Quand la boucherie, le monde pleure

Sam a écrit:Ben pour ma part, je préfère manger un animal mort qu'un animal vivant

ah ah   je vois bien Happy dire cela   aussi  quoique ..

tiens au fait ..les huitres quand vous les mangez ..elles sont vivantes
ou on m'aurait raconté des salades ?

Elia a écrit:

Si les abattoirs  étaient transparents , si on devait comme les animaux  tuer à mains nues  notre nourriture   il  n'y aurait plus que qqs carnivores  au coeur de pierre

on ne devrait pas dire " carnivores  "  mais "charognards "
le charognard  mange la chair tuée par un autre  ...
c'est bien ça   le client du boucher  : un charognard

Pas forcément, car c'est juste une question de repère, d'intellectualisation et d'émotion qu'on met dans notre réfléxion à ce sujet.

Personnellement, j'ai déjà vu un cochon se faire égorger dans une ferme, et c'est pas folichon, ça ne m'a pas empêche d'en manger après. Idem pour des poulets.
Si c'est considéré comme un fonctionnement normal, ça ne prse pas de problème éthique. Si on a en son fort intérieur défini que c'était anormal, c'est là où on voit les choses différemment.

Pour moi c'est un fonctionnement normal de tuer et manger de la viande, ce qui est anormal ce sont les excès et le fait de ne pas prendre en considération la douleur de l'animal et le respect de le nature.
Donc quelque part, je suis aussi choquée par l'élevage intensif que l'agriculture intensive... mais il faut bien que je m'alimente ! et ce que je ressens à ce sujet n'est pas extrême, je l’intègre dans la façon dont la vie, la société évolue, selon ce que je peux faire ou ne pas faire.
Et là je ne peux pas y faire grand chose donc ce n'est pas une préoccupation essentielle.

Le terme "charognard" est juste puis que la viande est toujours laissée s’attendrir quelques jours pour qu'elle puisse être consommable.
Mais c'est normal, comme l'est le fait de consommer des produits fermentés. Ce terme a une connotation péjorative, alors que c'est juste naturel, pour le bien de notre organisme et système digestif.

Mais bien entendu, en parallèle, je rappelle que je ne cautionne pas les méthodes d'abattage actuel mais je préfère prôner une consommation modérée et réfléchie.
Principalement parce que ce discours est plus accessible que le véganisme, et qu'il me sera plus facile de convaincre le plus de gens possible, donc plus d'impact.

Ce n'est pas trop mon fonctionnement de faire les choses uniquement par principe, surtout si je sais qu'adapter mon comportement à ce principe n'aura aucun impact concret et ne me permettra aucune action avec un minimum d'efficacité !