries présentes dans notre intestin pourraient jouer un rôle, c'est une idée révolutionnaire car inédite. Apparemment il existe des processus biochimiques bactériens qui pourraient favoriser l'apparition de la dépression ! Je crois que c'est un vaste champ de recherche qui s'ouvre à nous...

Ca serait quand même inattendu ! mais il parait que l'intestin est notre 2ème cerveau donc pourquoi pas ?

Oui, et je suis en plein dedans ! Des ouvrages très sérieux commencent à émerger, et la science découvre peu à peu tous les incroyables processus qui se produisent dans notre intestin, tapissé de plus d'un billion de bactéries ! Sachant que l'intestin contient plus de 100 millions de neurones, il est envisageable que des effets inattendus se produisent.

Psycholive a écrit:Oui, et je suis en plein dedans ! Des ouvrages très sérieux commencent à émerger, et la science découvre peu à peu tous les incroyables processus qui se produisent dans notre intestin, tapissé de plus d'un billion de bactéries ! Sachant que l'intestin contient plus de 100 millions de neurones, il est envisageable que des effets inattendus se produisent.

Je te rejoins sur l'intestin ce drôle de zozo...
Pour la petite histoire, j'ai perdu sur environ 5 ans 60 kilos et m'en reste un peu ais c'est pour avoir chaud l'hiver. Bref au début c'était la fête dus lip, je maigrissais bien et au bout de 6 mois, ça a ralenti... Forcément hein, c'est normal. 18 mois de palier, saloperie de corps qui voulait pas mais j'ai tenu et un été, bim 15 kilos en 8 semaines alors que je mangeais comme 4 mais j'avais quitté la région de mon père (un pervers narcissique) et je crois que ça a été un déclic. Bref j'allais super bien, au top de ma forme, le grand smile et d'un ça n'allait plus. Rien que de devoir me brosser les dents et je fondais en larmes. Je pleurais d'un rien et ne sortais plus. Je n'étais pas malheureuse, ni heureuse, j'étais inerte et éteinte. Vous imaginez bien que Monsieur mon mari m'a d'abord laissé faire pis il m'a dit, on va juste voir ton médecin traitant. Je n'ai eu qu'un traitement de probiotiques et de fer (car j'étais très anémiée) et bah un mois plus tard, j'étais repartie, je ne me vidais plus (ça j'osais pas le dire autour de moi, j'étais toujours malade) et en fait tout venir d'un déséquilibre en dedans et le cerveau sans doute blasé de tout ce bordel s'est mis en mode off. Depuis, je fais des cure d'ultra levure au printemps et à l'automne.

Et tiens : quand j'ai changé de région, mes allergies saisonnières étaient affreuses. J'ai cru qu'on ne resterait pas et depuis la grosse cure, c'est drôlement supportable. Y a-t-il un lien ou je me suis simplement habituée ?