La solitude

OMG !  On dirait chez moi. La saleté en plus.

Unbelivable Discovery: See What’s Lurking In This Kitchen!!
https://www.youtube.com/watch?v=Gc752-A3r5Q

On voit cela notamment chez les personnes qui sont atteintes du "Syndrome de Diogène". Généralement c'est toute la maison qui est co concernée...

Il est non seulement important de faire un énorme travail de nettoyage mais surtout un énorme travail d'aide psychologique auprès de la personne. Pour qu'elle retrouve du sens à apporter à son intérieur et son extérieur !

Non Happy tu exagéres.

Psycholive a écrit:On voit cela notamment chez les personnes qui sont atteintes du "Syndrome de Diogène". Généralement c'est toute la maison qui est concernée... Il est non seulement important de faire un énorme travail de nettoyage mais surtout un énorme travail d'aide psychologique auprès de la personne. Pour qu'elle retrouve du sens à apporter à son intérieur et son extérieur !

''Les personnes atteintes de syllogomanie (thésaurisation pathologique) ont une difficulté à jeter ou à se séparer de leurs biens. Les objets s'accumulent et encombrent les espaces de vie au point de les rendre invivables. La solitude voulue ou l'isolement subi, semblent être le facteur de déclenchement principal. Cette fonction accumulatrice viendrait aussi de notre anxiété : "Acheter et conserver plein d'objets c'est de l'anticipation de ce qui peut nous arriver. Si un malheur survient, avec des objets, je gérerai.''
Source : GOOGLE

Un humain existe parce qu'il a une famille et des amis. Avoir des enfants, c'est avoir un futur, des projets, une raison de vivre.
Je n'ai rien de tout ça. Acheter et accumuler, c'est ma façon d'exister.
J'ai un mannequin rigide que je serre dans mes bras pour ne pas oublier comment on fait.
Quand je vais au restaurant déjeuner seul, je me place face à la rue pour regarder les gens circuler et vivre pour ensuite les imiter.
En 17 ans, je crois que j'ai connu moins de 10 câlins, ce geste qui montre que quelqu'un a de la tendresse et de l'affection pour toi.
Je ne pleure pas sur mon sort. Il y a largement pire. C'est juste une analyse posée et froide d'une pathologie mentale.
Pour moi aussi, accumuler, c'est anticiper un manque, un malheur. La fin n'est pas proche. Elle est déjà là.
Nous sommes plus de 8 milliards d'individus mais j'ai fini par me résigner et par accepter l'idée qu'au moment de m'éteindre, je tiendrai la main en plastique de mon mannequin au regard vide.

J'accumule aussi les souvenirs. Par des écrits depuis l'enfance et avec des photos et des vidéos depuis que j'ai un smartphone.
C'est le refus de l'oubli, de la mort du souvenir. C'est notre passé qui nous a construits.

Psycholive a écrit:Il est non seulement important de faire un énorme travail de nettoyage mais surtout un énorme travail d'aide psychologique auprès de la personne. Pour qu'elle retrouve du sens à apporter à son intérieur et son extérieur !

Je viens de me souvenir que mon cas est encore plus grave.
Non seulement, je ne jette rien mais en plus, je récupère ce que les autres jettent !

En effet Happy, le fait d'accumuler, tout comme le fait de se gaver de nourriture par exemple, est une manière de combler quelque chose...

Retrouver du sens vient aussi de notre passé. Pour pouvoir avancer il est important de savoir ce qui nous a forgé durant notre jeunesse. Ce comportement n'arrive pas du jour au lendemain, c'est selon moi aussi un "symptôme" de choses enfouies en nous qui s'expriment ainsi. Il peut y avoir une dimension dépressive derrière ce type de comportement. Je fais allusion aux généralités bien sûr, pas à des cas particuliers. Mais il est probable que un ou plusieurs événements douloureux vécus durant l'enfance aient engendré cela. Ce n'est que mon point de vue.

Tu pourrais ouvrir une boutique Happy !?

''Les femmes sont devenues trop exigeantes''   (C'est le titre de la vidéo, pas une opinion personnelle)
https://www.facebook.com/watch?v=675457601304392

Résumé de ma dernière rencontre IRL sur ADOPTEUNMOCHE :

Elle : ''Ce n'est pas grave du tout d'avoir un petit zizi !''
Moi : ''J'aurais préféré que tu n'en aies pas du tout !''

Mon charme inné a encore fait des ravages.
Hier soir, je me suis dirigé vers l'ascenseur pour quitter mon bureau.
Il y avait une jeune femme qui l'attendait.
Me voyant arriver, elle a pris l'escalier pour descendre les 4 étages à pied.
Une façon subtile de faire passer un message ?

Un peu plus tard, dans le train, un mendiant nous demande quelques euros ou un ticket restaurant.
Je lui tends mon sandwich au poulet encore emballé (le sandwich, pas le poulet).
Il refuse en se tenant l'estomac, genre je n'ai plus très faim.
Je dois avoir une tronche qui coupe l'appétit.

