Ha ha ! Happy ! tu me fais trop rire !
Si, Olive, j'en ai fait d'autres, mais pas beaucoup, le besoin c'est déclenché à certains moments précis où j'avais un trop-plein à dégager, je m'en suis vraiment servie de mode d'expression.
C'est pour ça que je me suis dit que si ça m'avais fait du bien dans ces moments, ça pouvait être positif tout le temps.
A un moment j'ai eu une collègue pervers-narcissique en CDD, qui avait vraiment mis la panique au boulot. Elle manipulait tout le monde, et surtout mes collègues qui avaient la faille d'être "trop gentilles". Elle avait manipulé aussi la direction, au point qu'on avait été convoqué en réunion, toute l'agence, pour nous faire engueuler parce qu'on était méchants avec elle ! Les réactions qui ont suivi cette réunion on fini par faire comprendre à la direction qu'elle s'était bien faite bernée, et on n'en a plus jamais entendu parler. Mais elle a sacrément fait du tort !
Ce qui m'avais rassurée dans son passage éclair, c'est qu'elle avait du jour au lendemain cessé de m'adresser la parole. Avec le recul, je me suis rendue compte qu'elle ne m'avais pas classé dans ses"cibles", et ça c'était plutot vachement bien pour moi !
Mais j'avais un peu le démon du mal qu'elle avait fait à mes collègues, alors j'avais écrit ça :
Celle qui glace le sang
S’il était un monde d’abjection
Où la parole perfide serait reine,
S’il était un monde d’abdication
Où les évangiles seraient haine,
S’il était un royaume funèbre et sombre
De conspiration, cabales et manigances,
S’il était un triste peuple en surnombre
Qui ne savait que vomir sur la bienveillance,
Il y aurait des princes, monarques et empereurs
Il y aurait des dieux, idoles et seigneurs
Et là haut, bien au dessus de tout ça,
Surclassant richement tous ces cœurs froids
Il y aurait toi !