Rendre service... ou pas

On a échangé à ce sujet dans plusieurs topics, et je trouve que c'est vraiment un sujet à part entière :

Elia a écrit:Je suis contente    aujourd'hui j'ai réussi à dire non !

 moi qui ai tant de mal à dire non   je travaille là dessus avec la sophro / psy  
j'ai pu dire non sans culpabiliser   Arrow

l' amie chinoise que j'ai vu avant hier
voulait me réquisitionner pour  des cours  de conversation espagnole pour  sa fille  et une autre copine à elle ..
je me connais toujours prête à rendre service  Mad  j'ai dit oui  d'abord

puis   écoutant au fond de moi la petite voix : non tu ne veux pas pourquoi tu dis oui!!? quelle idiote  affraid  

donc après avoir posé le diagnostic  je me suis réparée  
j'ai réussi à dire  sans dire non et sans donner d'explications
j'ai fait un mail simple , calme  mais  décidé


faut dire que j'étais en colère  de voir que -comme d'habitude - elle me contacte uniquement   quand elle a besoin d'un service   du coup là j'ai dit stop!  
j'avais envie de lui dire que l'amitié ce n'est pas ça  -c'est un échange -
mais bon je suppose qu'elle n'aurait pas compris  

donc considérant   que ce n'est pas de l'amitié    si elle le prend mal tant pis . Arrow de plus  ils sont bourrés de fric  .. et elle me proposait un tarif assez malhonnête  

ma petite   phrase a retenti :  on ne doit rien aux gens qui vous emm..  
dans ce cas  : "aux gens qui vous prennent  pour leurs   serviteurs .

donc je suis fière de moi   cheers

l'étape suivante  : dire NON dès le départ  

mais j'avance  !

Happy67 a écrit:Plus tu y penseras, plus tu prendras conscience que tu aurais dû envoyer promener les gens depuis longtemps et à quel point ça fait du bien.

Elia a écrit:OUI Happy en plus si on envoie balader gentiment calmement il ne se passe rien ..

oui ça fait du bien ! donc lundi au lieu de courir à 10kms pour ces cours et revenir fissa pour aller voir ma psychologue

j'irai tranquillement à mon Rv dire que ses conseils sont efficaces

c'est drôle quand j'étais petite j'avais un sale caractère je disais non à tout puis à l'adolescence j'ai changé je suis devenue la fille qui rend service pour tout

je n'arrive pas à trouver la cause

Elia a écrit:J'accompagne cette aprèm une dame à l'hosto pour un scanner là j'ai dit oui volontairement et assumé car elle a des problèmes de santé pas de voiture parle mal français et moi cette aprèm rien de prévu et elle ne m'appelle pas que lorsqu'elle a besoin de qq chose et elle me rend comme elle peut donc c'est un échange

Pourquoi est-ce qu'on se retrouve embarqué dans le besoin de rendre service en s'oubliant soi-même ?

Qu'est-ce qui fait qu'on ne maîtrise pas la limite ?

En parallèle, l'entraide et la solidarité, c'est important, pour moi c'est une valeur essentielle. Alors, c'est bien ou c'est pas bien ?

Est-ce qu'on ne se trompe pas quand parfois quand on a l'impression qu'on profite de nous ?

Est-ce qu'il vaut mieux être trop serviable que pas assez ? Est-ce que ce n'est pas aussi le ciment de la société ?


Je n'ai pas répondu à toutes ces questions. Je sais que pendant longtemps, je me suis fait un peu avoir par le "trop bon trop con", et je trouve qu'il y a un grand bénéfice personnel à fixer des limites. C'est une forme de respect qu'on doit à soi-même.

Mais je reste ouverte aux besoins des autres, pour moi ça fait partie de mon équilibre. Mais à mes conditions.
Car se faire imposer des conditions par quelqu'un d'autre, c'est laisser l'autre prendre le pouvoir sur soi.

