Lacher prise ou laisser faire ?

« Lorsque le lâcher prise est bien vécu, il est très évolutif. Il vous permet déjà de comprendre, d’être dans l’acceptation et d’avancer réellement.

Le laisser faire est le côté négatif du lâcher prise. Vous vous dites : « après tout, cela n’a pas d’importance », mais c’est l’énergie que vous mettez dans cette constatation que votre laisser faire ne vous apportera pas l’évolution que peut vous donner le lâcher prise.

Le laisser faire est le côté inférieur de vous-mêmes, la fuite. Vous ne voulez pas être devant une réalité, donc vous la fuyez en l’ignorant. Il ne faut pas ignorer ce qui vous est présenté !

Au contraire, le lâcher prise vous permet d’essayer de comprendre, de transcender, et également de vous libérer d’une expérience, que ce soit dans la dualité, dans vos relations ou dans la dualité par rapport à vous-mêmes.

Nous vous donnons un exemple :lorsque vous avez une difficulté, vous pouvez parfois vous dire : « après tout, je n’en parle plus, cela me gêne ou me dérange, donc je laisse faire les choses et tout s’arrangera. »

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je ne connaissais pas la différence, c'est un petit article intéressant je trouve

Il est très bien cet article. Pour moi il y a affectivement une grosse différence. On peut tout à fait laisser faire sans lacher prise.

Ca me fait penser à ma fille, qui a 24 ans et qui est assez impulsive. Quand je lui dit de ne pas se prendre la tête avec des choses qui n'en valent pas la peine, elle me répond souvent :" ça va, je me tais"
Mais non, ce n'est pas ce qu'il faut faire car en faisant comme ça, elle a l'impression de laisser tomber, mais au fond d'elle même, elle continue à ruminer et à souffrir de cette situation.
Le but du lacher prise, c'est de ne plus en souffrir, pas de faire comme si ça n'existait pas !

très bon exemple loba, mais parfois c'est difficile à faire de lacher prise sans laisser faire, la frontière est minime entre les deux

Dans ce sens, ça va ensemble effectivement : quand on lache prise, souvent on laisse faire.

Mais pas dans l'autre sens : quand on laisse faire, ça ne veut pas dire qu'on lache prise.

lacher prise c'est aller de l'avant avec courage je pense, par exemple, tu as la phobie des araignées, tu laisse faire en évitant les endroits ou tu peux trouver des araignées, ou tu laches prises, tu y vas avec courage dans les endroits ou il y a des araignées, et tu les ignores, pensez vous que c'est un bon exemple ?

Norma a écrit:lacher prise c'est aller de l'avant avec courage je pense, par exemple, tu as la phobie des araignées, tu laisse faire en évitant les endroits ou tu peux trouver des araignées, ou tu laches prises, tu y vas avec courage dans les endroits ou il y a des araignées, et tu les ignores, pensez vous que c'est un bon exemple ?

Et tu crois que les araignées vont me laisser faire ?

Dans cet exemple, le lâcher prise ça peut aussi être d'accepter sa phobie et de ne pas lutter contre.

Loba a écrit:Dans cet exemple, le lâcher prise ça peut aussi être d'accepter sa phobie et de ne pas lutter contre.

La question est peut-être de comprendre aussi pourquoi on a une phobie. Si on arrive à en retrouver l'origine elle s'évanouit.

Lacher-prise, pour moi, c'est l'arrêt des fluctuations mentales de type affectif (liées aux émotions). C'est ne plus vouloir tout contrôler. Laisser faire cela dénote une volonté de passivité face à une situation alors que lâcher prise c'est au contraire être très conscient d'une situation mais laisser ses émotions (négatives ou positives) "de côté" face à cette situation.

Loba a écrit:Dans cet exemple, le lâcher prise ça peut aussi être d'accepter sa phobie et de ne pas lutter contre.

Je vais essayer d'appendre au chien du voisin à lâcher prise quand il me chope la jambe...

Candy a écrit:La question est peut-être de comprendre aussi pourquoi on a une phobie. Si on arrive à en retrouver l'origine elle s'évanouit.

Selon toi, la phobie n'est pas innée ? Les chats, par exemple, ont autant peur des concombres que beaucoup d'humains craignent les araignées.

Happy67 a écrit:

Loba a écrit:Dans cet exemple, le lâcher prise ça peut aussi être d'accepter sa phobie et de ne pas lutter contre.

Je vais essayer d'appendre au chien du voisin à lâcher prise quand il me chope la jambe...  

Tu as raison Happy, il ne faut pas le laisser faire.

