Happy67 a écrit:J'ai enfin souscrit un forfait illimité pour mon smartphone !
Je suis dorénavant presque comme tout le monde.
C'est un objectif qui s'éloigne chaque fois que j'essaie de m'en rapprocher mais je ne renonce pas.
Romain20 a écrit:C'est bien d'être comme tout le monde...
Je sais à peine faire fonctionner un portable et quand j'attrape le COVID, je ne peux rien scanner du tout.
Les "has been" de la société sont condamnés à disparaître dans la plus profonde indifférence.
Point besoin de smartphone dans l'au-delà.
Loba a écrit:Il faut peut être tout simplement apprendre, non ? Ce n'est quand même pas si dramatique que ça d'avoir besoin d 'apprendre quelque chose, heureusement !
Comme le dit Loba, on peut apprendre. Encore faut-il avoir une motivation.
J'étais hermétique à l'idée du télétravail. Mais grâce aux confinements, j'ai été forcé d'installer la fibre. Quel progrès !!! Je suis passé d'une image saccadée voire figée en résolution 480 à de l'UHD 4K ! Dorénavant, je pourrais travailler à 100% chez moi.
Je n'ai pas d'imprimante donc pour les attestations, j'ai dû venir sur site pour les imprimer.
Le flex-office ? Je suis loin d'être fan mais je m'y suis plutôt bien adapté.
Ce midi, je suis allé au restau et pour la 1ère fois, j'ai déjeuné en visionnant des vidéos sur YOUTUBE. Il y avait 4 ou 5 autres personnes qui faisaient pareil. Chacun dans sa bulle, ignorant son voisin. Pas besoin d'être has been pour susciter de l'indifférence.
Maintenant que j'ai internet, je me sens moins différent, moins inférieur. C'est mon sentiment à mon égard. Je ne dis pas que ceux qui n'ont pas internet sont inférieurs.
Par mimétisme, j'essaie de ressembler aux humains que je croise au quotidien et ceux-ci ont un smartphone, des amis, un compagnon ou une compagne, une famille. J'ai un smartphone. C'est un bon début.
Cela dit, cette semaine, j'ai vu sur FB une vidéo sur une dame de 60 ans, veuve, qui vit dans sa voiture. Elle dort assise car il n'y a pas assez de place pour rabattre le siège. C'est sûr que, contrairement à moi, elle s'en fiche d'avoir une vie sociale. Son rêve serait un toit avant de disparaître dans la plus profonde indifférence.