trop bon trop con - ou Bon ne s'écrit pas avec un C

Oui Loba le juste milieu c'est difficile

cette aprèm 2h 30 à l'hosto mais tout s'est bien passé - synchro même arrivées pile poil pour récupérer son gamin à la maternelle

elle est venue chez moi avec des gâteaux faits maison j'ai apprécié et elle était contente de me les donner
une fois elle m'a offert un parfum mon dieu tellement bon marché que ça sent le produit pour le sol .. mais elle qui n'a pas d'argent j'ai trouvé que c'était gentil et j'essaie d'en mettre un peu quand je la vois
ce n'est pas de l''hypocrisie mais de la diplomatie

ce qu'il faut quand on nous demande un service c'est dire
écoute je vais voir je vais te dire ça si je peux

comme ça ça laisse le temps de savoir si oui ou non on veut vraiment

c'est mon défaut ou ma faiblesse c'est de ne pas le dire comme ça

je dis oui ( mon bon coeur et /ou ma bêtise ) puis après je cogite pour savoir comment je vais dire non

c'est ça que je dois travailler : dire les choses dès le départ


Est-ce qu'il vaut mieux être trop serviable que pas assez ? Est-ce que ce n'est pas aussi le ciment de la société ?

oui je préfère être un peu trop gentille car en effet la solidarité c'est le ciment de la société

des fois quand je rends service ( un petit truc) à qq'un d'inconnu qui se répend en merci je dis :
" Non c'est normal si tout le monde était comme ça le monde irait mieux "

et j'ajoute aussi " et bien si un jour vous avez la possibilité d'aider qq'un autre ..faites -le ça sera le meilleur merci !"

J'ai aussi beaucoup travaillé sur le fait de m'autoriser, et l'afficher, à ne pas répondre de suite.
C'est plus facile de différer la réponse que de dire non d'emblée sans avoir le temps de réunir dans sa tête les raisons pour laquelle on ne veux pas.

D'ailleurs certaines personnes savent très bien surfer sur cette vague.

Je me souviens d'une copine qui avait le chic pour faire ses demandes sans vraiment les faire, du genre :
-tu es là mercredi ?
-oui, pourquoi ? (bien sur, à ce moment, on n'a pas de raison de dire non ou de se méfier)
-tu peux me garder mon gamin, alors il faut que j'aille chez... (et là même si on voudrait dire non, il faut en une fraction de seconde trouver une excuse qui est bien moins facile à trouver que "je suis pas là"... ou alors dire "j'ai pas envie", sachant que peu de gens se permettent de le faire)

Beaucoup de personnes font ça, et je trouve vraiment ce procédé très manipulateur voire irrespectueux.
Quand on demande quelque chose, on doit annoncer la couleur.

Quand on est aguerri, par contre, on peut facilement jouer la carte de l'humour pour se sortir de là par une pirouette.

Mais oui, ça n'empèche pas que le fait de rendre service, c'est essentiel dans la société, et si on avait plus de solidarité, je crois qu'on vivrais bien mieux !

Quand j'étais plus jeune mon entourage abusait facilement de ma propension à rendre service, puis avec le temps et les changements que j'ai connu j'ai pu me rendre compte que cette attitude dissimulait quelque chose, un besoin de reconnaissance ou d'approbation par exemple. Alors évidemment les autres profitaient de cette aubaine, mais les choses ont bien changé !


Tu l'as dit Elia, c'est le ciment de la société ! La civilisation s'est érigée sur ce principe. A l'échelle individuelle c'est plus "subtil", parce que cela dépend du but recherché; conscient ou non. Quelqu'un qui rend service constamment peut chercher à combler un besoin de reconnaissance ou d'approbation. La manipulation est souvent impliquée dans l'attitude qui consiste à quémander des services à droite et à gauche, mais la personne n'est pas toujours apte à agir autrement ! Nombre de choses de ce type se construisent dans l'enfance.

Alors bien sûr ce ne sont que des exemples, en réalité c'est plus compliqué. Il y a toujours un motif derrière le fait de rendre service, et ce motif n'est pas forcément négatif ou manipulatoire, mais il peut l'être, bien sûr.

ce soir dans un film à la télé plusieurs il s'est dit d'une femme tuée :
C'était qq'un de gentil elle rendait toujours service

que c'est difficile de trouver la bonne mesure !

je sais aussi que si j'ai à faire à des gens pas très sympas .. j'aime bien rendre service car après les gens deviennent plus gentils
une façon d'essayer de rendre le monde meilleur ??
de l'orgueil ?

j'ai vu aussi dernièrement cette phrase : quand on veut sauver tout le monde on ne sauve personne et on se perd

ça m'a interpellée ça me ressemble

merci pour vos témoignages

ah oui ta copine Loba .. ça c'est vraiment de la manipulation

et souvent quand on est pas comme ça on est pas capable d'imaginer que l'on puisse raisonner comme ça et on se fait avoir ....

pas eu de réponse de la chinoise ! autre signe de son attitude

elle aurait dû me dire : merci pour les infos des cours possibles et pas grave si tu ne peux pas

cela confirme qu'elle se fiche de moi .. donc hop rayée de mes relations
( nettoyage de printemps !)