Même mon reflet de le miroir me fait la gueule !

Comme on dit chez moi, qu ils aillent chier dans leur caisse et puis c est tout

TOUJOURS SEUL ? CE QU'ON NE VOUS A JAMAIS DIT !
https://www.youtube.com/watch?v=xV_5GS0wGf4



Un commentaire que je trouve très juste :

estellebv115 : ''J'ai l'impression que les réseaux sociaux augmentent notre sentiment de solitude parce qu'ils nous donnent l'illusion que tout le monde est accessible en permanence, donc on se sent plus vite oublié, abandonné, si une personne ne répond pas immédiatement à nos messages. Au lieu de simplement patienter jusqu'à la prochaine fois où on la verra en face, on va chercher une interaction tout de suite, même si la personne n'est pas disponible ou n'a pas envie de discuter. Et le soir où on n'a rien de prévu et où on s'ennuie chez soi, on va voir en story toutes les soirées auxquelles nos amis sont en train de participer. En plus, comme tout le monde essaie de se donner une bonne image en ligne, on va avoir l'illusion que leurs vies sont plus belles, plus remplies que les nôtres, alors qu'ils ne montrent tout simplement pas leurs galères et leurs problèmes. C'est tellement facile de se sentir seul derrière son écran quand on peut voir tout ce que les autres font un peu partout dans le monde.''

Personne ne like ma publication ? Donc personne ne m'aime.

Je trouve ça vrai aussi, sans compter le harcèlement entre jeune également

C'est vrai que les réseaux peuvent accentuer le sentiment de solitude. Mais en contrepartie, ils peuvent aussi le combler...

Les réseaux sociaux sont des outils, et comme tout outil, il peut faire du bien ou du mal, selon la façon dont on s'en sert. Si on se sert d'un marteau pour taper sur un clou, il s'enfonce et c'est utile. Si on prend ce même marteau pour taper sur nos doigts, ça n'apporte que de la douleur.
C'est pourtant le même outil, mais l'usage est différent. Idem pour les réseaux...

Loba a écrit:C'est vrai que les réseaux peuvent accentuer le sentiment de solitude. Mais en contrepartie, ils peuvent aussi le combler...

Les réseaux sociaux sont des outils, et comme tout outil, il peut faire du bien ou du mal, selon la façon dont on s'en sert. Si on se sert d'un marteau pour taper sur un clou, il s'enfonce et c'est utile. Si on prend ce même marteau pour taper sur nos doigts, ça n'apporte que de la douleur.
C'est pourtant le même outil, mais l'usage est différent. Idem pour les réseaux...

Il faut aussi éviter d'être un clou sinon on se fait taper dessus. Trop parler de soi, afficher ses opinions et son aisance financière, c'est se coller une cible sur le front.

Happy67 a écrit:
Il faut aussi éviter d'être un clou sinon on se fait taper dessus. Trop parler de soi, afficher ses opinions et son aisance financière, c'est se coller une cible sur le front.

Pas besoin d'afficher son aisance financière. Rien que le fait de s'afficher sur les réseaux, c'est prendre le risque de devenir la cible de haters. C'est la règle du jeu. Si on le fait, il faut savoir pourquoi on le fait, et s'il y a vraiment une plusvalue.

S'afficher et prendre le risque d'être visé juste pour faire comme les autres, ça n'a pas de sens.

Par contre, on peut décider de prendre le risque parce qu'on a envie d'avoir une communauté autour de nous, ou parce que ça peut rapporter quelque chose. Mais il faut bien savoir qu'on court un risque, il faut être prêt à l'affronter...

Vous pensez qu'il finira sa vie seul ?  

Comment rendre une femme heureuse ?
https://www.facebook.com/watch?v=870714311483149

Sympa la vidéo, et tellement éloquente !
Je connaissais déjà ces données pour m'être intéressé au sujet. Ce qui démontre bien que nous ne sommes pas faits pour vivre en ascètes...

Mais ce qui en ressort c'est bien que la qualité prime sur la quantité. Et selon moi c'est le ou les sens que nous attribuons à ces relations qui va s'avérer bénéfique ou toxique en fonction des contextes et des personnes.
On peut aussi considérer qu'il existe une forme de solitude "clanique", par exemple quant on "range" les gens dans des catégories qui sont bien séparées du reste de la société.

Je songe aux personnes atteintes de troubles psychiques qui, en dehors du fait qu'elles doivent bénéficier de soins, se retrouvent souvent étiquetées et mises au ban de la société, encore aujourd'hui ! La solitude psychique qui naît d'une incompréhension et d'une crainte de ce qui est "different" ou incompréhensible.
Et puis la solitude est un concept intersubjectif. Elle n'est pas non plus à diaboliser ! Elle peut même s'avère indispensable parfois.

Happy67 a écrit:Vous pensez qu'il finira sa vie seul ?  

Comment rendre une femme heureuse ?
https://www.facebook.com/watch?v=870714311483149

Pfff, les réseaux sont remplis d'hommes de ce genre... Quand il y a des choses qu'on ne comprends pas, en général, on se pose des questions avant de critiquer...

