La plus fréquente des synesthésie est l’association couleur-lettre mais il en existe une soixantaine. Une particularité que les chercheurs ont encore du mal à expliquer.
«La lettre A est bleue et elle est sympathique alors que la lettre I est orange et semble toujours en colère.» «Quand je touche du velours, j’ai un goût de citron dans la bouche.» Ces témoignages de synesthètes semblent incongrus à toute personne qui n’a pas fait l’expérience de ces associations inhabituelles entre deux sensations d’origines apparemment différentes. Ces associations entre un inducteur et son concurrent sont automatiques (on ne peut pas les déclencher à volonté), systématiques (impossible d’empêcher la lettre A d’apparaître bleue) et idiosyncratiques (tous les synesthètes n’associent pas la lettre A à la même couleur).
Ces associations sont inhabituelles mais pas si rares: certains spécialistes vont jusqu’à estimer qu’une personne sur six serait plus ou moins synesthète, même s’il est en réalité impossible d’établir un tel chiffre avec certitude. En effet, la majorité des synesthètes n’en parlent pas, soit parce qu’ils ne ressentent pas ces expériences comme anormales, soit parce que, ayant remarqué que les autres ne partageaient pas leur expérience, ils préfèrent éviter de se distinguer.
«La lettre A est bleue et elle est sympathique alors que la lettre I est orange et semble toujours en colère.» «Quand je touche du velours, j’ai un goût de citron dans la bouche.» Ces témoignages de synesthètes semblent incongrus à toute personne qui n’a pas fait l’expérience de ces associations inhabituelles entre deux sensations d’origines apparemment différentes. Ces associations entre un inducteur et son concurrent sont automatiques (on ne peut pas les déclencher à volonté), systématiques (impossible d’empêcher la lettre A d’apparaître bleue) et idiosyncratiques (tous les synesthètes n’associent pas la lettre A à la même couleur).
Ces associations sont inhabituelles mais pas si rares: certains spécialistes vont jusqu’à estimer qu’une personne sur six serait plus ou moins synesthète, même s’il est en réalité impossible d’établir un tel chiffre avec certitude. En effet, la majorité des synesthètes n’en parlent pas, soit parce qu’ils ne ressentent pas ces expériences comme anormales, soit parce que, ayant remarqué que les autres ne partageaient pas leur expérience, ils préfèrent éviter de se distinguer.
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