Happy67 a écrit:

Candy a écrit:La question est peut-être de comprendre aussi pourquoi on a une phobie. Si on arrive à en retrouver l'origine elle s'évanouit.

Selon toi, la phobie n'est pas innée ? Les chats, par exemple, ont autant peur des concombres que beaucoup d'humains craignent les araignées.

Je ne sais pas si la phobie est forcément innée, elle peut aussi venir du vécu. Et on peut aussi travailler dessus.

Par exemple, moi j'ai très peur des concombres....

Candy a écrit:La question est peut-être de comprendre aussi pourquoi on a une phobie. Si on arrive à en retrouver l'origine elle s'évanouit.

Happy67 a écrit:Selon toi, la phobie n'est pas innée ? Les chats, par exemple, ont autant peur des concombres que beaucoup d'humains craignent les araignées.

Loba a écrit: Je ne sais pas si la phobie est forcément innée, elle peut aussi venir du vécu. Et on peut aussi travailler dessus.
Par exemple, moi j'ai très peur des concombres....

Merci d'arriver à me faire rire aux éclats quand j'ai la bouche pleine. Oui, je suis encore en train de manger !

Happy67 a écrit:

Candy a écrit:La question est peut-être de comprendre aussi pourquoi on a une phobie. Si on arrive à en retrouver l'origine elle s'évanouit.

Selon toi, la phobie n'est pas innée ? Les chats, par exemple, ont autant peur des concombres que beaucoup d'humains craignent les araignées.

Les chats ne voient pas la couleur verte, ils assimilent donc le concombre à un prédateur de type serpent.
Je ne crois pas que ce soit une phobie de leur part mais juste une réaction de surprise et de défense face à ce qu'ils considèrent comme un danger immédiat.
Pour les humains Psycholive saurait mieux expliquer ce phénomène que moi. Même si la phobie nous a été transmise par nos parents, nous pouvons y faire face si nous en retrouvons l'origine. Les thérapies comportementales, l'EMDR, l'hypnose, la PNL et d'autres techniques peuvent aider sur cette voie.

Mon petit dernier (qui sera majeur dans une semaine et qui aime les blagues graveleuses comme sa mère) m'a demandé l'autre jour si je savais pourquoi les concombres avaient une pellicule plastique autour ?

Comme je ne savais pas, il a été tout fier de me dire : c'est pour pouvoir les manger après s'en être servi !

Franchement, ça fait pas peur, ça ??? Moi je vous dis, il faut s'en méfier !

Candy a écrit:
Pour les humains Psycholive saurait mieux expliquer ce phénomène que moi. Même si la phobie nous a été transmise par nos parents, nous pouvons y faire face si nous en retrouvons l'origine. Les thérapies comportementales, l'EMDR, l'hypnose, la PNL et d'autres techniques peuvent aider sur cette voie.

C'est certain que c'est par ces moyens là qu'on y arrive le mieux !

Moi je n'ai pas vraiment de phobie, si ce n'est aller me garer dans les parkings souterrains, un peu.

Et vous, vous en avez ?

Loba a écrit:Mon petit dernier (qui sera majeur dans une semaine et qui aime les blagues graveleuses comme sa mère) m'a demandé l'autre jour si je savais pourquoi les concombres avaient une pellicule plastique autour ?

Comme je ne savais pas, il a été tout fier de me dire : c'est pour pouvoir les manger après s'en être servi !

Franchement, ça fait pas peur, ça ??? Moi je vous dis, il faut s'en méfier !

J'adore ! Oser raconter ce genre de blague à sa maman !
Moi, je n'aurais jamais osé !

Happy67 a écrit:

Loba a écrit:Mon petit dernier (qui sera majeur dans une semaine et qui aime les blagues graveleuses comme sa mère) m'a demandé l'autre jour si je savais pourquoi les concombres avaient une pellicule plastique autour ?

Comme je ne savais pas, il a été tout fier de me dire : c'est pour pouvoir les manger après s'en être servi !

Franchement, ça fait pas peur, ça ??? Moi je vous dis, il faut s'en méfier !

J'adore ! Oser raconter ce genre de blague à sa maman !  
Moi, je n'aurais jamais osé !

Ah oui mais là il y a 18 ans d'éducation spécifique dans ce but !

Loba a écrit:Moi je n'ai pas vraiment de phobie, si ce n'est aller me garer dans les parkings souterrains, un peu.
Et vous, vous en avez ?

Juste les femmes... Et leurs maris, surtout s'ils sont plus grands que moi.

