Faire repousser les dents grâce à un anticorps
Le gène USAG-1, qui code pour une protéine du même nom (notée USAG-1), est impliqué dans la croissance des dents. Lorsqu'il s'exprime, il réprime le développement des dents et empêche l'apparition surnuméraire. Lorsque le gène est déficient ou que la protéine qu'il code n'agit pas, les dents poussent de façon incontrôlée et des dents surnuméraires apparaissent. Les scientifiques ont utilisé cette apparition pour mettre au point des anticorps monoclonaux dirigés contre la protéine USAG-1, empêchant ainsi son interaction avec les voies de signalisation BMP, Wnt, ou les deux.
Le but ? Observer si l'injection de cet anticorps permet de stimuler la pousse des dents chez des souris qui ont une agénésie dentaire congénitale d'origine génétique.
Les anticorps sont injectés à des souris gestantes (les bourgeons dentaires apparaissent lorsque l'embryon a six semaines environ), et la dentition de leur descendance est analysée. Les anticorps ont permis la repousse de plusieurs dents : une molaire mandibulaire, des incisives maxillaires et mandibulaires. Comment fonctionnent-ils ? D'après les expériences des scientifiques, les anticorps se fixent sur la partie de USAG-1 qui interagit avec LRP5/6, un corécepteur impliqué dans la voie de signalisation de BMP, elle-même impliquée dans le contrôle du développement des dents.
En résumé, les anticorps ont permis de régénérer plusieurs dents chez des souris souffrant d'agénésie dentaire. Les scientifiques indiquent donc que les anticorps monoclonaux anti-USAG-1 ne devraient être utilisés que dans les formes congénitales de la maladie.
Le gène USAG-1, qui code pour une protéine du même nom (notée USAG-1), est impliqué dans la croissance des dents. Lorsqu'il s'exprime, il réprime le développement des dents et empêche l'apparition surnuméraire. Lorsque le gène est déficient ou que la protéine qu'il code n'agit pas, les dents poussent de façon incontrôlée et des dents surnuméraires apparaissent. Les scientifiques ont utilisé cette apparition pour mettre au point des anticorps monoclonaux dirigés contre la protéine USAG-1, empêchant ainsi son interaction avec les voies de signalisation BMP, Wnt, ou les deux.
Le but ? Observer si l'injection de cet anticorps permet de stimuler la pousse des dents chez des souris qui ont une agénésie dentaire congénitale d'origine génétique.
Les anticorps sont injectés à des souris gestantes (les bourgeons dentaires apparaissent lorsque l'embryon a six semaines environ), et la dentition de leur descendance est analysée. Les anticorps ont permis la repousse de plusieurs dents : une molaire mandibulaire, des incisives maxillaires et mandibulaires. Comment fonctionnent-ils ? D'après les expériences des scientifiques, les anticorps se fixent sur la partie de USAG-1 qui interagit avec LRP5/6, un corécepteur impliqué dans la voie de signalisation de BMP, elle-même impliquée dans le contrôle du développement des dents.
En résumé, les anticorps ont permis de régénérer plusieurs dents chez des souris souffrant d'agénésie dentaire. Les scientifiques indiquent donc que les anticorps monoclonaux anti-USAG-1 ne devraient être utilisés que dans les formes congénitales de la maladie.
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