Psycholive a écrit:
Et puis la solitude est un concept intersubjectif. Elle n'est pas non plus à diaboliser ! Elle peut même s'avère indispensable parfois.

On confond beaucoup la solitude et l'isolement. La solitude, ce n'est pas forcément une mauvaise chose, c'est aussi se retrouver avec soi-même. L'isolement, par contre, c'est autre chose...

Happy67 a écrit:Vous pensez qu'il finira sa vie seul ?  

Comment rendre une femme heureuse ?
https://www.facebook.com/watch?v=870714311483149

Loba a écrit:Pfff, les réseaux sont remplis d'hommes de ce genre... Quand il y a des choses qu'on ne comprends pas, en général, on se pose des questions  avant de critiquer...

Quelles questions doit-il se poser et quelles sont tes réponses ?

Les questions :
Pourquoi est-ce que sa femme a envie de changer sa déco, pourquoi est-ce qu'elle se sent submergée par ses émotions, et surtout, est-ce qu'il n'est pas bien plus raisonnable qu'on croit de prendre en compte ses propres émotions plutôt que de vivre comme un poulpe émotionnel ?

Pour les réponses, ça dépend des situation, mais quoi qu'il en soit, ça vaut le coup de chercher la réponse...

Loba a écrit:Les questions :
Pourquoi est-ce que sa femme a envie de changer sa déco, pourquoi est-ce qu'elle se sent submergée par ses émotions, et surtout, est-ce qu'il n'est pas bien plus raisonnable qu'on croit de prendre en compte ses propres émotions plutôt que de vivre comme un poulpe émotionnel ?

Pour les réponses, ça dépend des situation, mais quoi qu'il en soit, ça vaut le coup de chercher la réponse...

Ma question : pourquoi les femmes ont-elles besoin de dizaines de tenues et de paires de chaussures ?
Je n'ai qu'une paire (de chaussures) que j'utilise pour aller au travail et sortir.
J'ai gardé des paires trouées ou abîmées pour sortir dans le jardin ou me faufiler dans les combles.

Happy67 a écrit:

Ma question : pourquoi les femmes ont-elles besoin de dizaines de tenues et de paires de chaussures ?
Je n'ai qu'une paire (de chaussures) que j'utilise pour aller au travail et sortir.
J'ai gardé des paires trouées ou abîmées pour sortir dans le jardin ou me faufiler dans les combles.

J'ai beaucoup de chaussures, en effet. Ca me fait plaisir de changer parce que je peux assortir à ma tenue et me sentir plus élégante. Ca fait du bien à mon égo, l'image que j'ai de moi, c'est un premier point, qui est aussi valable pour les vêtements. Ca participe à mon bien-être et ce n'est donc pas négligeable.

Le second point, c'est que j'ai des petits petons sensibles, et que si je porte les mêmes chaussures tous les jours, ça me fait mal, et ça peut déformer mon pied.
Parfois même il m'arrive de ne pas pouvoir mettre la même paire de basket deux jours de suite.
Quand je pars en vacances, bien souvent, je suis en mode zéro élégance, ça me change du boulot. Donc je ne prend que des tenues pratiques. Mais pour les chaussures, je prend toujours au moins 2 paires de baskets ou chaussures de marche pour pouvoir changer. C'est encore plus nécessaire quand je fais de la rando.

Et le 3ème point est beaucoup plus large et sociétal : En tant que femmes, nous sommes conditionnées dès l'enfance à devoir être "jolie" pour pouvoir être validée par le regard des hommes. Qu'on le veuille ou non, qu'on soit féministe ou pas, il en reste toujours quelque chose.
Et je ne crois pas qu'il y ait beaucoup d'hommes qui n'apprécient pas de voir une femme jolie et bien apprêtée. Ce qui, comme on le constate, ne les empêche pas de leur reprocher en même temps les efforts nécessaires pour y arriver (on appelle ça les injonctions paradoxales).


Donc en conclusion : une seule paire de chaussure, ce n'est pas bon pour tes pieds et pour ton égo ! Les hommes se fichent de leur apparence car il n'ont pas été conditionnés à devoir plaire, mais ça ne leur fait pas du bien ! Voilà un bon exemple du fait que le patriarcat est aussi une plaie pour les hommes...

Loba a écrit:

Psycholive a écrit:
Et puis la solitude est un concept intersubjectif. Elle n'est pas non plus à diaboliser ! Elle peut même s'avère indispensable parfois.

On confond beaucoup la solitude et l'isolement. La solitude, ce n'est pas forcément une mauvaise chose, c'est aussi se retrouver avec soi-même. L'isolement, par contre, c'est autre chose...

Absolument Loba. Le sentiment d'isolement peut survenir même dans un contexte où la personne n'est pas... Isolée, justement. Parce que c'est quelque chose qui est syncrétique, c'est une impression subjective qui parle de soi, de ses affects...