Alors évidemment ces deuils sont spécifiques, et chaque personne ne les traversera pas de la même façon. Plusieurs psys spécialisés dans ce domaine ont identifié des phases qui constituaient comme des étapes à traverser, mais encore une fois il n'y a pas de règles absolues gravées dans le marbre, c'est un processus très intime et singulier.
Toutefois il existe une sorte de consensus entre les psys pour considérer qu'un deuil est moins voire beaucoup moins douloureux lorsque l'on a accepté ce ou ces pertes. Cette acceptation est elle aussi relative à la personne.
Plusieurs états émotionnels sont concernés par le deuil : sidération, colère, déni... Dépression parfois. On parle de deuil pathologique lorsque la personne ne parvient pas à accéder à cette forme d'acceptation que j'évoquais plus haut.
Je dirais que chacune et chacun d'entre nous doit pouvoir évaluer son état au cas par cas, en étant attentif à ses ressentis. On peut vivre un deuil en le sublimant, c'est à dire en ayant la possibilité de pratiquer une activité qui permette de vivre avec ses émotions liées au deuil mais en ressentant moins de souffrance, voire en acceptant le manque...
Ou par le biais d'une forme de spiritualité.
Ces étapes du deuil sont de durée variable, et il est normal d'en éprouver sans être obligé (e) de suivre une route psychologique en particulier. En résumé, c'est lorsque la personne ressent plus ou moins d'apaisement vis-à-vis de ce ou ces deuils qu'elle peut commencer à se dire qu'elle va mieux. Mais insistons sur ce point : chaque deuil est unique, et vouloir l'approcher comme on approche une équation mathématique est selon moi un leurre...
J'ai écrit ce sujet à l'aide de mes connaissances en la matière, aussi si vous le souhaitez n'hésitez pas à rectifier certaines choses... Ou à compléter.