Loba a écrit:J'ai aussi beaucoup travaillé sur le fait de m'autoriser, et l'afficher, à ne pas répondre de suite.
C'est plus facile de différer la réponse que de dire non d'emblée sans avoir le temps de réunir dans sa tête les raisons pour laquelle on ne veux pas.

Je suis d'accord avec toi. Il faut prendre le temps de la réflexion. Un jour, à la cantine, un collègue m'a tendu son verre pour que je lui serve de l'eau. Je lui ai demandé de m'accorder un délai pour me décider. Je lui revu le lendemain et je l'ai trouvé très sec...

Il faut que tu lui dise de refaire ça quand il pleut, ça résoudra le problème !

C'est vrai que c'est difficile de naviguer entre le trop et le pas assez, mais je crois que c'est une question qui se prend au coup par coup car chaque situation est différente.

Je ne suis pas d'accord avec les gens qui disent qu'ils ne rendent plus service parce qu'ils se sont fait avoir dans le passé. Ce n'est pas normal d'attribuer à des personne de mauvaises intentions d'autres personnes, on ne peut pas faire de généralité.

J'ai aussi une autre copine qui est toujours en train de dire qu'elle rend service à tout le monde, et que les gens sont ingrats en retour. Elle a toujours plein d'exemples à donner. Naturellement, je lui rendait plein de services et elle était très demandeuse. Mais tout ça me paraissait normal et je pensais pouvoir compter sur elle si j'avais besoin, chose qui m'arrive très rarement. Mais quand j'ai eu l'occasion de lui demander de me rendre service, quelque chose qui était dans ses cordes et même pas très contraignant, elle a dit oui mais elle s'est défilé par une pirouette !
Ca m'a un peu fâchée puis j'ai compris que sa façon d'exister, c'était de faire en sorte que les autres l'aide. Elle ne le faisait pas exprès et en tout cas pas de façon malveillante.
Et ça n’empêche pas que je m'en méfie, comme je me méfie des personnes qui s'affichent un peu trop comme "serviables".

Je crois que la solution est de ne pas se définir au préalable, garder l'ouverture pour accepter les demandes, savoir demander aussi (pour moi c'est plus dur) mais se laisser le droit et le délai de traiter ces demandes à ses propres conditions, qui sont définies au coup par coup.

Personnellement je rends service à ma copropriété mais étant donné que j'ai pas de retour et peu de courageux pour m'aider, je me vois mal faire plus quitte à laisser tomber.

Loba a écrit:
Je crois que la solution est de ne pas se définir au préalable, garder l'ouverture pour accepter les demandes, savoir demander aussi (pour moi c'est plus dur) mais se laisser le droit et le délai de traiter ces demandes à ses propres conditions, qui sont définies au coup par coup.

Tout à fait les autres ne doivent pas payer pour ceux qui ont été ingrats

mais c'est difficile de ne pas y penser ..
d'où l'importance du délai pour se donner du temps et essayer de savoir si la nouvelle demande est respectable ou pas.

Les personnes qui abusent ont tendance à ne pas le laisser, ce temps, justement, c'est d'autant plus important de se l'accorder.
Car les personnes qui n'abusent pas le comprennent très bien !

Et rien n’empoche de dire qu'on a dans le passé été la cible de profiteur sans s'étaler sur le sujet, et qu'on a décidé de toujours se laisser un temps de réflexion. Ca permet aussi de faire comprendre qu'on ne veux pas que ça se reproduise.

Oui Loba

des fois je suis un peu perverse .. quand je sens qu'une eprsonne commence à avoir cette attitude

je profite du bon moment pour raconter comment une autre personne s'est fichue de moi une autre fois ... histoire de faire comprendre que si je suis gentille je ne suis pas c** non plus

un autre cas sur le sujet " rendre service "

je pense à tous ceux qui te disent ce que tu dois -devrais -faire sous prétexte que c'est pour ton bien et pour te rendre service

parce qu'il y a ceux qui abusent de tes services
et ceux aussi qui sous prétexte de te rendre service t'étouffent

Etre serviable c'est bien
mais comme toute qualité si elle est dans l'excès elle devient un défaut

A mon avis, si l'on est tout à fait sincère, on ne peut nier le fait qu'il nous est arrivé de rendre service par pur intérêt personnel, moi le premier !