En d'autres termes, et si j'ai bien saisi, le lâcher prise c'est l'aptitude à se faire confiance pour trouver la force de résoudre un problème ; et le laisser faire c'est s'en remettre aux aléas des faits, au risque de passer à côté de ses chances, et de ses capacités. Oui, je suis assez d'accord avec cette vision des choses.

Le lâcher prise c'est pour moi le fait d'abandonner ses "idées fausses" sur une problématique ; c'est se faire confiance sans perdre de vue qu'il faudra aussi faire des efforts, et c'est là que le laisser faire peut devenir gênant selon moi. Certes ces efforts ne seront pas toujours insurmontables ou difficiles à effectuer, mais parfois si. En tous cas c'est la conviction que l'on peut avoir les ressources nécessaires pour résoudre une difficulté.

Oui Candy, ce sont des méthodes qui ont fait leurs preuves. Je crois que tu faisais allusion à une phobie d'origine transgénérationnelle non ? Je pense que du moment que l'on trouve la source d'une phobie, ses mécanismes dissimulés, on peut la dissoudre. Certaines phobies semblent assez faciles à éliminer, par exemple en se confrontant à l'objet phobique, épaulé par un(e) psy. Il me semble que d'autres semblent plus tenaces, parce que leur origine est difficile à trouver, à cerner. Certains auteurs parlent de l'efficacité de l'analyse transgénérationnelle pour résoudre certaines phobies. Mais je ne sais pas grand chose à propos de tout cela, ce sont des domaines complexes.

De toute manière, le lâcher prise est efficace dans la lutte contre l'anxiété ou le stress, car par un travail mental spécifique on peut apprendre à penser et respirer autrement. C'est le principe des TCC par exemple.

je vous lis avec intérêt !

c'est bien cette compraison laisser -faire et lâcher prise
ça permet de mieux comprendre

le lâcher prise je l'ai expérimenté
surtout au moment des examens ( morte de trouille avant et complètement détendue pendant ça m'a bcp servi !!) ou d'une opération ( anesthésie )
mais j'ai du mal à l'expliquer à le verbaliser comme on dit

pour moi c'était plus une sorte d'abandon face au destin ..
de soumission à ce qui va se passer , d'acceptation dans l'humilité
c'est le contraire de la révolte et de la prise de tête
c'est : je ne peux rien contrôler alors je m'en fiche de tout !"

une sorte de " A dieu va !"

c'est vrai que c'est pas évident à expliquer, au début c'est très difficile de lacher prise, combien de fois un ami me disait lache prise, et je comprenais pas ce qu'il voulait que je fasse, pour moi il fallait que je fasse plier mon inconscient et non lacher prise, et c'était pas la bonne solution, j'ai chercher un peu sur le net tout ce qui parler du lacher prise, et me suis entrainé un peu jusqu'à ce que j'y arrive plus ou moins, je dois dire que c'est pas toujours évident, j'utilise également bcp la méthode coué, rien de tel qu'entrainer son cerveau à voir positif

Norma a écrit:c'est vrai que c'est pas évident à expliquer, au début c'est très difficile de lacher prise, combien de fois un ami me disait lache prise, et je comprenais pas ce qu'il voulait que je fasse, pour moi il fallait que je fasse plier mon inconscient et non lacher prise, et c'était pas la bonne solution, j'ai chercher un peu sur le net tout ce qui parler du lacher prise, et me suis entrainé un peu jusqu'à ce que j'y arrive plus ou moins, je dois dire que c'est pas toujours évident, j'utilise également bcp la méthode coué, rien de tel qu'entrainer son cerveau à voir positif

C'est une bonne définition de ce qu'il ne faut pas faire, je vais m'en servir pour ma fille !

Parfois je ne fais rien ! Je ne pense pas, je me concentre sur l'instant. A priori cela ressemble à de la méditation, mais pour moi c'est autre chose ! Je dirai que c'est plutôt une sorte "d'attention flottante", qui me permet de prendre du recul. Je ne sais pas si je lâche vraiment prise durant ces instants mais ce que je sais c'est que cela me détend. Peut-être parce que je me mets plus à l'écoute de certains ressentis à ce moment là ?

je suis loin du lâcher prise ds le quotidien .. tiens aujourd'hui j'en zigouillerais bien qqs -uns

j'ai cette possibilité en cas de situation très grave .. je crois qu'en temps de guerre je serais efficace

mais pour les embûches du quotidien je suis incapable de prendre une distance

tiens là je vais me prendre 2 sédatif PC pour en plus affronter la tempête qui arrive et promener mon chien sans trop râler