Psycholive a écrit:
Moi je ne suis pas parent, je ne sais pas ce que c'est, mais j'imagine que cela doit être particulièrement pénible et déstabilisant.
Oh non, au contraire, être parent c'est vraiment quelque chose de merveilleux. Je n'aurais été pleinement heureuse sans mes enfants. Maintenant, c'est vrai que parfois on a des soucis avec eux, mais ça fait partie de la vie. Le seul truc est qu'on imagine parfois que les parents doivent tout savoir sur tout, alors que non, on fait au mieux, mais on est avant tout des êtres humains "normaux", avec nos qualités et nos défauts.
Colombeline a écrit:
Il est intéressant de constater que ce trouble du comportement se trouve dans la société des pays nantis, dans cette société de consommation où nous sommes suralimentés... pendant que dans bon nombre de pays, des milliers de personnes luttent pour leur survie et se battent avec l'énergie du désespoir pour trouver de quoi s'alimenter...
Cette fois je suis d'accord avec toi, et sans aller dans ces pays, quand je discute avec ma grand-mère, elle tient le même genre de discours, en disant "avant on n'avait pas le temps d'avoir des problèmes psychologiques". Et comme c'était déjà un luxe d'avoir une orange une fois dans l'années, jamais il ne lui serait venu à l'idée de sauter un repas, car elle n'était pas sure d'en avoir un le lendemain. Perso, je pense qu'une bonne thérapie serait surement d'envoyer ces jeunes qui ont des "problèmes alimentaires", aider et soutenir des gens qui se battent pour la survie de leurs enfants. Aider les autres est souvent une très bonne thérapie pour relativiser sur ses propres problèmes.
Alicia a écrit: j'espère que ta fille s'en est sortie pour de bon Delinéa. Elle a beaucoup de chance de vous avoir comme parents.
oh oui, ça n'a vraiment pas duré longtemps, puisque qu'on a "enrayé" le problème dès qu'on l'a vu venir. En fait, la chance qu'elle a eu, c'est que j'étais informée
Happy67 a écrit:Alors que l'obésité est considérée comme un signe de richesse en Afrique (un article que j'ai lu il y a quelques décennies), la maigreur peut-être perçue comme un critère esthétique positif dans les pays riches.
Je me souviens m'être longuement contemplé alors que mes côtes et les os de mes hanches étaient bien visibles et j'étais ravi de l'image que me renvoyait mon miroir.
Quant on y pense, on est vraiment heureux dans nos pays, pour n'avoir comme problèmes que des soucis d'images esthétiques