Quand j'étais plus jeune je me sentais exploité, je pensais que l'on m'utilisait pour rendre tel ou tel service, et c'était probablement vrai ; mais parfois je le faisais aussi parce que je savais que derrière cela il y aurait un retour quelconque. Disons que généralement je pressentais plutôt l'abus de gentillesse...

Je crois que si l'on se sent "obligé" de rendre service c'est que l'on part du principe que l'on est redevable (même inconsciemment), ça peut être positif, mais quand on se sent apte à rendre service sans se sentir redevable, c'est quand même bien. Ce que je veux dire c'est qu'une envie de rendre service sans idée de retour du bénéfice, conscient ou pas, c'est en général plutôt gratifiant.
Mais, est-on toujours en train de rendre service pour le "plaisir" ? Gratuitement ? Ca se discute...

Je ne sais pas si c'est bien clair ce que j'ai griffonné là ?

Psycholive a écrit:
Mais, est-on toujours en train de rendre service pour le "plaisir" ? Gratuitement ? Ca se discute...

C'est très clair !  

je me pose aussi la question  car  la majeur partie du temps
 je n'attends rien en échange  
mais c'est ce que je dis et crois
mais au fond  de moi qu'en est-il vraiment ???

est-ce si simple si dénué d'intérêt ??

Psycholive a écrit:Mais, est-on toujours en train de rendre service pour le "plaisir" ? Gratuitement ? Ca se discute...

Elia a écrit: C'est très clair !  
je me pose aussi la question  car  la majeur partie du temps
 je n'attends rien en échange  
mais c'est ce que je dis et crois
mais au fond  de moi qu'en est-il vraiment ???
est-ce si simple si dénué   d'intérêt ??  

Quand je rends service, ce n'est jamais désintéressé. Ce matin, j'ai fait traverser la rue à un mal voyant. Cela me permet de m'en vanter sur le forum. En fait, il ne voulait pas traverser la rue...

T'es impayable Happy ..
et après il t'a frappé avec sa canne ??

Elia a écrit:T'es impayable Happy   ..
et après il t'a frappé avec sa canne ??

Oui. Comme c'était une personne âgée, on peut dire que j'ai pris un coup de vieux.

Psycholive a écrit: Ce que je veux dire c'est qu'une envie de rendre service sans idée de retour du bénéfice, conscient ou pas, c'est en général plutôt gratifiant.

Mais, est-on toujours en train de rendre service pour le "plaisir" ? Gratuitement ? Ca se discute...

La réponse à ta question est dans ta phrase précédente : c'est gratifiant de rendre service, çà nous fait du bien (et ce n'est pas qu'une question de plaisir).
Quand on rend service sans attendre un retour concret en terme de bénéfice, c'est cette gratification (par soi-même ou par les autres) qu'on attend. Donc ce n'est pas gratuit en réalité.

A tout le moins inconsciemment Loba.
En fait je me pose cette question depuis longtemps, est-il possible d'être dévoué pour autrui sans quête d'un retour quelconque ? C'est presque une question philosophique. C'est l'idéal religieux, celui que l'on retrouve dans la vie des saints par exemple. Sur un plan purement psychologique et même neuropsychologique je doute que ce soit possible.

On peut ne pas ressentir cette envie de retour, mais est-elle absente pour autant ? Chez le bébé et le petit enfant, l'entraide est presque naturelle, et il ne semble pas y avoir de recherche du retour. Est-ce purement instinctif ? L'essentiel est d'aider, et l'idéal est d'aider sans trop d'exigences selon moi. A contrario, quand il y a trop d'exigences c'est invivable.

Tout ce dont nous avons hérité vient de nos lointains ancêtres, notamment notre façon d'aborder la solidarité.

Je ne sais pas s'il y a des réponses à ces questions, car les relations humaines, par définitions, dont basées sur les retours mutuels, les échanges qu'on se fait en permanence les uns aux autres.

Mais même si on rendait service, et qu'on allait vite se réfugier dans une grotte, on aurait quand même le retour de soi-même, et la satisfaction d'avoir fait quelque chose de bien. Mais ceci sera défini selon les critères que les échanges entre humains nous auront imprimés dans le passé.

Pour que la question ne se pose pas, il faudrait ne jamais avoir croisé d'autres humain, en croiser un et lui rendre service, et ensuite disparaître... autant dire que la situation est peu probable.

Nous sommes des êtres sociaux, et donc nous échangeons, et à se titre rien ne se fait pour rien.
D'ailleurs même les animaux peuvent aussi parfois se rendre services spontanément, par exemple une mère qui nourrit ses petits, et on peut leur apprendre à le faire encore plus, comme les St Bernard.

Je suis entièrement d'accord avec toi Loba.

Psycholive a écrit:
Tout ce dont nous avons hérité vient de nos lointains ancêtres, notamment notre façon d'aborder la solidarité.

sans oublier le poids de l'éducation religieuse le bien le mal etc..

cette aprèm j'ai bcp parlé de ça avec ma psychologue

chercher à savoir pourquoi je rends service bcp toujours prête à aider
elle m'a demandé

pour me sentir utile ?? j'ai dit non je ne crois pas je n'ai pas besoin de ça pour me sentir utile

pour être aimée ? j'ai dit non car j'aime bien rendre service mais qu'après les gens aidés me laissent tranquille -donc des fois ça me met dans une situation complexe quand les gens m'invitent pour me remercier
-je n'attends rien en retour et surtout pas qu'on me "colle " qu'on m'invite qu'on me fasse des cadeaux .. le merci me suffit amplement

Pour que les choses soient comme elles doivent être ?
j'ai dit oui c'est ça : que tout soit bien en ordre pas de conflit pas de drames que je sois tranquille - si je peux aider je le fais pour que - autour de moi - ça roule que je puisse passer à autre chose

en fait c'est ça : pour qu'autour de moi il y ait plus de paix et que donc on me laisse en paix

elle m'a dit : c'est bizarre vous aidez les autres sans les aimer

voilà c'est ça

après on a travaillé sur ça : le conflit que j'ai avec les autres

on est passé au sujet de dosette : "j'aime pas les blancs "
besoin de parler pour cacher le malaise en présence des autres
l'énergie que je perds dans ces moments là parce qu'opposition
entre le moi qui a envie de rencontrer des gens et le moi qui n'a pas envie du tout
=) schizophrénie

elle a fait apparaître que le conflit il est en fait :
entre moi ( besoin de sociabilité ) et moi ( besoin de solitude )

c'était intéressant je vais réfléchir

"Pour que les choses soient comme elles doivent être", c'est déjà une très bonne motivation, et ça fait aussi partie à minima de la motivation de tout le monde !

Mais quelque part, c'est aussi une façon d'aimer les autres... et comme chacun a sa façon, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon d'aimer (à part celle qui fait du mal)

Elia a écrit:elle a fait apparaître que le conflit il est en fait :
entre moi ( besoin de sociabilité ) et moi ( besoin de solitude )

Je trouve que les deux peuvent facilement cohabiter, il y a des moments pour la sociabilité, et des moments pour la solitude, il faut juste que chaque partie de soi laisse la place à l'autre, et l'accepte.

Exactement Loba, et c'est à cette condition que l'on peut enfin s'ouvrir à soi, et donc aux autres. Car pour comprendre autrui il faut d'abord accepter que l'on ait besoin d'isolement, et de compagnie. C'est notre essence d'humain, notre richesse, ce trésor que l'on nomme conscience...

Loba a écrit:

Elia a écrit:elle a fait apparaître que le conflit il est en fait :
entre moi ( besoin de sociabilité ) et moi ( besoin de solitude )

Je trouve que les deux peuvent facilement cohabiter, il y a des moments pour la sociabilité, et des moments pour la solitude, il faut juste que chaque partie de soi laisse la place à l'autre, et l'accepte.

merci .. je me demande ce que je vais faire pour être moins en conflit en moi

je médite pour harmoniser les 2 ou leur faire comprendre que c'est chacun son tour

car pour moi souvent c'est les 2 en même temps

Peut-être qu'il faut que à chaque moment tu te demandes si c'est un moment social ou un moment solitaire, et que tu te dises : à c'est comme ci, ou là c'est comme ça, et surtout que tu penses bien que c'est borné dans le temps, c'est toujours plus facile.

Cela te ferait peut-être reprendre la main sur ton conflit intérieur. Comme avec des gosses, tu dis : stop, j'ai décidé que ça allait être un moment comme ça jusqu'à x heures donc on arrête de se disputer.

Tu peux même les visualiser, les 2 mois : le moi social en vert et orange, et le moi solitaire en bleu et blanc (par exemple, moi c'est comme ça que je les vois) et tu peux les imaginer en train d’arrêter de se disputer.

En plus c'est quand même un peu marrant !